Depuis que j’ai appris l’existence du Jump Ryu, sorte de magazine publié par Shueisha qui apporte beaucoup d’informations sur certains de leurs mangakas phares, j’espérais qu’un jour viendrait le numéro consacré à Kazuki Takahashi. Puis ce fut confirmé. Avec la sortie du film anniversaire de Yu-Gi-Oh : The Darkside of Dimensions, c’est au tour de Kazuki Takahashi d’être mis à l’honneur. Lire la suite Jump Ryu : Kazuki Takahashi
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D.Gray-Man 24
Et hop, ce mois de Novembre inaugure un deuxième retour inattendu. Celui de Katsura Hoshino. Alors que son manga phare, D.Gray-Man est en pause depuis un an, avec aucun chapitre en 2013.
Le tome 24 contient donc les chapitres 213 à 218, il ne reste donc aucune avance dans la prépublication. On espère donc un retour prochain de la série.
Honnêtement, il se passe pas mal de choses dans ce volume, mais comme on a eu les chapitres au compte-goutte, le tout donne l’impression de ne pas avancer des masses. Dommage.
Pour l’occasion, une couverture alternative est inclue dans le Jump Square du mois. Mais pas de chapitre, ohoh, faut pas exagérer.
En France, le tome 23 est sorti en Juiller dernier (je crois), et celui-là pourrait sortir en Juillet prochain (je pense).
Drump
Des années après la fin de Yu-Gi-Oh!, alors que plus personne n’y croyait, voilà que l’on annonce le grand retour de Kazuki Takahashi ! Drump, c’est le nom du one-shot qu’il a publié ce 2 novembre réunit les ingrédients fétiches de l’auteur : jeu de cartes, monstres, pouvoirs et jeune homme un peu naïf.
Pour trouver à y redire, peut-être pourrait-on signifier le manque de coiffures improbables, mais heureusement, on a le droit à une méchante au look, hum, particulier.
Mais reprenons dans l’ordre, plutôt.
Tout commence lorsque Rosso, notre nouvel héros, découvre un bouquin lors de fouilles archéologiques dans ce qui ressemble à un décor de dolmens et menhirs. Dans ce livre, un jeu de 52 cartes presque banales, sauf pour leur nom : DRUMP.
Il se retrouve alors avec un œil droit dragonesque et est transporté subitement à mi-chemin entre notre monde et un autre, dans lequel un dragon est fait prisonnier par une vaillante armée. Armée qui s’incarne dans notre monde sous une forme de zombie décharné et qui prend en otage les deux amis de (Porco) Rosso !
Remarquez l’allure exceptionnelle de l’ennemie, avec son eye-liner qui descend jusqu’au coin des lèvres. Quelle classe. Et toute cette symbolique sur le jeu de cartes, avec les nombreux piques sur son casque, ses longues bottes en cuir, les carreaux de sa cape, les cœurs sur son soutien-gorge et ses ongles (pas visibles ici) ou encore le trèfle perdu au milieu du reste. Non seulement on a un look rappelant les meilleurs moments de Yu-Gi-Oh!, mais, surtout, on a unE méchantE ! La première issue d’un manga de Kazuki Takahashi, quelle révolution !
Bref, Rosso. Le voilà contraint de livrer un duel à la chef des armées, Spedia, alors que le dragon va lui offrir ses conseils (en plus de son œil)(il en va de sa liberté). Le jeu a l’air assez simple. Reste à voir si mes explications le seront. Je vous laisse seuls juges.
Le but : invoquer un monstre, parmi les quatre possibles (dragon [Roi, K], pégase [Reine, Q], hydre [Valet, J] ou chimère [10, noté ici en chiffre romain X])
Le moyen : réunir les quatre cartes le représentant (tête, ailes, corps, queue). Pour cela, il faut accumuler les cartes de force (1 à 9). Celles-ci peuvent aussi servir à attaquer l’adversaires dans certaines conditions de jeu.
Un point important, c’est qu’il faut juste réunir quatre partie différentes, mais pas forcément du même monstre. Ce qui peut amener à des mélanges sympathiques…
Exemple : en jouant un 2, un 7 et un 3, je peux invoquer l’une des cartes « Pégase » que j’ai en main. Ce sera peut-être plus clair avec l’image suivante (en japonais non sous-titré français)…
Voilà grosso modo ce que j’ai compris. Du coup, pour le moment, il n’y a pas de subtilités type cartes pièges ou magie, ni une foultitude de monstres. Parmi les quatre, on n’en voit que deux dans les 60 pages du one-shot (dont le dragon de la page-couleur).
Néanmoins, je suppose que des variations voire même des complexifications pourraient survenir si d’aventure Drump est développé en série. Ce que j’espère. Surtout que Spedia gagnerait à être adaptée en figurine par Kotobukiya.
Mais à part ça, il y a bien d’autres possibilités pour rajouter la sauce, tout un univers à développer, et j’ose croire que Kazuki Takahashi reviendra donc prochainement dans un hebdomadaire. Ou un mensuel, au pire.
