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Drump

Des années après la fin de Yu-Gi-Oh!, alors que plus personne n’y croyait, voilà que l’on annonce le grand retour de Kazuki Takahashi ! Drump, c’est le nom du one-shot qu’il a publié ce 2 novembre réunit les ingrédients fétiches de l’auteur : jeu de cartes, monstres, pouvoirs et jeune homme un peu naïf.

Pour trouver à y redire, peut-être pourrait-on signifier le manque de coiffures improbables, mais heureusement, on a le droit à une méchante au look, hum, particulier.

Mais reprenons dans l’ordre, plutôt.

Tout commence lorsque Rosso, notre nouvel héros, découvre un bouquin lors de fouilles archéologiques dans ce qui ressemble à un décor de dolmens et menhirs. Dans ce livre, un jeu de 52 cartes presque banales, sauf pour leur nom : DRUMP.

Il se retrouve alors avec un œil droit dragonesque et est transporté subitement à mi-chemin entre notre monde et un autre, dans lequel un dragon est fait prisonnier par une vaillante armée. Armée qui s’incarne dans notre monde sous une forme de zombie décharné et qui prend en otage les deux amis de (Porco) Rosso !

Spedia

Remarquez l’allure exceptionnelle de l’ennemie, avec son eye-liner qui descend jusqu’au coin des lèvres. Quelle classe. Et toute cette symbolique sur le jeu de cartes, avec les nombreux piques sur son casque, ses longues bottes en cuir, les carreaux de sa cape, les cœurs sur son soutien-gorge et ses ongles (pas visibles ici) ou encore le trèfle perdu au milieu du reste. Non seulement on a un look rappelant les meilleurs moments de Yu-Gi-Oh!, mais, surtout, on a unE méchantE ! La première issue d’un manga de Kazuki Takahashi, quelle révolution !

Bref, Rosso. Le voilà contraint de livrer un duel à la chef des armées, Spedia, alors que le dragon va lui offrir ses conseils (en plus de son œil)(il en va de sa liberté). Le jeu a l’air assez simple. Reste à voir si mes explications le seront. Je vous laisse seuls juges.

Le but : invoquer un monstre, parmi les quatre possibles (dragon [Roi, K], pégase [Reine, Q], hydre [Valet, J] ou chimère [10, noté ici en chiffre romain X])

Le moyen : réunir les quatre cartes le représentant (tête, ailes, corps, queue). Pour cela, il faut accumuler les cartes de force (1 à 9). Celles-ci peuvent aussi servir à attaquer l’adversaires dans certaines conditions de jeu.

Un point important, c’est qu’il faut juste réunir quatre partie différentes, mais pas forcément du même monstre. Ce qui peut amener à des mélanges sympathiques…

Exemple : en jouant un 2, un 7 et un 3, je peux invoquer l’une des cartes « Pégase » que j’ai en main. Ce sera peut-être plus clair avec l’image suivante (en japonais non sous-titré français)…

Voilà grosso modo ce que j’ai compris. Du coup, pour le moment, il n’y a pas de subtilités type cartes pièges ou magie, ni une foultitude de monstres. Parmi les quatre, on n’en voit que deux dans les 60 pages du one-shot (dont le dragon de la page-couleur).

Néanmoins, je suppose que des variations voire même des complexifications pourraient survenir si d’aventure Drump est développé en série. Ce que j’espère. Surtout que Spedia gagnerait à être adaptée en figurine par Kotobukiya.

Mais à part ça, il y a bien d’autres possibilités pour rajouter la sauce, tout un univers à développer, et j’ose croire que Kazuki Takahashi reviendra donc prochainement dans un hebdomadaire. Ou un mensuel, au pire.

PS : je constate que je n’ai pas précisé si Rossa gagnait son duel contre Spedia… Mais… à votre avis ?