Beelzebub est la grosse nouveauté Kazé de mois d’avril. Après le shôjo Amatsuki le mois dernier et avant le seinen Sprite le mois prochain, je continue à ne commencer principalement que des manga Kazé…
Rappelez-vous, je vous en ai déjà touché quelques mots, il y a deçà fort fort longtemps…
Le pitch ?
Tatsumi Oga, jeune lycéen mais surtout délinquant tyrannique, se retrouve un beau jour (= temps ensoleillé) tuteur d’un nourrisson très spécial : Beelzebub IV…fils du Roi des Démons et accessoirement destiné à détruire l’humanité (rien que ça).
Si le très court synopsis que vous venez de lire vous paraît diablement (haha) sérieux, il n’en est rien dans les (nombreuses) pages du manga. Bientôt onze tomes, un anime, un tome 9 sorti en deux éditions, on peut dire que le succès grandissant de la série au Japon est mérité, vu l’habile cocktail servi par l’auteur, juste de quoi toucher un large lectorat. Et Kazé doit espérer un tel succès en France, surtout pour le premier titre issu du Shônen Jump dans leur catalogue.
Vous avez bien vu la belle image d’une barge complètement tarée et dérangée, juste ci-dessus. Non ? Ben, regardez-la encore. Voilà, c’est bien (quelle obéissance!).
Maintenant, je vous informe que ceci n’est qu’un bref aperçu de la graine de folie qui pousse en chacun des personnages ! Oui, ils sont tous, je dis bien TOUS aussi z’arb que cette fille que vous verrez aux alentours du tome 7 (moi, un traître ? ça fait redite, non ?).
A part ça, cet intelligent shônen mêle, en vrac, un bébé souvent trop choupi mais parfois méga-destroyer (*w*), une nounou gothic-lolita pour les fans de moé (l’accent, c’est pour aider à la prononciation, parce que je suis gentil, moi), un héros voyou adepte de la baston pour les fans de violence, des sportifs (pour les fans de sport, avais-je vraiment besoin de préciser), des démons, les pouvoirs démoniaques qui vont avec et plein de trucs bien.
Bon, pour l’instant, premier tome acheté et lu, et oui, comme le dit l’auteur le genre « diabolique-racaille-éducation-panique manga » est un mélange totalement étrange, mais efficace. On ne s’ennuie point à la lecture de ce premier opus, bien sympathique, et incroyablement déjanté. L’histoire avance vite, sans trop de raccourcis faciles, mais avec une aisance bienvenue (on ne chipote pas trois heures sur un simple détail, c’est cool).
Seul le dessin pêche un peu. Non pas qu’il soit hideux, affreux ou pire. Mais plutôt que le trait de l’auteur, quoiqu’agréable, n’a rien de transcendant. Mais bon, cela n’enlève rien au plaisir de lecture, c’est juste une remarque en passant.
Sinon, si je devais faire une comparaison entre les deux shônen entamés cette année:
Beelzebub > Nura.