Games of Darkness (5)

Chapitre 5 :
Chinese Dragons

« Maniac messiah
Destruction is his game »
End Of All Days
, 30 Seconds To Mars

Finalement, après l’affaire du musée, Yûgi avait complètement oublié les remontrances qu’il avaient prévu à l’encontre d’Otogi et Honda. Tant mieux pour eux. Il était encore troublé par les propos de Shadhi. Une sorte de tabou s’était installé au sein de l’équipe. Il savait qu’ils avaient dû en parler entre eux, tout transmettre aux deux absents, mais face à lui, ils ne pipaient mot. Le capitaine réfléchissait à tout cela, et bien plus encore, en grignotant des chips. Et tant pis pour sa ligne.

Il avait donc un autre lui qui partageait son corps. Et, en quelque sorte, c’était lui l’intrus. Pourtant les membres de Famegingko ne semblait n’avoir jamais remarqué cet autre Yûgi. L’original, si on pouvait l’appeler ainsi. Lui-même ne serait donc qu’une âme issue du Puzzle ? N’ayant aucun souvenir de son passé, il était plutôt enclin à croire Shadhi.

Anzu frappa à la porte de son bureau, le tirant de ses réflexions.

– Oui ?

– J’ai fait des recherches sur les dernières paroles du professeur Yoshimori.

– Ah ? Je croyais qu’il tenait des propos décousus de sens…

– J’ai pensé que ça pouvait être de l’égyptien ancien, ou un truc du genre, mais en fait, ça ne ressemblerait à aucune langue connue. Mais bon, c’est peut-être moi qui ais mal retranscrit…

– Possible.

Yûgi ne voyait aucun intérêt à cette histoire, et cela se voyait. Devant ce manque de soutien, Anzu quitta le bureau précipitamment, et en claquant la porte s’il-vous-plaît. Jôno-Uchi arriva juste après :

– On a un léger problème…

Yûgi leva la tête vers le jeune homme, ennuyé :

– Quoi ?

– Sugoroku me dit qu’il y a un type dans le magasin qui te cherche. Il aurait un jeu dangereux et il connaît l’existence de Famegingko…

– Et il peut pas lui donner du Retcon ? Je sais qu’il a prit sa retraite de l’agence, mais quand même, si je lui en mets à disposition à sa caisse, ce n’est pas pour rien.

– Ben, il y a le jeu dangereux.

– Il suffit de le lui prendre puis de le retconniser après.

– Oui, ben Sugoroku n’y a pas pensé. Imori attend à l’entrée.

– Imori ? Quoi ?! Il l’a fait rentré !

– Il semblerait.

Yûgi se leva et regarda l’entrée à travers les stores de son bureau. Et en effet, un jeune homme attendait, patiemment. Il avait une coupe au bol mal entretenue qui, du coup, laissait hésiter entre le style « enfant bien sage » et « adolescent je-m’en-foutisme ». Il faisait jeune, et Yûgi n’aurait pas été étonné d’apprendre qu’il allait encore au lycée. Il tenait dans ses mains une urne funéraire. En tout cas, cela y ressemblait fortement. Était-ce vraiment un jeu ? Finalement intrigué, Yûgi se résolut à accueillir le nouveau « client ».

Imori manga portal

– Bon, capitula-t-il. J’y vais. Mais la prochaine fois, s’il y en a une, ça ne se passera pas comme ça, je te le garanti. Franchement, j’ai du mal à saisir ce que vous ne comprenez pas dans « organisation secrète ». Secrète. Si on accueille tout le monde, autant avoir pignon sur rue !

– Ben, à vrai dire, vu comment Anzu a été embauchée, j’avais un peu l’impression que c’était une opération Portes Ouvertes, ici.

– Certes. Je n’ai pas été très subtil ni « secret » dans cette histoire. Mais on ne va offrir un poste à toute la ville non plus. Donc ce serait bien qu’on retourne à nos bonnes vieilles habitudes. Merci.

Jôno-Uchi approuva d’un signe de tête et retourna à ses multiples tâches qui occupaient ses journées de boulot. Yûgi sortit de son bureau et vînt à la rencontre du jeune homme. Il discutait déjà avec Anzu. Faut dire que, honnêtement, la nouvelle recrue n’avait pas spécialement grand chose à faire de son temps.

– Bonjour, Capitaine Yûgi Mutô, que puis-je pour vous ?

Yûgi ne lui présenta pas de main à serrer, vu que le jeune homme avait les siennes prises. Cela évitait un moment de gène. Yûgi, même énervé, savait être un hôte respectable.

– Hum. Bonjour. Mon grand-père m’a légué cet objet à sa mort. Il s’agit d’un jeu ancestral chinois fort ancien et je, euh, ne savait pas trop quoi en faire.

– Si c’est pour le revendre, il faut s’adresser à l’accueil du magasin, pas à nous.

