Bilan manga 2022

Quoi, il y a eu une année 2021 ? J’sais pas, pas au courant, et si on passait à autre chose plutôt que de chercher à savoir ce qu’il s’est passé pendant cette année de hiatus ? hein. oh.

Voici donc mon bilan alphabétique des mangas commencés en 2022. Il y aura quelques « vieilleries » ou des titres sortis en 2021 mais débuté plus tardivement du coup. Pas de fins de séries, même s’il y en a eu des marquants (Nos temps contraires chez Akata ou la deluxe de Hikaru no Go chez Delcourt/Tonkam par exemple). 2022 fut une année bien remplie en achat, neuf ou occasion, mais aussi – pour la 1ère fois !- en vente. Eh oui, grâce à un défi de lecture, pas mal de relecture m’ont permis de décider du sort de certains titres. A un moment, le manque de place force à faire des choix… J’espère continuer sur cette lancée en 2023.

Je précise entre parenthèse le nombre de tomes que j’ai lu, si le titre est en cours et l’éditeur vf.

17-21 & 22-26
(2 one-shot, Kazé Manga)

Fort du succès de Chainsaw Man, Kazé nous propose les œuvres de jeunesse de Tatsuki Fujimoto et c’est pas forcément génial. Y a de bonnes idées, on voit parfois des prototypes d’idées qui resserviront dans ses titres plus récents, mais il y a aussi malheureusement des trucs un peu gênants/glauques (euphémismes). L’obsession pour la nudité de gamines à peine pubère, notamment. Eeuh ? Cela a quelque peu terni l’image que je me faisais du mangaka et de ses œuvres.

A tire d’ailes
(one-shot, Noeve Grafx)

Autrice inconnue au bataillon jusque-là, Ikuko Hatoyama s’était quand même faite remarquée grâce à la beauté de ses couvertures. L’intérieur ne déçoit pas. Un récit un peu étrange mais au style léché. Pas un coup de cœur mais pas loin. L’édition de Noeve Grafx est sublime.

Bienvenue au café des chats !
(one-shot, NaBan)

Après Demande à Modigliani!, Ikue AIZAWA revient chez NaBan pour ce court récit fait de petits chapitres tout mimis. L’histoire est résumé dans le titre, et si chaque historiette est indépendante, un petit fil rouge apparaît pour offrir une conclusion satisfaisante. Bonne pioche.

Box
(1 tome/3, Le Lézard Noir)

L’auteur de Shiori et Shimiko est de retour pour un court manga bien intrigant, avec des puzzles et énigmes tout partout. Un véritable page turner. A voir comment il pourra faire durer le suspense encore 400 pages.

Chroniques des 7 cités
(2 tomes/5, Noeve Grafx)

L’autrice de Veil aux dessins et le scénariste de Arslan pour l’histoire, voilà un beau mélange. Chaque tome raconte une bataille différente entre deux (ou plus ?) des sept cités du titre. Tout plein de stratégies militaires des deux côtés, c’est prenant et vivant. Seul défaut, le rythme de sortie. J’espère au moins deux tomes en 2023 ?…

Creepy Cat
(1 tome/4, Vega-Dupuis)

Récit tout en couleur et en 4-koma, donc ça ne devrait pas trop vendre en France, malgré l’aspect chat + Halloween. Le titre de COTTON Vallent part rapidement dans des délires bien au-delà de ce que je m’attendais. Ce n’est pas juste un chat fantôme, mais vraiment un chat creepy, dans une maison hantée, avec des voisins étranges et un policier sexy. Notre pauvre héroïne va en vivre des aventures farfelues. Bien aimé, mais bien content aussi que ça ne fasse que 4 tomes, finalement.

Criminelles fiançailles
(4 tomes/7, en cours, Pika)

Un point de départ glauque mais en même temps, qu’attendre de deux familles de yakuza qui veulent s’unir par un mariage arrangé entre deux frappadingue ? Le dessin est sympa, le récit dévoile une relation toxique qui ne va pas en s’arrangeant. Pour le moment, je suis tout ça avec plaisir.

