Archives du mot-clé Spoil

Steel Ball Run : 1st Stage

Avec la sortie toute récente du deuxième tome de la septième partie de Jojo’s Bizarre Adventure, Steel Ball Run termine donc son arc d’introduction avec, déjà, des éléments bizarres partout (logique), et même l’apparition surprise d’un stand !

Oui, je spoile sans aucune gêne, mais c’est pas comme si je vous disais  qu’à la fin Johnny épouse Jayro après avoir vaincu le véritable méchant qui est Sandman. Quoi encore ? Oups…

Mais bon, je dis ça, vous devriez savoir que c’est faux, puisque j’ai arrêté ma lecture des scans au tome 8, à peu près au moment où Jayro utilise sa technique des boules d’acier pour refaire marcher Johnny définitivement.

Bref, pas de quoi s’offusquer.

Donc, reprenons.

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Yu-Gi-Oh – Pharaoh’s Memory Arc

Voici enfin venu le dernier article de cette longue série. Oui, je sais, ce fut long. Oui, je sais, depuis le début, je mets les noms en anglais, alors qu’en français, ça serait aussi bien, mais bon, on ne se refait pas, hein.

Ce dernier arc se déroule des chapitres 279 à 343, soit les tomes 19 à 22 en bunko. C’est donc un arc plutôt court par rapport au précédent Battle City, mais qui  doit nous offrir les réponses attendues. Mais cet arc de la Mémoire tient-il ses promesses ?

Eh bien, voyons cela ensemble…

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Ki-itchi !!

A l’occasion de la sortie du deuxième tome de Ki-itchi VS ce mois-ci, voici une p’tite chronique sur ce manga engagé.

Titre : Ki-itchi !!
Auteurs : Hideki Arai
Éditeur japonais : Shogakukan
Éditeur français : Akata/Decourt
Nombre de tomes : 9 t. (terminé)

Résumé de l’éditeur :
Ce n’est pas le moment de se comporter comme des moutons !! Un être humain se caractérise par sa façon de vivre et de ressentir les choses. Mais ce n’est pas une raison pour en faire trop… Ce qui est noble, c’est de posséder une vraie personnalité ! Il n’a que trois ans, mais la sienne est déjà très affirmée !! Il s’appelle Ki-itchi. Et c’est le héros de cette histoire.

Avis long et sûrement complet :

Le début de Ki-itchi est déroutant. Nous voilà à suivre le quotidien d’un gamin turbulent et violent, aux idées bien affirmées, peu bavard, loin d’être mignon, et causant bien des embarras à sa famille, qui tente de s’en occuper avec amour malgré tous les problèmes dont il est l’origine.

Voilà de quoi surprendre ! On se situe à des lieux d’un titre comme Yotsuba & ! … Alors, oui, effectivement, Gorô et Tchinatsu font tout leur possible pour réparer les bêtises, et passent ainsi leur temps à courir après Ki-itchi, souvent fugueur, ou à s’excuser suite à ses bagarres. Ce qui ne laisse pas beaucoup de temps à eux. Le début de Ki-itchi est ainsi très spécial, un peu étrange, mais il faudra franchir cette étape, indispensable, si l’on veut découvrir le reste.

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Shaman King returns !

Je sais, c’est pas nouveau. Les informations ne sont plus toutes récentes, ce n’est plus in d’en parler. Mais je me moque du qu’en dira-t-on, et voici donc un article consacré au retour de la série culte de Hiroyuki Takei, Shaman King. En plus, ça me permet de spoiler discrètement la véritable vraie fin, alors  je ne vais pas me gêner…

Fin 2011, Hiroyuki Takei a publié des nouvelles sur quelques personnages de Shaman King dans le Jump Kai. Au rythme d’une par mois. Ces nouvelles vont être regroupées dans le premier tome (et dernier, malgré ce que semble indiquer la numérotation sur la couverture) de Shaman King Zero qui sort cette semaine.

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Shi Ki 11

Et voilà. Avec ce onzième tome, Shi Ki se termine. Déjà, oui. (Enfin, souffleront les mauvaises langues.) Quand l’annonce de la fin est tombée, il était alors envisagée que le tout fasse 12 tomes, mais finalement, non. Ce qui signifie que les chapitres sortaient rapidement dans la version reliée, avec donc très peu d’avance entre la prépublication en magazine et la sortie finale. Et, effectivement, alors que le dernier chapitre est sorti en Juin, le tome 11 sort ce mois-ci. Aujourd’hui, pour être exact.