– Ah, euh, non, c’est pas pour ça que je suis venu, bredouilla le pauvre homme, confus. C’est que, depuis que je l’ai, je fais des rêves étranges. Une musique étrange, si on peut appeler ça une musique, qui résonne, des lieux bizarres, et je me réveille toujours en sursaut, avec l’impression dérangeante que chose menaçante s’approche de moi…

– Dans ce cas, intervint Anzu, c’est peut-être un psy qu’il faudrait consulter.

– Hem. Ce jeu semble effectivement suspect si vos symptômes ont bien commencé lorsque vous l’avez acquis. On va le prendre en charge et l’analyser pour voir de quoi il retourne. Vous pouvez laisser vos coordonnées à ma secrétaire ici présente ?

Anzu s’empourpra. Elle savait que cette pique était une sorte de correction pour avoir été plus que malpolie avec le client, mais quand même, elle ne s’attendait pas à un tel coup bas. Elle se demanda si le double de Yûgi – s’il existait – avait le même caractère un peu mesquin.

– Euh, hésita le jeune homme. Je préfère restait là. J’aimerais savoir ce que renferme cette urne en même temps que vous. Cette histoire me travaille beaucoup, vous savez.

Yûgi n’était pas vraiment d’humeur à ouvrir une garderie, aussi, il confia la tâche d’occuper le jeune homme durant leurs recherches à Anzu. Il ajouta que ces dernières pourraient durer plus d’une journée et qu’ils ne pouvaient en aucun cas le loger ici. Le jeune homme comprit, mais semblait déçu.

***

Yûgi avait posé l’urne sur son bureau. Son ouverture était bouchée par une petite boîte en bois et elle semblait scellée avec des cordes et autres amulettes magiques. Yûgi sentait une étrange aura émaner de l’objet, ce qui confirmait, au moins en partie, les dires et soupçons de leur requérant.

Le capitaine avait envie de l’ouvrir, une sorte de curiosité malsaine. Mais ne sachant quels dangers l’urne gardait prisonniers en son sein, il ne pouvait courir un tel risque.

Il emporta l’urne et la posa sur le bureau jonché de matériel informatique d’Otogi et Honda. Aucun d’eux ne releva la tête, plongés dans leur univers virtuel.

– Excusez-moi de vous déranger, mais est-ce que vous pourriez vous renseigner sur l’histoire de cette urne. Il s’agirait d’un jeu chinois datant d’il y a plusieurs siècles. Le propriétaire actuel est hanté de cauchemars qu’il pense liés à l’urne. Et c’est là tout ce qu’on sait.

– Je vais voir ce que je peux faire, répondit Otogi.

***

Il revint un peu plus d’une heure plus tard, l’urne dans les bras et une dizaine de pages agrafée ensemble posée dessus.

– Et voilà le rapport. Ce ne fut pas si compliqué que cela, en fait. Il suffit de savoir chercher…

– Ok, merci.

Otogi s’en fut, pressé de retourner jouer à Candy Crush Saga.

***

Yûgi regarda l’heure indiqué par l’horloge murale. La journée était passée rapidement. Il était temps de partir. Prenant sa veste, il remarqua l’urne sur son bureau. Oups. Il n’avait pas lu le rapport, enfin, pas entièrement, et le type avait dû attendre toute la journée pour rien. Il espérait qu’Anzu et Jôno-Uchi avaient réussi à lui faire passer une agréable après-midi. Vu l’heure, ils devaient tous être partis.

– C’est très facile de pénétrer dans cette base secrète, en fait.

Yûgi se retourna. C’était le propriétaire de l’urne.

– Vous !

– Oh, tu peux me tutoyer et m’appeler par mon prénom, Yûgi. Je me nomme Imori.

– Qu’est-ce que vous faites ici, Anzu a dû vous raccompagner dehors !

– Elle l’a fait, effectivement, expliqua-t-il avec un ton détaché. Mais je suis revenu. Pour toi. J’ai attendu toute la journée que tu sois seul. J’ai cru que ce moment n’arriverait jamais.

– Et qu’est-ce que vous… tu me veux ? hésita Yûgi, qui commençait seulement à s’inquiéter maintenant.

– Hé, je ne parle pas d’une attirance louche à ton égard, si ça peux te rassurer… Non, je suis fasciné par le Puzzle. Ton Puzzle. Pour le moment. L’on dit que celui qui résout l’énigme du Puzzle devient le gardien des Ténèbres… Et les Ténèbres sont mes amies, elles me chuchotent dans le noir…

Finalement, se dit Yûgi, Anzu avait eu raison en parlant de consultation chez un psy. Imori était un illuminé.

