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X day

Parce que je n’avais que ça à faire de mon temps libre, j’ai relu X-Day, le shôjo en deux tomes de Setona Mizushiro, rapidement évoqué dans mon article de la Semaine du Shôjo (il y a presque un an, le temps passe vite). A l’origine en deux tomes, ce manga fut réédité en une version intégrale Deluxe, avec dos cartonné et des pages-couleurs reprenant les couvertures de la première version plus d’autres illustrations. Sorti il y a presque 6 ans (ce qui ne nous rajeunit pas), ce manga narre l’histoire d’un groupe d’élèves qui souhaite faire exploser leur école. Mais il y a six ans, faire de l’apologie du terrorisme, c’était pas grave. Maintenant, si on vous voit avec ce manga en main, c’est direct en prison. Achetez-le.

(Dans la vraie vie réelle, le rose fluo est recouvert d'une pellicule scintillante kawaï choupie tout ça à la fois.)

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Une mise au point sur… (2)

Amatsuki.

Alors que le cinquième tome pointera le bout de son nez fin mars en France, le manga de Shinobu Takayama continue son bonhomme de chemin avec déjà un quatorzième volume au compteur. Comme souvent avec Ichijinshâ, deux versions sont dispos. Pas d’inquiétude à avoir, en France, on ne les aura pas.

Remarquez le parallélisme entre les deux versions. C’est beau.

La dernière fois que je parlais longuement d’Amatsuki, c’était en juin dernier. A l’époque, j’en disais beaucoup de bien. Est-ce que cela a changé en l’espace de seulement deux petits tomes ?

Eh bien, non.

Au contraire, même. Certains éclaircissements apportés dernièrement donnent plus qu’envie de connaître la suite, tandis que la confusion que l’on pouvait ressentir à la lecture s’estompe suite à la fin d’un arc un rien chargé en si peu de pages. Le puzzle se résout petit à petit, mais d’autres pièces doivent être placées pour que le tout, enfin, dévoile sa pleine puissance.
La confrontation du tome 4 confirme le rôle-clé de Tokidoki, et alors que la situation semblait se calmer, de nouveaux évènements liés à la Princesse titillent notre curiosité. Chaque phrase, chaque acte, peut se révéler d’une importance capitale pour la suite…
Dans le monde réel, là-aussi, l’enquête continue, et les mystères s’épaississent.

Bref, je suis toujours aussi enthousiaste, et j’espère que l’auteur réussira à me captiver jusqu’à la fin !

Amatsuki

Amatsuki est l’une des nombreuses nouveautés venues envahir nos étalages en ce début de printemps.

Prépublié au Japon depuis 2005 dans le Comic Zero-Sum des éditions Ichijinshâ, magazine shôjo mensuel qui voit passer dans ses pages d’autres titres comme Saiyuki Reload, Loveless ou Dolls. C’est donc en toute logique qu’Amatsuki a finit dans la collection Shonen Up ! de Kazé Manga, alors que Dolls est lui classé en seinen. Ne cherchons pas de logique, il n’y en a pas.

12 tomes (couverture ci-dessus), en cours au Japon à un rythme assez lent, les sorties françaises seront trimestrielles, ce qui va permettre de laisser une avancée japonaise pendant très longtemps. et donc éviter aux lecteurs français, impatients comme ce n’est pas possible en matière de manga, de ne pas attendre huit mois entre chaque tomes pendant vingt longues années.

Voici le résumé directement pris du site de Kazé (flemme d’en écrire un moi-même ^_^) :

Tokidoki est un lycéen plutôt nonchalant qui, pour combler ses lacunes en Histoire, est gentiment envoyé dans un musée. Mais ce musée est d’un genre nouveau : il propose une véritable immersion virtuelle dans le Japon de l’ère Edo au moyen d’un dispositif de lunettes révolutionnaire. Facétie du programme ou simple bug, le jeune homme se retrouve nez à nez avec un être étrange chevauchant un animal monstrueux tout droit sorti du bestiaire folklorique japonais. Tout tourne à l’horreur lorsque Tokidoki, blessé à l’œil gauche par la bête féroce, se retrouve prisonnier du Japon du XIXe siècle alors que ses lunettes gisent sur le sol, brisées…

Comme d’habitude, le travail graphique de Kazé sur la jaquette est splendide. Ce n’est que mon point de vue (comme dans 100% des articles de ce blog, en fait) mais j’adore la typographie du titre, son emplacement, l’ambiance que dégage la couv’, enfin, tout, en gros.

Au niveau de l’histoire, on est plongé dans un manga mêlant habilement quelques éléments de science-fiction (assez peu présent dans ce premier tome) à un univers mystique basé sur le Japon à l’époque Edo. Tokidoki se retrouve piégé dans un monde qu’il ne connaît pas et dont on ne sait rien. Voyage temporel ? Téléportation au sein du monde virtuel ? Mystère…

Les premiers chapitres se contentent de mettre en place quelques éléments et d’installer les personnages principaux et récurrents dans leurs rôles respectifs, pour qu’on situe bien qui est qui.

