Le c2i, c’est le Certificat Informatique et Internet, mais comme CII, c’est pas joli, on a préféré abréger ça c2i. C’est toujours cool de mettre un ou plusieurs chiffres dans les sigles.
Il est censé « attester de compétences dans la maîtrise des outils informatiques et réseaux. Il est institué dans le but de développer, de renforcer et de valider la maîtrise des technologies de l’information et de la communication par les étudiants en formation dans les établissements d’enseignement supérieur. » (source : wikipédia, qui, à l’instar de google, est un bon ami)
Le c2i regroupe 44 compétences réparties en 9 pôles nommés A1, A2, B1 à B7. J’ai fait un test de positionnement en septembre dernier, et j’ai ainsi appris que je ne maîtrisais qu’à 13.5% le domaine B4. Autrement dit, je ne sais pas « réaliser de documents destinés à être imprimés ». Eh ben, je me demande bien comment je faisais jusqu’alors pour imprimer mes CV, demande de bourses au Crous ou autres papiers importants de ce genre…
L’imprimante. Mon pire ennemi. |
En octobre dernier a lieu la séance de présentation. Un mardi, de 18 à 20h. Déjà, rien qu’au niveau des horaires, ça commence bien. On a donc droit à une heure et demie (oui, on a finit en avance, miracle) d’un diaporama passionnant. On en apprend trois fois rien et où le plus important est délayé dans un marasme d’évidences et ou alors tout simplement tu (j’y reviendrais plus tard, que de surprises !). On nous répète régulièrement les scores : sur l’ensemble des étudiants inscrits, très nombreux, seul 1/3 se présente à toutes les épreuves. Et seul 1/3 a son c2i en fin d’année. Cela m’a paru étrange, mais maintenant, cela me paraît tout à fait logique, vu l’inorganisation que c’est.
On nous répète aussi qu’il ne viendront pas nous chercher, que c’est à nous de trouver les dates des épreuves sur le site et de s’y inscrire (sans savoir en quoi ça consiste ni même où elle a lieu, ben tiens).
Bref, je ressors de cette présentation en me disant que ça va rapidement devenir chiant. Et j’ai eu rapidement la confirmation. Fin novembre, ma boîte mail étudiante s’est remplie d’environ 300 mails tous plus inutiles les uns que les autres en l’espace d’une semaine. Merci, le c2i. « Vous aussi pourrissez la boîte-mail de vos amis grâce au c2i ! » Ça, c’est un bon slogan.
Plus sérieusement (si j’y arrive), quel était le sujet de ces courriels (ou pourriels, pour être exact) ? Les onze premiers demandait chacun la liste des binômes inscrits pour la semaine 1 à 11 (respectivement). Binômes ? Quels binômes ? Un « What The Fuck » intersidéral à traversé l’atmosphère terrestre. Depuis, le groupe Noir Désir s’est séparé.
C’est pas le genre de trucs qu’il aurait fallu mentionner lors de leur ennuyeuse séance de présentation ? Non ? Vous êtes sûrs ? Bon, bah, tant pis, alors…
Dans ce cas, peut-être qu’il serait avisé d’expliquer ce que sont ces binômes dans les mails qu’on envoie à tous les étudiants inscrits? Non ? Vous êtes sûrs ?…
Ah ! Révélations ! Le but, c’est de nous emmerder un peu plus, car chaque jour qui passe rend la Terre plus lasse (oups, je dérive…).
Par contre, ce qui est génial, c’est leur système de réponse. Quand une seule personne répond au mail, TOUS les autres reçoivent la réponse. Vu le nombre d’inscrits, je vous laisse imaginer l’horreur que ce fut (d’ailleurs, ça continue actuellement). Un véritable Fléau.
Du reste, ce sont des types responsables de la formation c2i, et qui, théoriquement, sont censés être des professionnels de l’informatique, qui ont créé cette Abomination virtuelle. Vachement utile, le c2i.
Du coup, les « cours » étant à des horaires impossibles, leur organisation merdique et leur site mal foutu, j’ai laissé tombé. En plus, ça fera augmenter leur statistique d’échec, de quoi les rendre fier d’eux.