Onze tomes d’horreur et de frissons allant crescendo avec les découvertes des différents protagonistes. A ce sujet, ils auront fait chacun leur tour la couverture d’un tome, et ce dernier n’est pas sensé faillir à sa tâche.

Pourtant, quelque chose cloche. Malgré la beauté de cette couv’, d’une extrême sobriété grâce à la simplicité du noir et blanc, je ne reconnais pas ou peu le perso représenté. Qui est-il ? Tout cela me semble sujet à bien des spoil, genre, ceux du dernier chapitre, par exemple.

Quoiqu’il en soit, ce tome devrait nous parvenir en Septembre 2012.

Nura-Le Seigneur des Yôkaï (2)

A noter qu’une édition pseudo-collector sortira : « coffret » en carton facilement abimable, un bloc-note et un poster. Et le pire, c’est que je risque de l’acheter…

Cela sonnait comme une sombre prédiction annonçant le pire des Fléaux… Prédiction qui s’est évidemment réalisée, quand, après avoir lu de bonnes critiques des deux premiers tomes, je tombai par hasard sur le « coffret ». J’ai craqué. C’était prévisible, non ?

Alors, que pensez de ce shônen ? Peut-il assurer la relève fièrement ?

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Torchwood – Présentation générale.

Histoire :
Torchwood, cellule d’investigation indépendante du gouvernement et plus autonome que la police. Notre but, rechercher toute forme de vie extra-terrestre sur la terre et sauver l’avenir de l’humanité. Le 21ème siècle est celui de tous les changements. Et il faut s’y préparer.

En VO, parce que l’anglais, comme on comprend rien, ça fait classe :

“Torchwood: outside the government, beyond the police; tracking down alien life on Earth, and arming the human race against the future. The Twenty-First Century is when it all changes. And you’ve gotta be ready.”

– Captain Jack Harkness

Créateur : Russell T. Davies
Année de création : 2006.
Nombre de saisons : 4.
Nombre d’épisodes : 41.
Genre : SF et fantastique.
Titre VO : Torchwood.
Pays d’origine : Royaume-Uni.
Durée d’un épisode : 45~50 min.

Personnages :

Ianto Jones est un peu l’homme a tout faire de Torchwood, mais il doit avant tout couvrir les traces pour que personne ne découvre l’institut. C’est un jeune homme très intelligent avec à un grand souci du détail. Toujours bien habillé avec costume et cravate, il est certainement le membre le plus effacé du groupe.
Interprété par Gareth David-Lloyd.
Gwen Cooper est un agent de police. Si elle a intégré l’équipe, c’est avant tout pour ses qualités humaines et son sens de la réalité. Héroïne de la série, l’histoire de focalise sur son point de vue.
Interprétée par Eve Myles.
Jack est le leader de l’institut Torchwood 3. C’est un patron autoritaire qui peut parfois paraître froid, mais il tient énormément aux membres de l’équipe. Par ailleurs, Jack est omnisexuel (outre les hommes et les femmes, il a aussi des relations avec des aliens). Il porte un uniforme de l’armée de l’air de la 2nde guerre mondiale et le reste de sa garde robe reste très années 40.
Interprété par John Barrowman.
Toshiko est l’experte en informatique et technologie extraterrestre de la bande. Elle est un vrai génie pour décoder les langues aliens et craquer des codes. Elle ne se sépare jamais de son précieux matériel informatique.
Interprétée par Naoko Mori.
Owen est un docteur de 26 ans. Il travaillait dans un hôpital avant d’intégrer Torchwood. C’est lui qui s’occupe des soins médicaux donnés à l’équipe, mais son premier travaille consiste avant tout à autopsier des aliens.
Interprété par Burn Gorman.