Dai dark
(3 tomes/5, en cours, Soleil)

La grande Q. Hayashida revient avec son dernier titre en cours. Si l’édition de Soleil est finalement fidèle à la version japonaise, mes craintes se sont avérées : 1) prix prohibitif qui ne va pas aider les ventes (12€ pour un petit format à cause des pages couleurs en plein milieu et de la jaquette transparente -très fragile d’ailleurs…) et 2) la traduction de Sylvain Chollet qui trouve des jeux de mots partout même quand il y en a pas en vo et fait des références à des trucs que lui seul connaît juste parce que la sonorité est rigolote. Heureusement que la mangaka parvient tout de même à livrer un récit aussi prenant que Dorohedoro, même si l’aspect SF n’est finalement pas si primordial tant les dessins et décors rappellent le chaos organique de son œuvre précédente.

Elegant yokai apartment life
(3 tomes/25, en cours, Noeve Grafx)

Une tranche-de-vie fantastique qui se bonifie avec les tomes. Si le volume introductif est sympa sans plus, la suite étoffe la galerie de personnages et donne des enjeux. On a aussi une belle histoire d’amitié (ou plus ?). Le tout pour un tout petit prix (même pas 4€ !). Affaire à suivre !

Fool Night
(3 tomes/5, en cours, Glénat)

Tout le monde en disait du bien sur Twitter donc voilà. De bonnes idées, une belle patte artistique, mais le tome 3 se perd un peu en développant d’autres récits annexes (même très annexes pour le moment). On sent que tout cela va être amené à se rejoindre, que l’auteur étoffe son récit, mais la direction est encore floue. Moins emballé que prévu, mais je vais continuer à suivre.

Heaven’s Design Team
(3 tomes/8, en cours, Pika)

Un titre qui était sur ma wish-list d’anniversaire en je ne sais plus quelle année. Merci Pika ! C’est un récit très inventif autour d’une équipe d’anges qui doit répondre aux commandes du plus exigeant des clients : Dieu ! En mode, « et le 7ieme jour, il délégua ses responsabilités ». Même si on peut craindre que ça devienne lassant, pour le moment, ce n’est jamais répétitif, toujours amusant et instructif. Je recommande chaudement !

Hoshin – L’investiture des Dieux
(23 tomes, Glénat)

Merci eBay. Glénat n’ayant toujours pas l’envie de rééditer le shonen fleuve de Ryu FUJISAKI. Je craignais l’annonce d’une perfect dans les semaines suivant mon achat, mais toujours rien. Ouf. Pas le choix de prendre l’ancienne édition, avec les vieilles pub’ et tout. Heureusement, c’est la version qui a des jaquettes. Ouf. N’empêche que le lettrage avec les onomatopées à l’américaine qui cache toute l’action, ça a bien mal vieilli. Snif.

Hozuki le stoïque
(3 tomes/31, Noeve Grafx)

Récit fleuve que l’on n’espérait plus en France, voilà que Noeve nous l’offre à petit prix. Miracle. En 3 tomes, Natsumi EGUCHI a réussi à brosser le portrait d’un fonctionnaire des Enfers bien rigolo, grâce à son caractère de cochon et son patron souffre-douleur. La bonne brochette de personnages secondaires, et récurrents, offrent des scènes rigolotes. Une bonne comédie dont on espère que le soufflet ne retombera pas trop vite.

La maison des Maiko
(2 tomes/21, en cours, Noeve Grafx)

Un récit de tranche-de-vie très agréable qui nous fait découvrir le monde des Maikos (apprenties geisha) au travers de deux héroïnes aux destins croisés, Kiyo et Sû. Touchant, ambiance chaleureuse, pas de coups bas ou d’esprit de compétition… Une lecture apaisante. L’aspect culinaire n’est pas anecdotique, et contrairement aux apparences, c’est bien un shonen (?). Comme quoi, la classification…

La sorcière aux champignons
(3 tomes/4, en cours, Glénat)

Mignon petit shôjo par l’autrice de L’académie Alice. Tachibana IGUCHI nous propose ici un conte très kawaii, mais qui sait s’assombrir en temps voulu. Les bonus sont tellement nombreux qu’ils font partie intégrante du manga et dévoilent un univers pensé dans les moindres détails. A tester !

Le Molosse
(one-shot, Ki-oon)

Ki-oon continue sa collection Lovecraft avec l’un des plus vieux récit de Gou TANABE. Deux histoires dans ce tome, plutôt bien prenante, avec toujours la mise en scène bien cauchemardesque du mangaka. Pas mes récits préférés cependant.

Look Back
(one-shot, Kazé)

Un one-shot dans lequel Fujimoto se projette au travers de ses personnages. On sent l’évolution de l’auteur et la beauté de ses traits quand il n’est pas obligé de rendre 20-30 pages par semaines. Très bonne lecture pour le coup !