– Cette urne contient un puissant sortilège qui enferme le dragon. Si on l’ouvre, les forces occultes se libèrent, fit-il en défaisant le nœud qui liait les cordes. Et pour replacer le sort, l’urne réclame une âme. Une offrande sacrificielle qu’elle obtient à l’issu d’un Jeu des Ténèbres. Tu n’as plus le choix, Yûgi…

Une fumée rougeâtre sortait de l’urne tandis qu’Imori ouvrit la boîte en bois et en sorti un jeu de cartes poussiéreux. Yûgi crut entendre une voix inhumaine qui prononçait des mots à la sonorité étrange, mais cela ne dura pas.

– J’explique vite fait les règles ? Il y a 75 cartes. Elles sont divisées en cinq éléments et chaque élément possède cinq niveaux de puissance, numérotées de un à cinq. C’est logique. Je pense que jusque-là, tu me suis. Pour invoquer un dragon, il faut réunir trois cartes semblables, même élément, même puissance. Les cinq éléments sont, dans l’ordre, l’Eau, l’Arbre, le Feu, la Terre et l’Or. Pour les rapports de force, l’Eau nourrit l’Arbre et éteint le Feu, l’Arbre nourrit le Feu et s’enfonce dans la Terre, le Feu fertilise la Terre et fond l’Or, la Terre donne l’Or et absorbe l’Eau. Est-ce suffisamment clair ou il faut que je fasse un dessin ?

Devant l’absence de réponse de Yûgi, Imori continua :

– Pour commencer, on tire six cartes chacun. On piochera ensuite dans le tas jusqu’à se composer le jeu désiré. Les cartes que l’on jette doivent être posé face visible. L’adversaire peut éventuellement choisir de prendre cette carte plutôt que d’en piocher une dans le tas.

Yûgi restait silencieux, bien décidé à battre Imori à ce Jeu des Ténèbres. Il examina son jeu. Mis à part le symbole de l’élément et celui de la puissance d’attaque, elles se ressemblaient toutes. Il possédait deux cartes d’Or, une de niveau 2, l’autre de niveau 5, un carte de Feu niveau 3, une carte d’Arbre niveau 1 et une carte de Terre niveau 3.

Imori se débarrassa d’un Dragon d’Eau, ce qui n’intéressait pas Yûgi. Il essayait de deviner le jeu qu’était en train d’assembler son adversaire, mais ce n’était pas si facile que cela.

Il fallut plusieurs tours avant que Yûgi puisse avoir un jeu en vue. Il avait désormais deux carte d’Or niveau 2. Il espérait pouvoir piocher la troisième et dernière pour compléter son dragon. Imori continuait d’afficher un sourire narquois, ce qui agaçait fortement le capitaine. Il avait l’impression qu’il voyait clair dans son jeu. Ce qui était peut-être le cas. Après tout, il leur avait fait croire qu’il ne savait rien de ce jeu, alors, que cachait-il d’autre ?

Imori jeta une carte d’Arbre niveau 1. Yûgi la récupéra.

– Invocation des Dragons !

Une fumée noire envahit le bureau tandis que deux dragons apparurent aux côtés de Yûgi. Un Dragon d’Or à sa gauche, un Dragon d’Arbre à sa droite.

– Quels choix peu judicieux, se moqua Imori en posant ses cartes sur la table.

Ses dragons se matérialisèrent derrière lui, le premier était de l’élément d’Eau tandis que le second était de Feu. Aussitôt, le Dragon d’Eau se lança à l’attaque de l’Or, lui volant ses forces. Le Dragon d’Arbre de Yûgi contre-attaque en lui plantant des racines, absorbant son énergie vitale. Le Dragon de Feu vola à la rescousse et carbonisa le Dragon d’Arbre. La bataille était rude, chaotique et rien ne semblait joué d’avance.

Le Dragon d’Or était plus faible que le Dragon d’Eau et il succomba le premier. Le Dragon d’Arbre suivit son compagnon dans la tombe juste après.

Yûgi avait perdu.

– Mouahaha ! Le Puzzle est à moi !

Une main tentaculaire jaillit de l’urne et s’enfonça dans le corps de Yûgi comme dans du beurre ramolli au soleil et en retira son âme ; Imori avait gagné. Enfin, c’était ce qu’il croyait. Un autre Yûgi lui souriait. Il avait l’air plus calme, plus gentil, limite bête et naïf. Il semblait également que sa coupe de cheveux était différente, mais il n’arrivait pas à saisir en quoi. C’était peut-être qu’une impression.

– Oups, fit-il, essaie encore !

– Urks !

Yûgi et Imori avait chacun à nouveau six cartes en main. Nouvelle partie, nouvelle donne. Yûgi étudia attentivement son jeu. Il ne pouvait pas se permettre de perdre une deuxième fois. Il ne savait pas si l’urne pouvait digérer deux âmes conjointement, mais dans le doute, il devait gagner.

