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Bilan Manga 2012 (3)

Pour cette troisième mais pas dernière partie de cette non-trilogie qu’est mon Bilan Manga 2012, je vais me permettre de déverser toute ma haine et ma rancoeur ! Mouahahahaaaaa !

Hem.

Oui, y a des manga qui déçoivent. Des manga qui, démarrant bien, se perdent en route. Et s’égare tellement qu’on sait pertinemment qu’ils ne retrouveront jamais le droit chemin. Chaque année, je crois pouvoir y échapper. Chaque année, des mangaka s’efforcent de me surprendre. Dommage pour eux, mais va falloir que j’arrête les frais, hein.

Vous voulez la liste ? La voilà !

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Bilan Manga 2011 (5)

Voici enfin l’avant-dernière partie de ce long Bilan Manga 2011. Et on va rester dans le positif, avec une présentation des titres que j’attendais suite à leur annonce, et qui n’ont pas été décevant !

Manga - Manhwa - All Rounder Meguru Vol.3

All Rounder Meguru est la nouvelle série « par l’auteur d’Eden« , même si l’auteur a semble-t-il changé de nom entre deux. Quel boulot de pro chez Paneuneu. Heureusement, l’édition ne fait pas tout, et ce manga est l’un de mes coups de coeur 2011.

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Sprite – avis rapide sur le premier tome.

Tout juste sorti ce jeudi, Sprite, seinen de Yûgo Ishikawa édité par Kazé en France, nous propose un séjour dans un monde au bord du chaos, loin d’être aussi rafraîchissant et pétillant que ne le laisserait supposer la bonne blague éculée issue du titre (ah, ah).

En effet, Sprite est un anglicisme désignant un phénomène lumineux éphémère, visible en haute atmosphère. On les nomme farfadets en français. Mais bon, passons, on n’est pas sur un blog scientifique, ici, que je sache.

Voici le résumé officiel :

D’abord, des flocons noirs tombèrent du ciel… Puis il y eut ce terrible séisme, le raz de marée noir et… plus rien. Yoshiko, ses amies et son oncle se retrouvent bloqués au sommet d’un gratte-ciel quand la catastrophe frappe Tokyo. Aucun survivant ne sait ce qui s’est passé, mais déjà la panique s’empare de certains, tandis que d’autres profitent de la confusion pour s’approprier les maigres ressources restantes. Tous ont compris que leur monde ne sera plus jamais le même. 

Un résumé pareil est particulièrement alléchant. Mais comme d’habitude, il faut se méfier de la publicité des éditeurs, au risque de déceptions…

Je vais donc donner mon avis assez succinctement, parcque même s’il y aurait beaucoup à dire, je n’ai pas envie de spoiler et gâcher les surprises de ce prometteur premier tome.

Le début du tome nous immerge dans un quotidien plutôt banal, si l’on excepte les flocons noirs que notre jeune héroïne voit. Mais la situation devient rapidement critique et même catastrophique, avec l’arrivée totalement étrange de cette vague noire… Tout le reste du tome se déroule en huis-clos, donnant quelques menues réponses à nos nombreuses interrogations. Interrogations qui s’accumulent et explosent avec la fin du tome, où le « What The Fuck » atteint son paroxysme, avec un bel « à suivre » qui nous force à ronger le frein d’impatience.

Les personnages sont attachants et ont des caractères variés, chacun réagissant de manière différente face à ce cataclysme. Certaines scènes offrent même de quoi sourire, allégeant un peu l’ambiance sombre que dégage le titre, violent et dérangeant, et qui semble vouloir offrir quelques réflexions métaphysique… A voir si l’auteur continuera à explorer cette piste (elle semble quand même être le sujet principal, mais bon, sait-on jamais…)

Bref, personnellement, ce tome m’a captivé et j’attends la suite, avec l’espoir que l’auteur sait où il va et qu’il n’avance pas à l’aveugle…
Suite en juillet, avec le tome 2 !

Sprite

Non, je ne parlerais pas ici de la boisson gazeuse aux extraits naturels de citron et de lime, mais bien d’un manga, dont le titre vient sûrement du dernier sprite de cette page.

Sprite est un manga de Yûgo Ishikawa, publié dans le Big Comic Superior de Shôgakukan au Japon. J’ai découvert ce titre fin Décembre, quand des « spoiler » des titres à venir chez Kazé Manga ont filtré sur Manga-News (et ont été effacés dans la demie-heure suivante). Mais maintenant que l’annonce est officielle, je peux en parler sans craindre de condamnation à mort sur ma personne. Le premier tome sortira en France dans la première quinzaine de mai.

Sur la couverture ci-dessus, vous pouvez voir l’heureuse héroïne, qui, un jour, aperçoit des flocons de neige… noirs ? Ce même jour, elle rend visite à son oncle, un nerd/geek/otaku (prenez la définition qui vous arrange) qui a passé 10 ans de sa vie, rien que ça, reclus dans son appart’ à jouer à un jeu en ligne, avec pour seule compagnie son chien, Albert. Un cas exceptionnel comme on croise très peu (et heureusement, non ?). C’est une fois sur place que le drame mystérieux arrive et que commence réellement l’intrigue angoissante.

Mais oui, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Bonne question, à laquelle les réponses seront données parcimonieusement au cours du récit. J’ai pour l’instant lu cinq des sept chapitres qui composent le premier tome (la série est en cours, le tome 5 sortant en mars au Pays du Soleil-Levant). Autant dire que je ne sais rien de ce que la série va donner par la suite, mais ce début en huit-clos me plaît bien. Des scènes affreuses ayant déjà eu lieu, pour mon plus grand plaisir. Le mystère Sprite reste entier…

Cela mis à part, j’ai appris aujourd’hui que Yugo Ushikawa a été l’assistant de Naoki Urasawa (l’auteur de 20th Century Boys et de Monster, entre autres, pour ceux qui auraient besoin de situer le bonhomme). Cependant, outre l’inimportance de cette info, je me demande pourquoi cela est précisé partout sur la présentation de Sprite, sauf pour l’effet, « s’il a été son assistant, ça ne peut qu’être bien, j’achète », ce qui est un raisonnement totalement stupide, comme si ce fait avait une quelconque influence sur ses travaux…
Par exemple, est-ce que dire que Nobuhiro Watsuki (Kenshin) a été l’assistant de Takeshi Obata (Death Note) nous permet de mieux comprendre le style narratif de monsieur Watsuki ? Savoir que Hiroyuki Asada (I’ll, Letter Bee) a travaillé pour Kazushi Hagiwara (Bastard !)nous permettrait-il de faire un lien entre leurs oeuvres ? Ben, je serais tenté de dire que non.
En plus, vu la perte de contrôle totale de Urasawa sur son scénario dans 20th Century Boy (« Qui est Ami ? » Même lui ne le sait pas !), il vaut mieux que cela n’ait pas de grandes conséquences à long terme sur les travaux de ses assitants. Sinon, on peut d’ores et déjà prédire que la fin sera aussi jolie qu’une queue de poisson…

En bref, c’est donc avec impatience que j’attends la version de Kazé, surtout qu’ils font du bon boulot, la plupart du temps (par contre à 7.50€ le tome, j’espère que c’est un plus grand format que d’habitude).