Car le nombre de personnages importants augmentent de page en page. Et si certains ne sont qu’entraperçu, les ombres qui planent autour d’eux les destinent à de plus grands rôles. C’est dans les 3 derniers chapitres de ce premier tome que l’intrigue décolle réellement. Un nouveau mystère s’ajoute par le biais d’une mystérieuse comptine aux allures de prophétie (élément clé de toute oeuvre de fantasy). Et la Princesse se dévoile, en même temps qu’un personnage très charismatique qui semble déjà détenir les clé des énigmes posées…

Et là, fin du tome. Au moment où tout devient captivant. Quelle frustration !
Maintenant, il me faut attendre juin pour acquérir le tome 2 !

Shi Ki – Tome 10

Déjà 10 tomes au Japon pour la série d’horreur de Fujisaki Ryû (Hôshin-L’investiture des Dieux, que Juju n’a finalement jamais terminé, n’est-ce pas ? XD) et de Fuyumi Ono (Les 12 Royaumes, idem).

A chaque sortie, je suis sidéré par le talent du dessinateur pour rendre unique chacune des couvertures, semblables par le style mais différentes par l’ambiance qui s’en dégage. D’ailleurs, depuis quelques tomes, les couleurs se font de plus en plus présentes, ce qui n’est pas forcément synonyme de joies et de bonheurs pour les protagonistes, plongés dans les ténèbres de l’histoire.

Sotoba, petit village rustique entouré de montagne se trouve un jour la cible d’une étrange épidémie. Les morts se multiplient, cet été-là, et aucune cause certaine n’est trouvée. Pendant ce temps, une famille s’installe en ville, dans le château de type européen surplombant le village. Y aurait-il un rapport entre les deux (hum, que c’est mystérieux) ?

Chaque personnage a le droit à son instant d’honneur et de gloire en posant en couverture, mais, depuis le tome 9, ils posent par couple, peut-être parce que la fin approche (?). Cette fois, ce sont Kaori et Akira Tanaka qui admirent un paysage éclairé d’une lumière sanglante, un soleil couchant ou un incendie ravageur ? Nous le saurons en le lisant, dans quelques mois.

En France, ce tome devrait pouvoir sortir en juin 2012. Oui, c’est loin.

Sprite

Non, je ne parlerais pas ici de la boisson gazeuse aux extraits naturels de citron et de lime, mais bien d’un manga, dont le titre vient sûrement du dernier sprite de cette page.

Sprite est un manga de Yûgo Ishikawa, publié dans le Big Comic Superior de Shôgakukan au Japon. J’ai découvert ce titre fin Décembre, quand des « spoiler » des titres à venir chez Kazé Manga ont filtré sur Manga-News (et ont été effacés dans la demie-heure suivante). Mais maintenant que l’annonce est officielle, je peux en parler sans craindre de condamnation à mort sur ma personne. Le premier tome sortira en France dans la première quinzaine de mai.

Sur la couverture ci-dessus, vous pouvez voir l’heureuse héroïne, qui, un jour, aperçoit des flocons de neige… noirs ? Ce même jour, elle rend visite à son oncle, un nerd/geek/otaku (prenez la définition qui vous arrange) qui a passé 10 ans de sa vie, rien que ça, reclus dans son appart’ à jouer à un jeu en ligne, avec pour seule compagnie son chien, Albert. Un cas exceptionnel comme on croise très peu (et heureusement, non ?). C’est une fois sur place que le drame mystérieux arrive et que commence réellement l’intrigue angoissante.

Mais oui, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Bonne question, à laquelle les réponses seront données parcimonieusement au cours du récit. J’ai pour l’instant lu cinq des sept chapitres qui composent le premier tome (la série est en cours, le tome 5 sortant en mars au Pays du Soleil-Levant). Autant dire que je ne sais rien de ce que la série va donner par la suite, mais ce début en huit-clos me plaît bien. Des scènes affreuses ayant déjà eu lieu, pour mon plus grand plaisir. Le mystère Sprite reste entier…

Cela mis à part, j’ai appris aujourd’hui que Yugo Ushikawa a été l’assistant de Naoki Urasawa (l’auteur de 20th Century Boys et de Monster, entre autres, pour ceux qui auraient besoin de situer le bonhomme). Cependant, outre l’inimportance de cette info, je me demande pourquoi cela est précisé partout sur la présentation de Sprite, sauf pour l’effet, « s’il a été son assistant, ça ne peut qu’être bien, j’achète », ce qui est un raisonnement totalement stupide, comme si ce fait avait une quelconque influence sur ses travaux…
Par exemple, est-ce que dire que Nobuhiro Watsuki (Kenshin) a été l’assistant de Takeshi Obata (Death Note) nous permet de mieux comprendre le style narratif de monsieur Watsuki ? Savoir que Hiroyuki Asada (I’ll, Letter Bee) a travaillé pour Kazushi Hagiwara (Bastard !)nous permettrait-il de faire un lien entre leurs oeuvres ? Ben, je serais tenté de dire que non.
En plus, vu la perte de contrôle totale de Urasawa sur son scénario dans 20th Century Boy (« Qui est Ami ? » Même lui ne le sait pas !), il vaut mieux que cela n’ait pas de grandes conséquences à long terme sur les travaux de ses assitants. Sinon, on peut d’ores et déjà prédire que la fin sera aussi jolie qu’une queue de poisson…

En bref, c’est donc avec impatience que j’attends la version de Kazé, surtout qu’ils font du bon boulot, la plupart du temps (par contre à 7.50€ le tome, j’espère que c’est un plus grand format que d’habitude).