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L’Académie Alice ♥ (ou : Novembre, mois des petites filles à couettes)

Le mois de Novembre est plein de surprises. Alors que Kurokawa a listé mon blog récemment dans le cadre de l’Enjoy Everything Project (à ce sujet, n’oubliez pas d’acheter Yotsuba &! ), voici que j’apprends de la part du charmant Meloku que Glénat m’a linké dans leur newsletter (ou lettre d’informations pour les puristes de la langue française ou les fans de la DGLFLF)

Mais passons, je ne suis pas là juste pour me faire de la pub’ genre « z’avez vu, mon blog est tellement trop bien que même les éditeurs le lisent ». Enfin, pas seulement…

Aujourd’hui, c’est l’étonnant shôjo de Tachibana Higuchi qui va nous servir de sujet. Étonnant, parce que malgré toutes les réticences que l’on peut avoir à ouvrir ce manga aux couvertures dangereusement kawaï, une fois fait, le piège est refermé et la victime le lecteur ne peut s’empêcher de pousser des « Kyaaaa ! Trop choupi ! ». Et là, il est trop tard.

"Hey ! Vous avez vu comment j'suis trop choupie ?"
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Onmyôji – Tamatebako

Onmyôji. Quel drôle de titre. Outre la consonance étrange mais typiquement japonaise de ce mot, l’éditeur français a rajouté un sous-titre, bien plus explicite : « Celui qui parle aux Démons ». Même si, à vrai dire, on ne le voit pas tant que ça taper la causette avec les démons qu’il croise.

J’en parlais dans l’une des (trop) nombreuses parties de mon bilan manga. Et comme c’est évidemment moi qui en parle le mieux, il ne me reste qu’à m’auto-citer. Ainsi, vous pourrez lire ces magnifiques mots sortis de mon esprit tout aussi magnifique. En tout modestie.

« Là encore, un titre à difficultés financières, à croire que j’en fait exprès… Mais outre le prix élevé, on découvre un bon manga, léger mais aussi sérieux, sur les Yôkaï dans les temps anciens et reculés du Japon Moyenâgeux… Très instructif, grâce à des bonus très complets et très intéressants. En plus, il est plutôt rare de trouver un manga dont la lecture d’un tome dépasse les trente minutes ! =o »

Plus sérieusement, Onmyôji narre les aventures pour le moins pas ordinaires d’Abe-no-Seimei, qui comme vous l’aurez compris est onmyôji de son état. C’est-à-dire qu’à l’aide de techniques ancestrales issues de croyances anciennes, Seimei s’occupera avec amusement (et peu de moqueries) de tous les démons qui se retrouveront sur son chemin. Mais loin des récits shônen remplis de combats sans fin, Onmyôji ne focalise pas son histoire sur d’éventuels affrontements, mais sur ses personnages, leurs relations (Seimei aime bien taquiner Hiromasa) et leur importance historique.Car le tout se passe dans un Japon médiéval , donc assez peu connu (voire inconnu) en Occident par le grand public. Mais pas de panique, Akata rajoute, comme souvent chez cet éditeur, des dossiers en fin de tome, qui comme je l’ai déjà écrit plus haut sont « très complets et très intéressants ».

Côté dessins, la dessinatrice se défend pas mal. De mon côté, je ne me foule pas trop et ne vous montre que les couvertures, toutes trouvées sur Mangaverse. Elle arrive à retranscrire cette atmosphère particulière liée aux yôkaï qui apparaissent ça et là et l’ont ressent bien le mysticisme qui régnait à l’époque, lorsque l’on croyait encore aux démons. Les décors sont bien rendus, les habits des protagonistes, s’ils font bizarres aujourd’hui, n’en sont pas moins magnifiques et les démons sont souvent affreux. Mais ne nous trompons pas. Onmyôji n’est pas un manga d’horreur, loin s’en faut. Baigné dans une ambiance de fantastique, le manga joue plutôt sur les codes « policier » et « humour », avec des enquêtes liées aux yôkaï, sans qu’il y ait de meurtres ou de crimes (bien qu’il y ait des morts), et des répliques de Seimei bien cinglantes, juste comme il faut.

Pour l’instant, sur les treize volumes que compte la série, seuls 5 sont sortis, le sixième étant pour l’instant prévu pour avril. « Pour l’instant », car chaque volume subit malheureusement des reports « à la Panini », l’éditeur pas le sandwich, mais pour des raisons plus logiques (la traduction du japonais ancien, c’est vraiment galère).

Bon. Cela explique une partie du titre de cet article. Mais pourquoi Tamatebako ? Eh ben, Tamatebako, c’est le titre « rajout » pour la seconde série de Onmyôji, qui a commencé fin décembre au Japon, dans le Melody (magazine shôjo des éditions Hakusensha). Mais alors, pourquoi Tamatebako ? Une recherche rapide sur google (c’est mon ami), nous apprend que le « Tamabeko », c’est un modèle d’origami japonais (forcément) ancré dans les traditions anciennes. En gros, on a ensuite un cube pouvant être ouvert par n’importe quel côté. D’ailleurs, on va pouvoir en faire, grâce à ce lien! Youpi !

Hum. Bref, pour l’instant, je ne vois pas trop le rapport avec notre bon Seimei. Peut-être que cet indice rapporté par mon ami Google n’est pas fiable… Que de mystère, pour cette nouvelle série. En espérant la voir un jour en France, même s’il faut déjà attendre la fin de la première série.

Je vous laisse avec un dernier lien :

http://onmyoji.akata.fr/