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Brooklyn Rage !

Je n’attendais pas cette figurine pour la mi-Juillet, voire fin Juin au plus tôt, dans mes espoirs les plus optimistes. Seulement, le Destin en décidé autrement. Grâce à Myke Hell du blog du même nom, j’ai changé de fournisseur et gagné deux mois du même coup. C’est magique (comme l’Amitié).

Six mois après la révélation du prototype par Kotobukiya, le fabricant japonais nous sort donc sa version de Jôno-Uchi Katsuya, le meilleur ami de Yûgi, même si, entre eux, les choses commençaient mal. Mais bref, je ne suis pas là pour résumer le manga.

Commençons, si vous le voulez bien, par le petit strap mignon qui justifie l’achat à lui seul. Scapegoat, ou Bouc Emissaire en français, n’est pas exactement la carte emblématique qui me vient à l’esprit quand je pense à Jôno. Loin de là, même. Son Red Eyes Black Dragon est largement plus connu, preuve en est qu’il est représenté sur la jolie boite verte (voir ci-dessus).

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Cute level : Over 10.000

Pour les straps, Kotobukiya a une logique, je suppose, mais celle-ci n’est pas des plus claire. La Magicienne des Ténèbres était en bonne compagnie avec Kuriboh, Yûgi avait son Puzzle et Kaiba… un dirigeable. Oui, oui. J’avais donc peur, un peu, que leur choix se porte sur les baskets que Jôno veut absolument acheter dans les premiers tomes, quitte à se faire tuer par un scorpion au venin mortel. Heureusement, ils ont opté pour du kawaï. Et personne ne pourra leur reprocher.

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Les fameuses chaussures.

Maintenant, le principal : la figurine en elle-même. Notre duelliste amateur des cartes de hasard est représenté le sourire aux lèvres, prêt à relever le défi, quel qu’il soit. Cartes en main (ou non), Duel Disk au bras (ou non), Jôno se sent capable de remporter tous ses duels, quitte à prendre des risques inconsidérés. Kotobukiya propose, pour une fois, plusieurs displays possibles, puisque son bras gauche est échangeable, mais aussi la main allant avec ce même bras, ce qui multiplie ainsi les choix offerts. C’est cool.

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Mais il est très bien sans bras aussi.

Pour mon Jôno, j’ai donc opté pour l’ingénieuse combinaison Duel Disk-Pouce en l’air. Cela évite de lui mettre des cartes qui risquent de tomber si quelqu’un y touche sans faire gaffe (je ne vise personne).

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Encore une fois, Kotobukiya nous gratifie d’une pose essentiellement statique, mais dont une touche de dynamique est subtilement amenée grâce aux plis des vêtements. Son uniforme, donc, vu que la seule fois où le jeune homme porte autre chose, c’est lors du D.D.D Arc. Bon, au moins, ça brille, et on sait à quel point j’aime le brillant.

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J’avoue à partir de ce point, je rajoute des mots essentiellement pour ne pas donner l’impression d’accumuler les images tels un mauvais diaporama type Powerpoint (pléonasme). En même temps, à force de dire ô combien j’aime ces figurines, je n’ai plus grand chose à ajouter. Kotobukiya fait toujours du bon boulot, niveau finition de la peinture, preuve en est, par exemple, avec les détails apportés au Duel Disk. On pourra peut-être, un peu comme Kaiba, regretter l’assemblement des cheveux qui forment une ligne grossière de démarcation sur le sommet de son crâne. Tant pis.

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Comme avec Yûgi, je ne vais pouvoir faire de Panties Shots avec cette figurine, parce que monsieur porte un pantalon aux reflets subtilement racoleurs plutôt qu’une jupette bien trop courte comme la plupart des demoiselles issues de japoniaiseries. Néanmoins, à défaut de petites culottes, une vue arrière vous satisfera peut-être. J’en doute, mais qui ne tente rien n’a rien.

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Oserais-je terminer cette review sur une telle photographie reflétant si bien la poésie et le raffinement de son auteur ?

Réponse : oui.

See you soon !

PS : Pour les curieux, le titre vient évidemment de YGO : The Abridged Series, comme pour la présentation de Kaiba en Septembre dernier (oui, ça ne nous rajeunit pas).