Mon avis :

Torchwood, c’est un très bonne série de SF, malheureusement parfois inégale dans ces épisodes (intrigues différentes à chaque fois, donc autant parfois l’idée de base et son développement est pas mal, autant cela peut être malheureusement un poil décevant). Certains épisodes font très kitsch dans l’utilisation des effets spéciaux (mention spéciale à l’épisode 4 de la saison 1, Femme Cybernétique, avec un costume qui devait être plus en plastique qu’en métal XD). Néanmoins, ce côté est délibérément voulu. Et il s’atténuera au fil des épisodes, l’histoire de Torchwood se voulant plus sérieuse que celle de sa série-mère (Doctor Who, pour ceux qui n’aurait pas fait le rapport, l’un étant l’anagramme de l’autre). Heureusement, il n’y a pas besoin de connaître cette dernière pour apprécier Torchwood. La preuve par moi ! ^o^

Torchwood, c’est aussi un lieu emblématique, le Hub, QG secret caché au coeur de Cardiff, sous la place Roahl Dahl, abritant des trésors de technologies futuristes et/ou aliens. C’est aussi un animal de compagnie particulier, incarné par un ptérodactyle, rien que ça, bien qu’il ne soit pas très présent à l’écran (moins de 5 fois, de mémoire, en 26 épisodes). C’est aussi les Weevils, extra-terrestres humanoïdes habillées en costard-cravate (comme Ianto, hum…) et au QI peu élevé. C’est aussi le SUV, véhicule tout-terrain, noir, chromé et sur-équipé.

Mais Torchwood, c’est surtout ses personnages, présentés brièvement ci-dessus. Et ils sont bien travaillés, chouchoutés par les scénaristes (manière de parler, vu ce qui leur arrive) et excellemment interprétés par leur acteur respectif. Ils sont développés au fur et à mesure des épisodes (plus certains que d’autres, d’ailleurs, en fonction du récit).
Et les scénaristes osent tout : un cocktail de sang et de sexe réussi. Ainsi, on a droit à des relations hétéro- et homosexuelle, que ce soit un simple flirt Jack/Gwen, une romance inavouée Tosh’/Owen, ou une passion sulfureuse Ianto/Jack. Cette dernière fait d’ailleurs le bonheur de nombreus/e/s fan et se retrouve dans beaucoup de fan-fiction, alors que dans la série, leur histoire d’amour est amené plutôt rapidement… (mais ça n’engage que moi).
Les fans hardcore ont même des surnoms pour les couples. Gwack. Ça sonne terriblement moche, c’est donc pour Gwen et Jack, vu que c’est, dans le fanbase, LE couple détesté puisqu’il concurrence Janto (Jack et Ianto, si vous suivez). Ainsi, d’après le dictionnaire urbain, le terme Gwack sert aussi à décrire tout un tas de situation horrible, dont le son doux et agréable de quelqu’un qui fait faire un aller-retour à son repas, au lieu de le garder au chaud dans son estomac. Bref, vous l’aurez compris, pour eux, Gwack, c’est le mal.


                Gwack, en image. Ah, on me souffle qu’il y a confusion…

Il y a sûrement un rapport avec les yaoïstes, puisqu’une grande partie des personnes détestant Gwack aime Janto pour cette unique raison qu’on a à faire à un couple gay. Comme dans les yaoï. C’est fou ça. Quel hasard. ‘Fin bref, j’arrête là le cynisme, mais ça me répugne profondément qu’on puisse lapider un personnage (donc fictif) juste parce qu’on préfère un autre qui va beaucoup mieux avec Jack, hiiiii, c’est trop choupinou un baiser entre deux hommes, kyaaaaah. BAM ! *une de tuée, le monde s’en portera mieux*

Ce genre de personne passe donc son temps à trouver le personnage de Gwen insupportable parce qu’elle fait des erreurs jugées in-to-lé-ra-bles. Exemple, prise de remord, elle avoue à Rhys, son mari, qu’elle l’a trompé avec XxXxX (ceci n’est pas un gros spoil, mais bon). Cependant, elle lui donne ensuite une pilule d’amnésie. Comme ça, elle a soulagé sa conscience et son couple n’est pas détruit. Maligne, la p’tite Gwen ! Aussitôt, on la traite de tous les noms, et pas de bien jolis-jolis…
Alors que quand ce sont les autres personnages qui font ce genre de bourde, c’est pas bien grave, ils sont humains. Exemple, avec Ianto (choisi totalement au pif *clin d’oeil, clin d’oeil*). Monsieur Jones a failli induire la destruction de Torchwood 3-Cardiff en planquant sa petite amie dans une pièce secrète de la base. Réaction des fans ! « Han, mais lui, c’est l’Amouuuur qui le guide ! Han, trop choupinou ! » -pendez-les,pitié!-

On sent le règne de l’impartialité…


      The Anty Gwen Alliance
      Un groupe dont le but ultime est l’annihilation complète de Gwen. L’intérêt ? Aucun.