PS : je constate que je n’ai pas précisé si Rossa gagnait son duel contre Spedia… Mais… à votre avis ?
Vous reprendrez bien un peu de chance ?
On connait tous quelqu’un à qui tout réussit et dont le chemin semble tout droit tracé dans la chance et le bonheur. Ichiko Sakura est de ces gens-là. Tout, absolument tout, lui réussit depuis sa naissance. Belle, elle dispose d’un physique avantageux qui place toute la plèbe masculine à ses pieds. Intelligente, elle résout avec brio les problèmes mathématiques, possède un accent anglais parfait et réussit sa scolarité sans le moindre soucis. Bref, la belle vie, sans faire le moindre effort.
Jusqu’au jour funeste où intervient Momiji, la Déesse de la Poisse. En effet, il y a urgence : Ichiko absorbe involontairement l’énergie du bonheur des gens qui l’entourent, ce pourquoi sa vie est si rose ! Inconsciemment, elle leur vole du bonheur, voire leur cause du malheur !
Tama, la Maneki Neko déjanté, Momo, l’inugami masochiste, Bobby le bonze pervers en compagnie d’un inconnu sûrement dérangé du ciboulot. Lire la suite Vous reprendrez bien un peu de chance ?
Assassination Classroom
Yûsei Matsui est un mangaka qui raffole de l’étrange et de la bizarrerie ambiante. Après avoir fini Neuro, au bout de 23 tomes, en 2009, il nous revient en ce « bel » été avec un nouveau synopsis déjanté.
Ce monstre tentaculaire, que vous pouvez regardez à loisir ci-dessus, vient de détruire une bonne partie de la Lune. Et comme il compte faire de même avec la Terre, le gouvernement japonais le charge d’enseigner à un classe d’assassins comment devenir les meilleurs tueurs afin de l’exterminer, lui. Et ils ont jusqu’à Mars, fin de l’année scolaire, pour y parvenir…
Beelzebub
Beelzebub est la grosse nouveauté Kazé de mois d’avril. Après le shôjo Amatsuki le mois dernier et avant le seinen Sprite le mois prochain, je continue à ne commencer principalement que des manga Kazé…
Rappelez-vous, je vous en ai déjà touché quelques mots, il y a deçà fort fort longtemps…
Le pitch ?
Tatsumi Oga, jeune lycéen mais surtout délinquant tyrannique, se retrouve un beau jour (= temps ensoleillé) tuteur d’un nourrisson très spécial : Beelzebub IV…fils du Roi des Démons et accessoirement destiné à détruire l’humanité (rien que ça).
Si le très court synopsis que vous venez de lire vous paraît diablement (haha) sérieux, il n’en est rien dans les (nombreuses) pages du manga. Bientôt onze tomes, un anime, un tome 9 sorti en deux éditions, on peut dire que le succès grandissant de la série au Japon est mérité, vu l’habile cocktail servi par l’auteur, juste de quoi toucher un large lectorat. Et Kazé doit espérer un tel succès en France, surtout pour le premier titre issu du Shônen Jump dans leur catalogue.
Vous avez bien vu la belle image d’une barge complètement tarée et dérangée, juste ci-dessus. Non ? Ben, regardez-la encore. Voilà, c’est bien (quelle obéissance!).
Maintenant, je vous informe que ceci n’est qu’un bref aperçu de la graine de folie qui pousse en chacun des personnages ! Oui, ils sont tous, je dis bien TOUS aussi z’arb que cette fille que vous verrez aux alentours du tome 7 (moi, un traître ? ça fait redite, non ?).
A part ça, cet intelligent shônen mêle, en vrac, un bébé souvent trop choupi mais parfois méga-destroyer (*w*), une nounou gothic-lolita pour les fans de moé (l’accent, c’est pour aider à la prononciation, parce que je suis gentil, moi), un héros voyou adepte de la baston pour les fans de violence, des sportifs (pour les fans de sport, avais-je vraiment besoin de préciser), des démons, les pouvoirs démoniaques qui vont avec et plein de trucs bien.
Bon, pour l’instant, premier tome acheté et lu, et oui, comme le dit l’auteur le genre « diabolique-racaille-éducation-panique manga » est un mélange totalement étrange, mais efficace. On ne s’ennuie point à la lecture de ce premier opus, bien sympathique, et incroyablement déjanté. L’histoire avance vite, sans trop de raccourcis faciles, mais avec une aisance bienvenue (on ne chipote pas trois heures sur un simple détail, c’est cool).
Seul le dessin pêche un peu. Non pas qu’il soit hideux, affreux ou pire. Mais plutôt que le trait de l’auteur, quoiqu’agréable, n’a rien de transcendant. Mais bon, cela n’enlève rien au plaisir de lecture, c’est juste une remarque en passant.
Sinon, si je devais faire une comparaison entre les deux shônen entamés cette année:
Beelzebub > Nura.