Si vous suivez ce blog depuis suffisamment longtemps, vous avez dû remarquer mon amour des chats et de Cartox, la mascotte de Yotsuba &! (entre autres). Les japonais ont un don inné pour la création de petites choses kawaii qui me font craquer (comme mon porte-monnaie). Dans le vaste domaine des chats, je suis servi : Nyanpire, Chi, Donyatsu… Je pensais naïvement que ça s’arrêterait là…
Archives du mot-clé Chat
[Semaine du shôjo] Setona Mizushiro
« Quelle est la meilleure mangaka shôjo et pourquoi ? »
C’est la question qui a été posé à nos blogueurs (et blogueuses) par les instigatrices de la Semaine du shôjo. Pour cette année 2014, je participe (d’où l’article). Et vous pouvez trouver ma réponse dans le titre, au risque inévitable de détruire tout suspense. Désolé.
Liebster Award
En ce dernier jour de l’année, j’ai la joie de vous annoncer que Heaven Manga a été nominé pour les Liebster Awards., décerné par Little Cloud. Incredible (en anglais dans le texte). Mais qu’est-ce donc ? vous dites vous quand, comme moi, vous découvrez la nouvelle dans les commentaires de l’article Find Yotsuba.
Peut-être connaissiez-vous ces Liebster Award avant, pas moi. Je résume donc : il s’agit d’une « récompense » pour mettre en avant des petits blogs (moins de 200 abonnés) qu’on aime beaucoup beaucoup. Le reste fonctionne comme une chaîne (ah, la bonne époque des spams msm/facebook/rayer la mention utile). En effet, il va falloir que je désigne 11 blogs (?) après avoir répondu à 11 questions et révéler 11 autres faits sur mon humble personne. Faudrait donc que je donne à mon tour 11 questions à ces 11 bloggeurs, et ainsi de suite, ad vitam aeternam (en latin dans le texte).
Comme je suis gentil tout ça, je vais plus ou moins jouer le jeu, après tout, je suis sûr que ça vous amuse, vous. Les questions sont en anglais, les réponses en français.
1) If you had to describe yourself in three words, what would they be?
Nyan. Parce que j’aime les chats. Même sous forme de chats-beignets. Miam et nyan !
Patient. Parce que j’attends toujours quelque chose : qu’un manga soit édité, qu’une figurine sorte (il arrive quand mon Marik, hein, quand ?), qu’un cours se finisse, qu’un exam s’arrête, qu’un stage commence…
Silencieux. Parce que je ne cause pas beaucoup, que je suis plutôt du genre à écouter, que je retweet plus que je ne tweet.
2) Why did you start blogging?
Ça remonte à loin, mais je pense que c’est parce que, à l’époque, je devais croire que j’avais des choses intéressantes à dire. La bonne blague.
Ou alors je m’ennuyais. Possible, aussi.
3) What’s your favourite anime or manga character and why?
Bakura Ryo (Yu-Gi-Oh) because he’s the best evil of all time.
4) Who is your biggest inspiration in life?
Mon chat : il passe son temps à dormir et ne rien faire et pourtant tout le monde l’aime.
La preuve.
5) Do you think being an introvert or extrovert is more advantageous as a blogger?
Nope.
6) If you enjoy books, what’s your favourite genre?
Fantasy.
7) What’s the most important lesson you’ve learned thus far?
Euh… (Ceci est une leçon)
8) If you were a superhero, what superhero name would you take?
Super Bobo. Ou un truc du genre.
9) During a zombie apocalypse, what weapon would you go for?
Un bazooka. Si j’en trouve un.
10) Do you prefer sweet snacks or salty ones?
Des trucs salés. Comme les chips, ou encore, les chips.
Un exemple.
11) Where do you see yourself in three years?
Je suis actuellement incapable de me projeter dans un avenir aussi lointain, vu que je ne sais déjà pas où je serais en stage dans un mois. Hashtag #PANIQUE
Voilà, maintenant, je dois « révéler » 11 trucs sur moi, ma vie, mon oeuvre. Mais bon, on va s’arrêter là, parce que je n’ai pas vraiment envie de continuer cette chaîne infinie qui se répand de blogs en blogs comme la Peste Noire. Brrr.
Allez, on se revoit prochainement pour un bilan du Nano (si, si j’y travaille).