Je passe là-dessus, sinon, je risque de spoiler à mort la suite. Et je le ferais, mais dans d’autres articles.

Cependant, contrairement à ce que pensent ces fan-là, la série n’est pas un soap-opera style « Feux de l’Amour », « As The World Turns » et consorts. Non, c’est avant tout une histoire de science-fiction. Extra-terrestres, cyborgs, voyages spatio-temporels, la série explore tous ces thèmes, grâce à un générateur d’histoires sympathique : la Faille (the Rift, en VO), située comme de par hasard à Cardiff (la vie fait bien les choses, à moins que ce ne soient les choses qui font bien la vie, j’sais plus). N’importe quoi peut en sortir, venant de l’espace ou d’une autre époque, voire, les deux. Du coup, c’est clair que ça facilite le travail scénaristique. Comme la Bouche des Enfers de Buffy ou autres. Mais attention, tout ne tourne pas autour de la Faille.

Certains épisodes ne la mentionne à peine. Exemple, dans la première saison, le très sombre épisode 6, La Récolte (Countrycide en vo), exploite un tout autre genre : l’horreur. Très sombre, c’est clairement cet épisode qui m’a définitivement fait adhérer à la série.


              Countrycide.
              Ou comment un épisode gore a fait de Torchwood LA série à suivre de très très près.

Et on peux dire sans se tromper que cet épisode est, en quelque sorte, un aperçu de ce que deviendra Tochwood à partir de la saison 3, Children Of Earth (Les Enfants de la Terre en vf). Sombre, angoissant, avec une pointe d’humour et d’ironie typiquement britannique. Bref, le meilleur est à venir.

La saison deux est déjà bien meilleure que la première, grâce à un fil rouge qui se développe tout au long des épisodes et permet d’en apprendre plus sur le mystérieux Capitaine Jack Harkness. Les différentes histoires sont cette fois-ci plus sérieuses et mieux traitées, la série trouve enfin ses marques. De nouveaux personnages récurrents et charismatiques font leur apparition, étoffant l’univers de Torchwood. Univers dont le thème de réflexion principal, la mort (et l’absence de vie après la mort) est clairement mieux exploité, notamment via le personnage de Jack, et ensuite d’Owen. On a donc une série mature et maîtrisée qui s’offre alors un final explosif, dans tous les sens du terme. Grandiose.

La troisième saison a quant à elle créé l’évènement. Torchwood est passée de BBC Three (saison 1) à BBC Two (saison 2) puis enfin à BBC One (saison 3), elle fut diffusé en une semaine à raison d’un épisode par soir, du lundi au vendredi, en Juillet 2009. Avec un scénario haletant, complexe et terriblement sombre et novateur, Children Of Earth enregistre les meilleurs audiences de toute la série.
C’est malheureusement aussi la saison qui divise les fans, pour différentes raisons.


      Children Of Earth – Day Two
      Jack est quelqu’un de très prude, comme le montre cet épisode…

Devant à la fois respecter son ancien public tout en attirant de nouveaux téléspectateurs en déménageant sur BBC One, la storyline de Children Of Earth laisse de côté certains éléments des précédentes saisons, par manque de temps (5 épisodes, c’est court), tout en restant fidèle à l’esprit « torchwoodien » et à son ambiance. Un autre clash survient en fin de saison romptant brutalement avec le reste de la série par un pessimisme angoissant. Là, c’est le drame, la goutte d’eau qui fait déborder le drame pour de nombreux adeptes; pourtant, on est prévenu dès le tout premier épisode : on meurt jeune dans Torchwood…. Ceux qui connaissent la série savent de quoi je parle,pas d’inquiétudes pour les autres, j’en reparlerais plus tard, parce que là, en plus de faire un énorme spoil, j’ai de quoi blablater pendant des heures.

