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Yu-Gi-Oh : Le Pharaon Yûgi par Kotobukiya

Avec tous ces articles sur L’ère des Cristaux, on pourrait presque en oublier que ma passion première, c’est Yu-Gi-Oh, ce shônen dans lequel les conflits se règlent avec des jeux de cartes. Le manga n’a plus d’actualité depuis la sortie du film au printemps dernier (et aucune date pour l’Occident ???) mais voilà que Kotobukiya a enfin dévoilé le prototype finale de leur prochaine figurine, annoncée il y a quelques mois.pharaon kotobukiya Lire la suite Yu-Gi-Oh : Le Pharaon Yûgi par Kotobukiya

Ma Wishlist pour Kotobukiya

Comme cela fait un bon bout de temps depuis les dernières nouvelles de Kotobukiya, je me permets une petite wishlist des figurines que j’aimerai voir un jour prochain, comme une sorte de lettre au Père Noël, et j’espère que celui-ci m’amènera les jouets que j’ai demandé, cette fois-ci. Hihi.

Pégasus Jr. Crawford

Kotobukiya semble être passé directement à la phase Battle City, ignorant tout ce qui précède. Pourtant, Pegasus est un méchant emblématique, le premier à occuper un certain nombre de tomes (ou un nombre certain). Sans compter qu’il est l’inventeur du jeu de cartes Magic & Wizards et que sans ces cartes, il n’y aurait pas eu de tournoi, pas de cartes divines, pas de mémoire retrouvée, voire, pire, pas de centaines de pages de duels interminables et donc pas de manga. Donc Pegasus, c’est pas n’importe qui, quand même ! Et puis, il nous faut la galerie complète des possesseurs d’Objets Millénaires…
Idée strap : son Œil, tout simplement (même si, personnellement, j’aimerais beaucoup Funny Bunny). Lire la suite Ma Wishlist pour Kotobukiya

Games of Darkness (7)

Chapitre 7 :
The millenium ennemy (Part 1)
 

« I want a pefect body
I want a perfect soul »
Creep,
Radiohead.

 Il faisait nuit. Le ciel entrecoupé de nuages épais laissait parfois voir une magnifique lune pâle et ronde. Un jeune homme aux cheveux longs et blancs se tenait devant le Game. Son uniforme de lycéen ouvert sur un T-shirt blanchâtre volait au vent. Dans sa main droite, il tenait un anneau doré qu’il portait par ailleurs comme un collier grâce à une anse et une cordelette. Un triangle avec un œil ouvragé était contenu dans le cercle de l’anneau et cinq cônes pointus pendaient mollement sous l’effet du vent. Cinq ? Non, quatre. Le dernier pointait à l’horizontal, droit en direction du magasin de jeux.

YGO-050 Enter Dark Bakura

– Kruuu, kruuu… ricana l’homme en crissant des dents comme une craie sur un tableau de classe. Il semblerait qu’un autre objet millénaire soit ici, à Domino… Voici une chance unique de m’en emparer !

*** Lire la suite Games of Darkness (7)

Games of Darkness (6)

Chapitre 6 :
Death-T

« And if you pray well no one’s gonna save you »
The Origin Of Love,
Mika.

Jôno-Uchi se précipita dans le bureau du capitaine Yûgi. Il trouvait que ce dernier avait quelque chose de changé dernièrement, depuis l’accident qui avait ravagé son bureau du sol au plafond, mais il n’arrivait pas à déterminer quoi précisément. Peut-être était-ce sa coupe de cheveux, qu’il semblait avoir subtilement modifié, ou son regard, qui semblait moins sévère.

– Yûgi, désolé de t’interrompre, mais j’ai une bonne et une mauvaise nouvelle. Lire la suite Games of Darkness (6)

Games of Darkness (5)

Chapitre 5 :
Chinese Dragons

« Maniac messiah
Destruction is his game »
End Of All Days
, 30 Seconds To Mars

Finalement, après l’affaire du musée, Yûgi avait complètement oublié les remontrances qu’il avaient prévu à l’encontre d’Otogi et Honda. Tant mieux pour eux. Il était encore troublé par les propos de Shadhi. Une sorte de tabou s’était installé au sein de l’équipe. Il savait qu’ils avaient dû en parler entre eux, tout transmettre aux deux absents, mais face à lui, ils ne pipaient mot. Le capitaine réfléchissait à tout cela, et bien plus encore, en grignotant des chips. Et tant pis pour sa ligne.