Il était plutôt content des cartes qu’il avait en main. Il possédait déjà deux cartes de Dragon de Feu de niveau 4. Pour le reste, il ne voyait pas encore quel deuxième Dragon il pouvait essayer de rassembler. Il verrait en fonction des cartes qu’Imori allait poser sur la pile de défausse.

Celui-ci ne semblait plus aussi sûr de lui et était crispé sur sa chaise. Il était surpris par l’apparition d’un autre Yûgi, mais cela confirmait son envie de s’emparer du Puzzle et des forces obscures qu’il renfermait.

Après plusieurs tours de jeu, Yûgi commençait à deviner la stratégie de son opposant. Il mettait de côté les cartes de Terre et de Feu. Il devait chercher à se faire un jeu d’Arbre et d’Eau. Lui-même devait essayer de lire le futur jeu de Yûgi et tenter de réunir les cartes qui le battrait. Et cette fois, Imori invoqua ses dragons avant Yûgi.

Presque comme prévu un Dragon d’Eau et un Dragon d’Or firent leur apparition. De niveau 3 et 4 respectivement. Un tour de jeu plus tard, Yûgi put sortir les siens du Néant originel. Ses deux dragons, de Feu et de Terre, faisaient face à ceux d’Imori, immobiles en attendant le coup d’envoi.

– Vas-y Dragon d’Eau, détruit-moi son Dragon de Feu ! cria Imori, sûr de sa victoire.

Des trombes d’eau surgirent en direction du pauvre dragon de Yûgi, étouffant ses flammes. Mais le Dragon de Terre surgit, fissurant le sol et faisant disparaître l’eau dans ses profondeurs. Le Dragon d’Eau fut entraîné, alors même que le Dragon d’Or d’Imori tentait de l’aider. Trop tard. Le Dragon de Feu tourna en spirale autour de ce dernier et, dans une colonne de flammes étincelantes, le réduisit en métal fondu.

– Naaaan, s’écria Imori, conscient de l’horreur de sa défaite.

– Si. Tu as perdu. Et maintenant, c’est le Jeu de la Sanction, Imori !

De l’urne jaillit la même main décharnée. Cette fois-ci, elle plongea en Imori et en ressorti son âme. Celle de Yûgi s’échappa de l’urne et retourna dans son corps. L’enveloppe physique d’Imori était désormais abandonnée telle une poupée taille humaine.

Yûgi rangea les cartes dans leur boîtes, la plaça au-dessus de l’urne et remis les cordes comme elles étaient avant. Il espérait que cela suffirait à sceller le sortilège maléfique.

Dragon Cards game

Il se leva et regarda son bureau. En l’état, c’était désastreux. Il pataugeait dans quelques centimètres d’eau et le sol était jonché de papiers humides. Des branches flottaient çà et là, à moitié calcinée. Le plafond était carbonisé sur un large cercle noirâtre qui fumait encore. Des fissures zébraient le sol et le mur en un réseau anarchique. Une flaque de métal était en train de se solidifier lentement à quelques pas de lui, subissant une trempe dans l’eau froide. Yûgi n’osait imaginer les dégâts possibles si ce jeu avait été ouvert en extérieur. Si la force occulte était relâchée sur le monde.

Il rangea l’urne des Dragons dans la Réserve, une gigantesque armoire murale contenant une centaine de cases sur d’innombrables colonnes et rangées. Il en ouvrit un, plaça l’urne à l’intérieur et le referma. Sur un écriteau, il indiqua le nom de ce qu’il venait d’entreposer là. Cette chose n’en sortirait plus jamais.

Pour l’heure, il était temps de partir. Il laissa un mot pour Jôno-Uchi au cas où ce dernier arriverait avant lui le lendemain matin. Il avait du ménage à faire…

**********************

Deuxième chapitre imprévu. Celui-là, il était finalement OBLIGATOIRE, puisque j’adore ce double chapitre dans le manga, avec le jeu incompréhensible des dragons chinois. Et puis, ça m’a permis de mettre entre parenthèse la trame principale pour dévier un peu sur le type de jeu dangereux qui est la raison d’être de Fameginkgo.

Contrairement au manga, j’ai inversé les duels et c’est, pour une fois, Yûgi qui sauve la mise à son double. J’ai aussi changé les Dragons, inventant les deux duels sans trop me référer au manga puisque les règles sont plutôt simples, une fois qu’on a bien le diagramme en tête.

Concernant le Nanotruc, je n’ai rien écrit depuis une semaine. En fait, je détaille un peu plus mon plan pour les derniers chapitres, parce qu’une phrase-clé, ça ne suffit malheureusement pas toujours. Après, c’est comme ça qu’un chapitre sur Bakura disparaît, snif. Oups, spoiler. (Ou pas, vu qu’il ne sera jamais écrit.)

Prochain chapitre : Kaiba, le retour !

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