Malgré ou grâce à ces éléments diviseurs de fans, j’ai adoré cette saison. Quand Russel T. Davies revient au commande de la série qu’il a inventé (même s’il la surveillait toujours dans l’ombre lors des deux première saisons), ça donne quelque chose de littéralement explosif (épisode un), héroïque (épisode 2), effrayant (épisode 3), cynique (épisode 4) et affreusement triste (épisode 5). Cinq mots pour résumer cette saison, avant d’en faire un article plus détaillé dans l’année à venir. Parce que là, j’suis en train d’écrire le post le plus long de ce blog à ce jour. Record à battre, je vous le dis ! ^_^


            Gwen et son mari, Rhys.
            Bizarrement, très peu de personnes emploient le terme Gwys

Enfin, la quatrième saison.
A mis un an à se mettre en place, via un partenariat entre la BBC et la chaîne du câble américain Starz. Comme la précédente, elle a droit à un titre personnel, The New World, et à une longue histoire. Cependant, coup de théâtre vendredi 7 janvier, à l’occasion de la « Television Critics Association ». The New World devient Miracle Day. Contrairement à la précédente, cette saison fera dix épisodes, ne sera pas diffusée d’un coup et se déroulera dans plusieurs pays à travers le monde, principalement l’Angleterre et les Etats-Unis.
Evidemment, je l’attends avec impatience.
Evidemment, les rageux déçu d’un certain passage de Children Of Earth font tout pour démolir sa réputation. Parce que ça se passe en partie aux USA et que le show devrait rester entièrement anglais, parce que c’est encore une seule histoire, parce qu’il va y avoir de nouveaux personnages, américain de surcroît, parce qu’il leur manque un certain personnage, parce que Starz co-produit la série (on a faillit avoir la Fox, donc ça aurait pu être pire…), parce que RTD est toujours aux commandes, parce que, parce que… Ça se plaint sans même connaître. Bref, des rageux bêtes et méchants, tout simplement.

The New World , Miracle Day reprendra deux ans après la fin de Children Of Earth. Un bref synopsis est déjà dispo, ainsi qu’une présentation simplifiée des personnages principaux. L’équipe de scénaristes engagée me fait déjà rêver. Notamment, par exemple, Jane Espenson, qui s’est déjà occupé de Buffy Contre les Vampires, Battlestar Galactica, Caprica, etc. Mais aussi, John Shiban (Supernatural, The X-Files…), Doris Egan (Dark Angel, Tru Calling…). Bref, une bonne équipe.
Les news sur le casting apparaissent tranquillement depuis début Décembre, le tournage a commencé le 10 Janvier dernier, tout se passe pour le mieux ! Je suis très enthousiaste pour la suite, surtout au vu du synopsis ! Cette fois, Torchwood retrouvera sont thème fétiche : la mort… Ou plutôt, son absence…

Conclusion :
Parce qu’il faut bien finir ce billet, avant de vous endormir devant ce pavé. J’ai bon espoir que ce long texte vous donne l’envie de voir ou de revoir (c’est selon) cette excellente série qu’est Torchwood, série qui se bonifie avec le temps, comme les bons vins.

/!\ Attention aux vilains spoils qui sévissent dans les commentaires… /!\

Des nouvelles de D.Gray-Man 20

J’écris cet article en partie pour Meloku qui, comme on le sait tous maintenant adoooore D.Gray-Man. Sa série préférée, tout genre confondu. Il serait prêt à tuer juste pour avoir sa dose !

Donc comme je le prévoyais dans mon bilan manga, il nous faudra patienter encore. Plus d’un an d’écart entre le tome 19 et le futur tome 20. Alors qu’au Japon le rythme est parfaitement semestriel depuis le tome 17, en France, cela reste aléatoire, très chaotique.

Ainsi, avec trois mois d’écart entre le 15 et 16, je pensais à l’époque (été 2009), que le rythme devenait trimestriel, histoire de se préparer psychologiquement à une attente plus longue. Eh ben non. Grave erreur. Le 17 vient deux mois plus tard. Septembre, pour la rentrée.

Cependant, le 18 venant juste de sortir au Japon, il faudra attendre février 2010 (presque un an, déjà) pour voir arriver la suite. On aurait pu se dire que Glénat allait apprendre de ce manque d’organisation, mais non. On sort tout dès que possible, sans réfléchir à l’avancée de la série au Japon. Ainsi, le 19 sort en mai, moins de six mois après sa publication japonaise.

Et depuis, on attends le tome 20. Désormais prévu pour juillet 2011 (le 6, plus précisément). Comme par hasard, le mois de la Japan Expo.

Heureusement, le 21 est prévu pour 2011 également, septembre*, sûrement, pour ne pas changer l’irrégularité du planning… Comme ça, on pourra de nouveau attendre un an pour le 22 (qui est bel et bien prévu pour juin là-bas)…

[*source : moi ]

Professeur Eiji

Professeur Eiji, c’est l’un de mes coups de coeur 2009, dont les sorties espacées en 2010 ont fait saigner ce pauvre petit coeur. Tant de peine, tant de souffrance. C’est triste.