Millenium Darling
(2 tomes/3, en cours, NaBan)

Midori IWASAWA signe un titre aux allures rétro. Et j’ai pas du tout commencé ce manga parce que le titre m’évoquait les Objets du Millénium de Yu-Gi-Oh! … Quoiqu’il en soit, ce shonen d’aventure/sf avec la petite touche de bromance (BL ?) devrait plaire au plus grand nombre, donc n’hésitez pas à essayer le 1er tome ! Le deuxième volume confirme la bonne première impression en développant davantage l’univers et ses personnages. Si le t01 pouvait paraître un peu brouillon maladroit et trop précipité, l’autrice prend le temps de peaufiner son récit et montre qu’elle a de la réserve. Hâte de lire la suite.

Miroirs
(one-shot, Kazé)

Un titre sur Chanel avec la dessinatrice de The Promised Neverland, Posuka DEMIZU ? J’étais intrigué. Au final, c’est joli, mais seule la dernière histoire fait mouche, car suffisamment longue pour être correctement développée. Les deux autres… anecdotiques. Dommage.

MMA – Mixed Martial Artists (All Rounder Meguru)
(2 tomes/19, Pika)

Alors que Panini avait stoppé la publication en 2011 après seulement 3 tomes, revoilà la série de Hiroki Endo chez Pika, avec une nouvelle traduction et de nouvelles couvertures pour les deux premiers tomes (mais pas pour le 3ième, je ne comprends pas la décision).

Alors, est-ce que Paninul s’est fait « piké » l’auteur après le succès tonitruant de la réédition d’Eden ? Mystère. On espère que cette fois, le titre ira jusqu’à sa conclusion (il reste 17 tomes).

Neon Genesis Evangelion
(3 tomes/7, Glénat)

La réédition en Deluxe/Perfect/Whatever me permet de découvrir l’adaptation manga de l’anime culte. Beaucoup de polémiques sur le produit (où est la barre noire sur le dos). Le début est pour le moment fidèle à l’anime, même si je ne m’en rappelle pas en détail. La fin du tome 3 m’a traumatisé.

Primal Gods in Ancient Times
(3 tomes/5, en cours, Vega-Depuis)

Titre qui était attendu pour ma part car issu du Harta (Gloutons et dragons, Dans le sens du vent, Bride Stories…). Au final on a un récit très malin, qui joue pas mal avec l’espace-temps et le 4e mur pour impliquer son lecteur. Beaucoup d’inventivité donc, et une quête pour le moment prenante, qui devrait offrir encore pas mal de rebondissements. Le style de Kenji TSURUBUSHI est à la hauteur, avec un soin particulier pour les designs des dieux, dans leurs différentes formes. On plonge vraiment dans la mythologie et le mysticisme de ce Japon d’un ancien temps. Je recommande chaudement.

Secret Reverse
(one-shot, Panini)

Kazuki Takahashi réalise son rêve en signant un partenariat avec Marvel. Pour l’occasion, Spiderman et Ironman affrontent un génie du jeu japonais. Assez inspiré niveau design de monstre, mise en scène et colorisation, cela manque quand même de temps pour développer les enjeu et le background qui nous est exposé de la manière la plus basique possible (les méchants dévoilent leur plan à l’humain manipulé en mode « récap », pas super naturel).

The Dovecote Express
(one-shot, Noeve Grafx)

Après A tire d’ailes en début d’année, Noeve Grafx retrouve Ikuko Hatoyama pour un nouveau court récit, encore plus étrange que le précédent. Il faut se laisser embarquer dans ce voyage en train des plus fantasmagoriques, entre métaphores visuelles et réalisme cruel.

The Five Star Stories
(2 tomes/18, en cours, Noeve Grafx)

Evénement improbable, la publication de ce mastodonte de la SF en manga. En cours depuis plusieurs décennies avec des sorties sporadiques, Noeve Grafx nous gâte avec une édition magnifique et pour le moment régulière. L’univers semble dantesque et le peu que l’on a l’effleure à peine. Rigolo les bonus du tome 2 en mode catalogue de mode, tout en spoilant allégrement des événements à venir (?).

The night beyond the tricornered window
(4 tomes/10, Taïfu)

Seule nouveauté yaoi cette année pour moi (oui, j’ai pas encore pris Double Mints). Bonne idée de sortir les deux premiers tomes ensembles, car le récit tarde à prendre ses marques, et l’intrigue s’étoffe réellement dans son deuxième volume.

