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Jojolion #6

J’ai l’impression que le temps est passé plus vite depuis le dernier tome, mais voici qu’Araki (Hirohiko de son prénom) nous gratifie d’un nouvel opus pour sa saga cultissime à rallonge, avec le sixième volume de Jojolion.

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Je suppose que la grosse bulle dans laquelle ils se câlinent fait référence aux bubulles de Soft & Wet, le Stand de Sailor Jojo.

En toute honnêteté, je n’ai pas lu un seul chapitre depuis la dernière fois, et je serais bien en difficulté pour comprendre ce qui se passe dans ce sixième tome. Je crois qu’on y découvre le Stand du monsieur aux cheveux rouges, à moins que ce ne soit pour le volume suivant, puisque celui-ci ne contient que les chapitres 23 à 26 (enfin, je suppose, mais niveau pagination, on atteint le quota nécessaire). Quoiqu’il en soit, pour le peu que j’en ai vu, puisque je n’ai fait que survoler les derniers chapitres sortis, j’aime bien l’allure de son Stand.

Bref.

Reste plus qu’à attendre la sortie en France. Dans longtemps.

Jojo’s Bizarre Adventure : Diamond is Unbreakable

Cela fait donc déjà deux ans que j’ai commencé la saga des Jojo’s en scan. Coïncidant avec l’arrivée de Jojolion, donc. J’aurais du, en toute logique, présenter Stardust Crusaders dans les mois suivants. Et pourtant… Rien. C’est triste à dire, mais je n’ai jamais réussi à finir la troisième partie en scan. Et j’ai définitivement abandonné l’envie de reprendre quand Tonkam a annoncé la réédition l’année dernière.

Sauf que, depuis, l’éditeur s’est montré bien silencieux, trop silencieux. Quid de la réédition de Phantom Blood lors de Japan Expo 2013 ? L’éditeur n’en parle plus, et c’est inquiétant. Craignant donc que la partie 4 de Jojo’s, Diamond is Unbreakable ne soit pas rééditée, je me suis lancé dans l’aventure des scans.

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Ce fut un bon choix.

Cette quatrième partie est l’une des plus aimée des fans, juste après la troisième. Ou juste avant selon d’autres sources. Mais comme Stardust Crusaders a eu le bon goût d’être adaptée sur plusieurs supports, sa popularité a monté en flèche. A moins que ce ne soit l’inverse. Oeuf, poule, tout ça.

Bref, après cette longue introduction, je vais entrer dans le vif du sujet. Diamond is Unbreakable se passe à la fin des années 1990, quelques années avant Golden Wind, une dizaine avant Stone Ocean. Ce qui n’empêche pas Jotaro Kujo de paraître insensible au vieillissement, à l’instar de son créateur Hirohiko Araki.

Au début, on le retrouve donc dans la paisible ville de Morioh à la recherche de son oncle, fils illégitime de son grand-père. J’ai dit « paisible » ? Plus pour longtemps, alors. Car si les manieurs de Stands sont voués à s’attirer les uns les autres, Morioh va rapidement se retrouver la place d’affrontements épiques.

En effet, la Flèche et l’Arc potentiellement introduits lors de la partie 3 (j’en sais rien, en fait, pour le moment) permettent de créer des manieurs et donc Jotaro, Josuke et Koichi vont se mettre à la poursuite de possesseur de ces deux artefacts dangereux. Mais ça, c’est pour la première partie.

Car Diamond is Unbreakable peut être vu en deux morceaux distincts. Car au bout d’un moment, à force de se confronter à des gens qui peuvent détruire l’espace physique entre toi et moi ou qui peuvent lire et réécrire le livre de ta vie, Josuke et sa bande parviennent à leur but. Bien plus tôt que ce que je pensais.

Et ce,  alors qu’Araki a régulièrement intercalé un combat utile à la trame avec un autre plus futile, comme celui avec le restaurateur italien, qui était super cool à lire.

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Cette seconde partie est l’occasion d’introduire un personnage crucial, l’un des méchants préférés des fans, devant ou derrière Dio selon les classements. Oui, je parle évidemment de Kira Yoshikage. Psychopathe qui ne cherche pourtant qu’à mener une petite vie tranquille à Morioh, entre deux petits meurtres.

Bon, quand même faudra donc lui conseiller de ne pas se trimbaler avec une ravissante main dans un sac à sandwich s’il ne veut pas attirer les soupçons sur sa personne. Parce qu’il a beau être intelligent et plein de ressources, ce n’est pas vraiment l’idée la plus brillante qu’il ait eu. En fait, c’est même ça qui mettra notre bande de héros sur sa piste, une fois qu’un fantôme égaré leur aura révélé l’existence d’un tueur menaçant la (plus si) paisible Morioh.

Comme si la flèche, l’arc et les manieurs de Stand n’avaient pas déjà assez foutu le bordel, voilà que Josuke et ses amis vont devoir se faire justiciers des temps modernes. Parce que la police n’est pas fichue de faire son boulot correctement. Bravo. On ne les félicite pas.