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Games of Darkness (4)

Chapitre 4 :
The ghost from Egypt

« Resurrected back before the final fallen
I’ll never rest until I can make my own way »
I Stand Alone, Godsmack.
 

Anzu s’en voulait un peu de ne pas avoir pu assister au duel entre le capitaine Yûgi et Seto Kaiba. Otogi le lui avait narré, et elle était impressionnée par la maîtrise de son patron. Il était doué, ça, il n’y avait pas à chipoter là-dessus. Jôno-Uchi était du même avis qu’elle. Lui aussi aurait aimé voir ça : lui-même duelliste, il pensait pouvoir s’améliorer en regardant les plus grands s’affronter. Voilà donc une occasion de loupée…

Depuis, le calme était revenu au sein de Fameginkgo. Les investigations sur la Kaiba Corporation n’avaient rien donné de plus que ce qu’ils ne savaient déjà, excepté une information cruciale sur la mort de Gôzaburô Kaiba. Le père adoptif de Seto n’avait pas connu une mort paisible, puisqu’il s’était suicidé en se jetant du haut de la tour en plein milieu d’une réunion. Les mauvaises langues disaient que c’était le fils qui avait poussé son père dans le vide…

Aucun marché ne semblait avoir été conclu entre KaibaCorp et Industrial Illusion, parfois abrégé I², la société que possédait le génial inventeur du jeu de cartes, soit disant partenaire dans la réalisation de la « simulation virtuelle ».

Anzu se disait qu’elle n’avait servi à rien dans l’histoire. Elle avait même le sentiment qu’elle avait été envoyée au lycée pour servir de diversion. Ce qui était peut-être le cas, en y réfléchissant un peu plus. De la part d’un tel stratège, cela ne la surprendrait pas.

– Je détecte une anomalie dans le comportement de la Faille ! s’alarma Honda. Ce n’est peut-être pas important mais je pense que ça vaut le coût de vérifier. On sait jamais.

– La Faille s’ouvre de plus en plus, dernièrement, nota Otogi. C’est inquiétant, non ?

– Hum… Je pense qu’à l’échelle humaine, ça peut paraître anormal, mais sur le long terme, c’est vraisemblablement un comportement tout ce qu’il y a de plus commun. Comme les variations climatiques, en somme.

Le capitaine Yûgi arriva sur ces entrefaites.

– Que se passe-t-il ?

– Oh, pas grand chose, répondit Honda. Juste la Faille qui s’agite plus que d’habitude.

– Tu peux voir les zones d’activités ?

– Tout de suite, chef.

Honda pianota sur les touches de commandes nécessaires et une carte de Domino apparut, divisées en plusieurs morceaux sur les nombreux écrans. Des zones rouges indiquaient l’intensité de vibrations spatio-temporelles qui agitaient le continuum espace-temps.

– Hum, acquiesça Yûgi. Anzu, Maï, pouvez-vous vérifiez cela ? Jôno, apporte-moi un café au bureau, j’ai de la paperasse à remplir pour Tsugu-no-miya Akihito.

Avoir pour correspondant l’Empereur du Japon, c’était la classe internationale. 

***

 Anzu n’en revenait pas. Elle, en mission avec la bimbo blondasse de l’équipe. Elle ne supportait pas Maï. Aussi, le trajet en voiture fut des plus longs et tendus possible. Un silence de mort régnait entre elles. Cela promettait pour leur coopération.

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Games of Darkness (3)

Chapitre 3 :
First Game

« It’s a small crime
And I got no excuse »
9 Crimes, Damien Rice.

– Quoi ? Un jeu ?                                                                                                                                

– Mais les règles seront légèrement différentes…

– Tu oses me défier, moi ?! s’esclaffa Seto. Mon niveau me permet de jouer dans des tournois d’envergure internationale ! Et toi ? Inconnu au bataillon ? Un noob qui me défie, la bonne blague.

– Aurais-tu peur de perdre ? le provoqua Yûgi, inébranlable.

– Soit ! Dans ce cas, je commence.

Seto Kaiba sortit son jeu de cartes, le posa sur la table et en piocha cinq ; Yûgi fit de même. Seto posa une carte face visible :

– J’invoque Gargoyle en mode attaque.