Toilet bound Hanako-kun
(10 tomes/19 + un tome 0, en cours, Pika)

Nouveauté de 2021, mais j’ai attendu quelques tomes et de bons échos pour me lancer. Résultat, je suis conquis et c’est l’une des série dont je ne rate pas la sortie le jour j. Le style de Aidairo foisonne de détails, et la célèbre légende urbaine des 7 mystères du lycée prend ici une toute autre envergure. Un bon shônen qui sait alterner entre humour, action et passage plus sombre, avec une galerie de personnages attachants.

Ushijima – L’usurier de l’ombre
(10t/43, tous sortis chez Kana)

Cela faisait un bon bout de temps que je m’intéressais à ce titre, mais sans le trouver en rayon. Une occasion à fait que. C’est un titre violent et immoral, avec des personnages peu sympathiques. Pour le moment le seul aspect positif d’Ushijima, c’est qu’il a des lapins mignons. C’est intrigant.

Chaque arc narratif raconte les déboires et la misère de personnes qui s’enfoncent dans une spirale de déchéance, et finissent mal, voire mortes. Définitivement pas à mettre entre toutes les mains.

Niveau édition, un peu lassé du rappel à chaque tome de la signification des termes japonais (yamikin : usurier pratiquant des taux excessivement élevés auprès de débiteurs trop endettés pour pouvoir s’adresser à des organismes de crédit officiels, pardon mais au bout de 10 volumes, j’ai compris). Je comprends même pas le choix de garder ce terme quand on a le même mot en français, d’ailleurs présent dans le titre ?? A côté de ça, faut absolument traduire « bentô » en « casse-croûte ». Vraiment… Bref.

Utsubora
(1 tome/2, Akata)

Surprise de cette fin d’année, Akata nous propose de retrouver Asumiko Nakamura dans un registre autre que le BL. Enfin, depuis le temps qu’on l’attendait ! On retrouve le style fin et élégant de l’autrice, dans un récit policier nimbé de mystères. Entre plagiat et gémellité, chantage ou romance interdite, et meurtre ou suicide ?… Vivement la suite – et donc, fin.

Wakusei Closet
(2 tomes/4, Noeve Grafx)

J’étais intrigué par ce titre, mais sans extrait, difficile de savoir si ça en valait la peine. Finalement, oui. Un bon récit de suspense sur des enfants entraînés dans un monde cauchemardesque mais réel pendant leur sommeil. Hâte d’avoir la suite, svp Noeve.

Wandance
(2 tomes/9, en cours, Noeve Grafx)

Deuxième titre de dance chez Noeve, cette fois-ci plus urbain. On sent la passion de COFFEE, avec le soucis du détail qui va jusqu’au partage de sa playlist. Kaboku, le héros de ce récit, va trouver une nouvelle façon de s’exprimer via la dance, et, peut-être, la fameuse liberté à laquelle il aspire ?

Yasha
(2 tomes/6, Panini)

Surprise de la part de Paninul suite au succès de la réédition de Banana Fish. Cool de revoir Akimi YOSHIDA, également autrice du discret Kamakura Diary chez Kana (que Panini ne cite même pas…). Après la mafia de New York et les toasts à la blanchaille de Kamakura, voici les scientifiques (plus ou moins fous) de Yasha. Avec encore de la baston et des fusillades. Récit bien mené, mais quand même surpris par le simili retcon en plein milieu du tome 2. Y a des trucs qui étaient pas prévus dès le début et ça se voit un peu, Mme Yoshida, hein oh. Très bonne lecture malgré tout, et une édition de bonne facture même si j’aime pas spécialement les gros pavés rouges.

2 réflexions sur « Bilan manga 2022 »

  1. Mon Dieu ! Ce blog est encore en vie ! ← a reçu les news dans sa boîte mail
    Bonne et heureuse année à toi, plein de manga, plein de Yugioh! partout, de la santé, etc…
    En ce qui concerne Secret Reverse, je l’avais acheté et lu en anglais : les dessins (en couleur !!) de Kazuki Takahashi sont au top (Huuu Tony Stark est trop sexy ♥) mais cela manque effectivement « de temps » pour un scénario plus approfondi, c’est dommage… Enfin, on s’en contentera !

Laisser un nyan !

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s