Mais si on ne pardonne pas la police, on cède tout à Kira car il est cool et son Stand l’est encore plus. Killer Queen, de son petit nom, est certainement LE stand de cette partie, et pas seulement parce qu’il fait office de boss final. Bon, vers la fin, son évolution est carrément cheaté, comme on dit, mais ça permet de bons gros moments d’angoisse pure.

Face au Crazy Diamond de Josuke, Killer Queen est LA classe incarnée. Faut dire aussi que je n’aime pas spécialement le design du stand de notre héros. C’est assez triste, d’ailleurs. Mais, je ne sais pourquoi, je n’ai pas du tout accroché. Pourtant, dans cette quatrième partie, il y en a une bonne pelletée de Stands géniaux (outre Killer Queen) : Enigma, Harvest, Bad Compagny, Love Deluxe, pour en citer quelques-uns. Mais Crazy Diamond, non. Vraiment. Non.

Mais pas d’inquiétude, c’est seulement physique. J’aime bien son pouvoir bien utile, même s’il m’évoque celui de Gold Experience (c’est ça de ne pas lire les partie dans l’ordre), pouvoir qui permet des situations bien plus tendues que Stardust Crusaders dans lequel, malgré les Stands, cela reste quand même l’apologie de la Force. Du moins, pour les quatre tomes sortis.

Par contre, j’aime beaucoup le non-groupe qui s’allie autour de Josuke. En effet, on a l’habitude de voir les anciens méchants devenir amis pour la vie comme dans tout shônen qui se respecte. Mais ici, ces nouveaux alliés resteront dans le paysage, sans pour autant s’investir dans la quête de Josuke. En effet, mis à part Okuyasu, les autres feront surtout de la figuration.

Sauf Rohan, évidemment, mais Rohan n’était l’ennemi de personne, il ne s’allie donc  à personne. Et surtout pas à un Josuke qu’il déteste cordialement, nanméoh. Rohan reste fidèle à ses principes, voyons ! Parce que monsieur a un ego un rien surdimensionné qu’il ne faut surtout pas froisser. Ce qu’a évidemment commis (le vilain) Josuke.

Mais notre mangaka préféré fera quand même parfois équipe avec Koichi, contre la volonté de l’un ou de l’autre, en fonction des combats. C’est d’ailleurs appréciable que Josuke ne soit pas le seul héros et que d’autres personnages soit régulièrement mis en avant.

L’ambiance de cette partie est vraiment exceptionnelle, entre chasse à l’homme et huit-clos urbain, et je pense la classer aisément en première position de mon top. Devant Stardust Crusaders, oui, oui.

Jojolion tome 4

Eh ben ! On l’aura attendu celui-là. Mais trêve de gémissements plaintifs, parce que j’ai fait ça la dernière fois, et on en voit le résultat…

Ce tome contient donc les chapitres sortis de septembre dernier jusqu’à mars de cette année. Ce qui fait beaucoup de chapitres, mais certains étaient plutôt courts, pour du mensuel. Hoshino Katsura-style.

Voilà donc une couverture ambiguë  qui nous montre deux Sailor Jojo qui semblent nous interroger du regard, tandis que dans le fond, deux Soft & Wet se jaugent mutuellement. Voilà qui est bien mystérieux. Et bizarre. Dans l’esprit de la série quoi.

Dans tous les cas, c’est la première fois que Araki nous montre Soft & Wet avec cette panoplie de couleurs.
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Sugar Baby Love

Drôle de titre pour commencer ce billet. Sugar Baby Love est une chanson du groupe The Rubettes. Ce fut leur premier single, sorti en 1974 (merci Wikipedia). Le rapport avec le shimilibilick ? J’y viens. Patience, voyons !

L’une des premières fois que j’ai entendu cette musique, ce fut dans un spot vidéo vantant les mérites du safe-sex pour les homos.

Sinon, comme vous le savez, je me suis mis récemment à la longue saga des Jojo’s. Le lien ? Ahah, cette fois, la réponse est proche. Très proche. (Oui, je joue la montre.)

Mon Dieu, aurais-je trouvé un lien entre la gayttitude et Jojo’s ?

Presque.

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L’anniversaire de Jojo.

En ce mois de Septembre, maintenant bien passé (ndlr), Jojo a fêté ses 25 ans, avec la sortie dans l’Ultra Jump d’un petit livre rendant hommage à la série d’Araki. L’occasion pour les célèbres auteurs de la Shûeisha de gribouiller un petit truc sympa. Et si, pour certains, ce sera réellement un brouillon vite fait, mal fait (oui, je parle de toi, Togashi !), d’autres font bien mieux. Mais l’exercice est difficile, et je trouve dommage que beaucoup de mangaka aient tenté de copier le style d’Araki plutôt que d’adapter au leur les personnages de Jojo’s.

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