De la fumée jaillit brusquement de la carte et le monstre apparut :

– Mais, quoi ?! Le dessin de la carte ! Le monstre vient de se matérialiser !

– Je t’avais prévenu, Kaiba, que le jeu serait légèrement différent… A mon tour. Je pose le Dragon des Ténèbres, également en mode attaque.

Le dragon apparut sur le bureau, face à la gargouille de Seto, toutes griffes dehors, prêt à en découdre. Yûgi lança l’attaque et la créature adverse disparut. De 2000 points de vie, Seto passa à 1500. La partie était plutôt bien engagée pour Yûgi.

– Voici la version Jeu des Ténèbres de Magic & Wizards, Kaiba ! Lire la suite Games of Darkness (3)

Games of Darkness (2)

Chapitre 2 :
First day

« I would bathe in a world of sensation
Love, goodness and simplicity
(While violated and imprisoned by technology) »
Song Of Myself, Nightwish.

C’était sa première journée de travail. Du coup, Anzu stressait légèrement. Pas jusqu’à se ronger les ongles, mais presque. Or, elle savait à quel point cette habitude était mauvaise. C’était difficile de ne pas s’y astreindre. Chasser le naturel…

Mais elle ne savait pas pourquoi elle avait été embauché ni les véritables motivations de son employeur, le mystérieux Capitaine Mutô. Contrairement à Kujaku Maï ou à Otogi Ryuji, elle n’avait aucune qualification suscitant un quelconque intérêt. C’était bien pour cela qu’elle bossait pour un fast-food. Avant de poser sa démission le matin même.

Allait-elle se coltiner les photocopies et le café, comme Jôno-Uchi, l’autre lycéen qu’employait Fameginkgo ? Anzu espérait que non, mais l’étendue de son curriculum vitae ne lui donnait pas beaucoup d’espoir pour que cela se déroulât autrement. Cela dit, le salaire que lui avait fait miroiter le capitaine Mutô était largement supérieur à son précédent, donc s’il fallait faire des tâches ingrates, elle saurait s’y résoudre. Et ce, même si son côté rationnel lui chuchotait qu’on ne pouvait pas payer quelqu’un autant juste pour utiliser une cafetière et une photocopieuse…

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Games of Darkness (0)

Comme je suis actuellement en plein Camp Nanowrimo qui ne me laisse même pas le temps de lire des manga (même si je vais sûrement relire Fullmetal Alchemist pour le bien de mon Nanotruc, justement), Heaven Manga semble laissé à l’abandon. Surtout que l’article en préparation sur Solanin n’avance pas.

Du coup, je partage avec vous mon Nanotruc, intitulé Games of Darkness. Ce sera le feuilleton de l’été, comme sur TF1 il y a des années mais sans coupure pub (promis). Comme j’ai plus de chapitres que prévu (un peu plus de vingt) mais que, en même temps, j’avance aussi plus vite que prévu, j’ai augmenté mon but final à 40k. Qui seront quand même atteints entre le 15 et le 20 Juillet prochain, d’après les stats, si je continue à ce rythme fou. Je pense donc relever la barre à nouveau en milieu de semaine prochaine si je vois que je tiens le choc travail + CampNano.

Donc niveau quantité, c’est bon, pas de soucis, mais quid de la qualité ? Eh bien, je vous le promets, vous en aurez pour votre argent (indice : c’est gratuit).

Games of Darkness retrace les aventures de Yûgi dans un univers où les jeux de cartes se mélangent avec Torchwood. Yami Yûgi prend donc le rôle principal du Captain Harkness (mis à part l’omnisexualité du personnage, quand même, on parle de Yûgi, hein). Quant aux autres, surprise. C’est un petit défi, puisque Yûgi et ses amis n’ont jamais mené d’enquêtes tandis que Jack et son équipe n’ont livré aucun duel de cartes. Résultat, mon projet va être un hybride difforme, je le crains.

Surtout que je compte ajouter tout ce qu’aime, comme des chips, des panda ou de la tartiflette.

Mais l’important, c’est que je m’amuse à l’écrire. Et si vous vous amusez en le lisant, ce sera encore plus mieux.

Avec un peu de chance (?), certains chapitres seront illustrés par moi. Si je trouve le temps de gribouiller un truc publiable.

PS : il y aura sûrement des fautes d’orthographe, puisque j’ai un don inné pour repérer celles des autres, mais pas les miennes. N’hésitez pas à jouer les Grammar Nazi. Par contre, le cas échéant, les pluriels féminins sont voulues.