Bon alors, de quoi ça parle ? Eh ben, c’est plutôt simple. Professeur Eiji, ou Ice Eiji, dans sa version japonaise (ou encore Ice Age, c’est comme on veut), narre le quotidien d’Eiji Fûwa, reporter de guerre revenant au Japon pour enseigner l’anglais dans un collège. Là, ses méthodes atypiques vont bouleverser la routine des élèves et des enseignants.

Alors, oui, dis comme ça, on pense automatiquement à GTO. Et encore, j’ai essayé de minimiser la ressemblance dans ce résumé fait maison (vous m’en direz des nouvelles). En fait, il n’y a rien de semblable entre les deux oeuvres. Mis à part que le personnage principal est un prof.
GTO, c’est un shônen fleuve, 25 tomes, publié chez Kôdansha au Japon, Pika en France, bourré d’action et d’humour souvent ras-les-pâquerettes. Prof’ Eiji, c’est un jôsei de 10 tomes, avec une courte suite de trois tomes, publié chez Shûeisha eu Japon, Kana en France, plus calme et plus sentimental, explorant plus la psychologie des personnages que leur sexualité (quoique…).

Les deux premiers tomes sont sortis à prix « chouchou » (4.50€) mais je crois que cette offre a expirée depuis.


Comme l’image ci-dessus le laisse voir, Akiko Monden dessine bien. Ses hommes ne sont pas des éphèbes efféminés au menton pointu (sauf sur la couv’ du tome 1) et aux membres longilignes qui n’en finissent plus d’être long et mince. Et c’est tant mieux. Ses femmes ne sont pas des demoiselles en détresse aux grands yeux de biche et au comportement niaiseux. Seuls les tout petits enfants restent trop mignons, avec une bouille toute kawaï.

Contrairement à beaucoup de ses collègues, elle remplit ses cases avec des décors, même si on retrouve aussi beaucoup l’usage de trames.
Oh, et comme je suis un traître, cette image n’est pas tirée de la série en question, mais de son site.


Celle-ci, si, par contre. Il s’agit d’Eiji et de son cousin Hiroshi, qui se trouve être handicapé.
Mais comme je suis un traître, c’est la couv’ du dernier tome de la saison deux et -spoil- Hiroshi a les cheveux courts ! Ça, c’est du spoil !

Professeur Eiji brasse donc plusieurs thèmes, du handicap à la maltraitance des enfants, au divorce, en passant par l’alcoolisme. Le tout avec plus ou moins de tact, de rigueur ou de réussite.
L’auteur nous offre beaucoup de scènes touchantes, dévoilant le passé traumatisant d’Eiji, dont la guerre a laissé des souvenirs marquants. Elle fait également évoluer tranquillement son petit cercle de personnages et là où elle réussit bien, c’est dans la réutilisation de ceux-ci. Là où, par exemple, GTO mettait de côté un élève dont l’histoire était résolue, dans Professeur Eiji, ledit personnage n’en a pas terminé. Ce n’est pas parce que son chapitre est clos que d’autres problèmes ne peuvent pas apparaître ou que lui-même ne peut plus interagir avec d’autres protagonistes. Bref, on à là un petit monde qui ne demande qu’à vivre sous nos yeux, dessiné avec émotion sous la plume talentueuse d’Akiko Monden.

L’édition de Kana est correcte dans l’ensemble, même si on peut regretter une traduction parfois un peu lourde, mais il semble désormais que ce soit une constante chez cet éditeur. Ainsi Eiji ne peut s’empêcher d’appeler sa (séduisante) collègue par son nom ET son prénom, à chaque fois, malgré leur rapprochement lent et subtil mais bien existant. Je ne sais pas si c’est pareil en vo, mais je ne pense pas, vu que chez Kana, on est alourdir une lecture via ce genre de stratagème machiavélique (avec, par exemple, des tournures de phrases alambiquées).

Quant à la seconde saison, ces trois tomes ne sont pas encore prévus par Kana. En Juillet dernier, en tous cas, elle ne l’était pas, mais, comme ils m’ont répondu, « qui sait » ? Ce qui ne signifie pas grand chose en soi. En gros, pour moi, ça équivaut à un « bah j’en sais rien, j’ai la flemme de demander à mes supérieurs, alors je réponds à la Normande, p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non. » Sympa.