Blog de Noël.
La période est propice à la joie et à la bonne humeur, alors que les fêtes de fin d’années approchent et que l’ambiance de Noël se fait plus présente. Et donc, pour la première fois depuis l’existence de ce blog, voici un thème spécial Noël, avec des chats-donuts, de surcroît !
Car le succès de ces petits trucs trop mimi est tel que Algernon, le concepteur des figurines et des straps issus du manga, a décidé de vendre des versions pour Noël, une rouge et une verte, évidemment. C’est donc ces deux toutes petites et mignonnes figurines qui servent de bannière ici. Chouette.
Les liaisons covalentes, ça gère la fougère (paraît-il)
Tout le monde sait que, en tant qu’étudiant, mon plus beau rêve est d’obtenir ma licence (et ensuite éventuellement le master, mais j’ai encore du temps devant moi). Comme vous le savez peut-être, ou comme vous allez le savoir bientôt en lisant cette phrase jusqu’au bout même si celle-ci s’avère plus longue que ce vous croyiez en la commençant, je suis en chimie. Même s’il me reste encore de la physique (youhou, des ondes sinusoïdales périodiques, incroyables !), et des mathématiques (trop classe ! une matrice jacobienne !). Si tout cela vous semble étranger à notre univers, semblant provenir d’un lointain espace, encore inconnu et peuplé de mystères tous plus bizarroïdes les uns que les autres, ne vous inquiétez pas c’est normal. Ça m’a fait pareil, en début d’année. Depuis, je survis tant bien que mal dans ce monde de scientifiques fous.
Boum !
~Ce qu’on obtient avec quelques scientifiques fous~
Mine de rien, ça me plaît bien tout ça, surtout les règles de sécurité, en TP de chimie, qui te disent clairement ce qu’il faut faire si tu veux faire exploser le labo. Cool. Et puis, faire des mélanges de produits chimiques pour déterminer la composition d’un solide soluble ou non grâce à des changements de couleurs, c’est marrant. Surtout une fois toutes les solutions mélangées dans le bécher-poubelle, on obtient souvent des trucs, euh, étrange, voire moche (et puant). ._.
Bref, je ne pense pas que ça vous intéresse follement (mais sinon, prévenez-moi, je pourrais vous décrire plus en détail mes amusantes heures de TP). Donc, passons à la suite, sans plus attendre. Je connais votre impatience.
Le premier semestre fut court, quatre mois, et le deuxième va l’être tout autant. Mais le pire, ce fut l’emploi du temps, avec de longues journées (8h->19h). Harassé par tant de travail, je n’en pouvais plus de ces semaines qui passaient bien trop vite pour avoir un peu de temps libre. Un cercle temporel qui me paraissait sans fin. Quoiqu’en fait, si, une seule fin m’était possible : le Gouffre des Partiels.
Avec une « semaine » de révision, de fait, 4 jours (comme la « semaine » de « vacances » : un week-end, un jour férié, plus deux jours bonus), ce fut galère de gérer le vrai/faux planning que je ne m’étais pas préparé. Surtout avec la chimie, où les profs d’organique, de thermocinétique et d’inorganique (eh oui, trois matières en deux heures) ne savent vraiment pas gérer la durée de leurs sujets. Toujours trop long. Pour le tout dernier exam (juste le lendemain, physique), j’étais bien soulagé d’avoir une journée de pause (un après-midi et le lendemain matin, le partiel étant l’aprèm). Les révisions furent intenses, surtout aux derniers instants, les heures fatidiques approchant !
Les vacances furent un havre de paix…
Les résultats du premier semestre ont commencé à tomber dès la rentrée, sombres nouvelles pour certains, soulagement pour d’autres. Je ne fais partie d’aucune de ces catégories, puisque je savais que j’avais mon semestre, au vu des résultats des contrôles continus. Sauf grosse et mauvaise surprise, c’était dans la poche. En fait, une seule note en dessous de la moyenne : chimie inorganique, matière que j’ai torchée par manque évident de temps. Mais j’ai suffisamment réussi les autres pour avoir une bonne moyenne.