Prologue :
The God Puzzle.

« There’s something inside you
It’s hard to explain »
Nightcall
, Kavinsky.

Yûgi laissa s’échapper un long bâillement. Il se recoiffait devant le miroir de la salle de bain tandis qu’une quelconque chanteuse braillait qu’elle était aussi libre que ses cheveux. Des paroles qui avaient un écho particulier pour le petit Yûgi, lui qui passait des heures chaque matin à parfaire sa coiffure si étrange, pour ne pas dire inédite.

La décrire se révèle être une gageure. Il serait bien plus aisé de la dessiner. Mais votre serviteur va tenter le coup, quand même. Dressons le tableau grossièrement : d’abord, on a un ensemble de pics harmonieux dont la teinte varie entre le rouge et le violet selon la luminosité, suivie d’une série inférieure de pics suivant le même tracé de couleur noir corbeau. Et enfin, quelques mèches blondes qui encadrent le doux visage de notre héros.

Et là, à l’heure de se coucher, il s’occupait encore de son improbable tignasse. Alors que tout serait à refaire au lever, le lendemain matin.

Se dirigeant vers son lit, son regard fut attiré par la boîte dorée qu’il avait hérité de son grand-père. Bien que ce dernier fut encore en vie. Mais c’était comme recevoir un cadeau d’anniversaire en avance, sauf que là, il s’agit d’un héritage. Oui, c’est bien plus glauque.

Les écritures égyptiennes qui étaient gravées sur le parallélépipède rectangle qu’était cette boîte l’avaient toujours intriguées, mais ce soir-là, il avait envie d’essayer le puzzle qu’elle renfermait.

Il ouvrit le couvercle avec précaution et en déversa le contenu sur son bureau. Les innombrables pièces dorées tintèrent doucement à ses oreilles. Il connaissait ce son par cœur. Combien de fois n’avait-il pas déjà tenté de résoudre l’énigme du Puzzle Millénaire, cet artefact si mystérieux dont il ne savait rien. A part son origine, encore que. Son grand-père disait l’avoir récupéré en Égypte, lors de l’un de ses voyages de jeunesse, mais Yûgi avait quand même quelques doutes. Il imaginait mal son vieux papy jouer aux aventuriers dans des temples perdus et truffés de pièges.

Ce soir serait-il le bon ? Yûgi emboîta une pièce dans une autre. Cela semblait fonctionner correctement. Il en prit une autre, tenta le coup, mais non, ça ne rentrait pas. Il en changea, recommença ses manipulations et essaya les pièces jusqu’à ce qu’une d’elles s’accrochât à l’ensemble qu’il commençait doucement à former.

Mine de rien, en moins d’une heure, il avait bien avancé. C’était la première fois qu’il avait l’impression de pouvoir le finir. Un regain d’optimiste (et peut-être d’orgueil) le motiva à continuer alors que le sommeil le guettait. C’était comme si le Puzzle s’offrait à lui, comme s’il le guidait pour se voir enfin complété après des millénaires emprisonné dans cette petite boîte dorée.

Enfin, ce fut la dernière pièce. Celle qui restait au fond de la boîte. Le Puzzle, sorte de miniature d’une pyramide avec une anse à sa base, se vit terminé lorsque Yûgi, d’un « clic » expert, ajusta la dernière pièce, celle comportant l’œil oudjat.

« Clic »

Une lumière sortant de cet œil aveugla Yûgi et sa conscience sombra, tandis qu’une autre prenait place en lui. Parallèlement, ses mèches blondes se hérissèrent sur sa tête. L’autre Yûgi, âme enfermée depuis l’aube des temps dans l’objet millénaire, venait de prendre corps.

Dans l’ombre, Sugoroku Mutô sourit, d’une bien étrange manière. Il était temps que son petit-fils sût la vérité sur la découverte du Puzzle. Et sur la couverture qu’était son magasin de jeu. Et donc ce qui s’y cachait en dessous…

Fuck the rules, I’m in plastic !

Après le petit mais courageux Yûgi, voici son rival de toujours, le menaçant Seto Kaiba. Comme le veut la coutume de Kotobukiya, la première édition est accompagnée d’un petit strap, ici, on a ainsi le Battle Ship sur lequel se sont déroulées les épreuves des quarts de finale. La réplique miniature est parfaite.

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