Donc je suis content, j’ai mon semestre, le Soleil de Normandie brille autant que faire se peut, tout va bien ! =) Allez, c’est reparti pour un semestre de 4 mois ! Et je commence les contrôles continus dans même pas deux semaines, youhou…
Bonne chance et bon courage à ceux et celles qui sont en examens ! Et pas trop de stress avant les résultats !
Hiroyuki Asada – un petit article vite fait
Quand j’ai vu sur wikipedia que Hiroyuki Asada, l’un des dessinateurs le plus talentueux de sa génération, aimait les chats, je me suis dit qu’il était tant de faire un article là-dessus, vu qu’on partage un point commun. Je veux dire, sur lui, sa vie, son oeuvre, pas sur les chats.
Comme l’image ci-dessus le montre, 2011 va être sa vingt-cinquième année en tant que mangaka, et la Shûeisha compte bien marquer le coup. Ainsi, deux magnifiques artbook vont sortir en début d’année, l’un consacré à Tegami Bachi et l’autre sur ses anciens travaux.
La carrière de Hiroyuki Asada a véritablement commencé à décoller avec I’ll, manga en 14 tomes édité par Tonkam (après un début avorté chez Glénat). Série que je n’ai pas, que j’aimerais avoir, mais qui va être difficile à se procurer, la plupart des tomes étant en rupture de stock. Me reste le marché de l’occasion.
C’est en mai 2005, grâce au numéro 5 du magazine Mangajima, que je fais connaissance avec le trait si beau de Hiroyuki Asada. A ce propos, il est dommage que ce magazine ait disparu avec son sixième numéro, vu que je prenais beaucoup de plaisir à le lire…
I’ll, c’est du basket, mais pas que. Un peu comme Real, dans lequel y a du basket, mais pas que. L’article de Gloinn montre que le manga de Hiroyuki Asada se centre plus sur ses personnages et leurs ressentis face à la vie que sur les matchs de basket, ceux-ci étant plutôt courts. Ne l’ayant pas lu, je ne peux pas juger.
Depuis, ben j’ai pas du tout avancé dans ma recherche des tomes de I’ll.
Par contre, j’ai commencé Letter Bee, nouveau titre de l’auteur, toujours chez Shûeisha (Square Jump), mais chez Kana en France. Et je retrouve son monde bleu/violet dans les courtes nouvelles présentes dans la série Robot, éditée très lentement par Glénat (et qui n’est pas présente dans mon Bilan manga parce que j’ai tendance à l’oublier).
On peut dire qu’il sait se diversifier. Entre I’ll et Letter bee, il y a quand même une foule de différences, à commencer par l’ambiance, l’univers, le réalisme, et j’en passe.
Letter Bee, c’est l’histoire de Lag Seeing, jeune orphelin vivant dans un territoire étrange et peuplé de insectarmures, monstres géantes et forcément féroces. Dans ce monde de nuit éternelle, les facteurs n’ont pas la vie tranquille. Là-bas, La Poste n’existe pas. A la place, on a une Ruche postale, au centre du continent, et les facteurs sont dénommés Letter Bee (d’où le titre du manga). Evidemment, le but du héros est d’en devenir un, pour retrouver son idole, Gauche Suede, également Letter Bee. C’est sûr, c’est pas en France qu’un gamin aurait pour rêve de devenir facteur…
A partir de ce point de départ plutôt banal, Hiroyuki Asada nous plonge dans un univers merveilleux, où l’histoire se révèle plus compliqué qu’elle n’en laisse paraître. Le tout reste une lecture divertissante, le minimum que l’on demande à un shônen. Mais sublimé par le trait de l’auteur, qui maîtrise à la perfection le contraste noir/blanc, Letter Bee devient vite l’un des meilleurs shônen à sortir en France. Reste juste à savoir si l’on pourra supporter encore longtemps les pleurnichements de Lag…
En vingt-cinq de carrière, Hiroyuki Asada aura eu le temps d’explorer différents genre, tout en restant dans le shônen. Et si je ne parle que de Letter Bee et de I’ll, c’est principalement parce que ce sont ces deux oeuvres les plus longues, les plus connues, et les seules à être parvenues en France. Du coup, écrire sur le reste m’est impossible…
Sur ce, je retourne lire Banana Fish, dont la présentation de Tonisugi dans ce même Mangajima m’avait donné envie de découvrir cet étrange shôjo. Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre !