Archives pour la catégorie Ma vie à moi (la mienne)

Le programme forcément passionnant de mes vacances.

Et voilà ! Ma deuxième année de licence est finie, résultats aux alentours du 20 mai. Et donc, VACANCES ! Juste de quoi rendre jaloux pas mal de monde. Eh ouais, un tiers de l’année en vacances…

Il faut donc que je trouve un moyen de remplir ces 120 jours…

Tout d’abord, je vais pouvoir commencer la saison 3 de United States of Tara, celle-ci venant à peine de débuter aux USA.

Cette série narre les aventures comiquo-dramatique d’une mère de famille atteinte d’un trouble de la personnalité multiple. Si le thème est plutôt traité de manière optimiste, n’en reste pas moins que l’histoire n’est pas toujours joviale… N’empêche que moi je me marre bien, c’est le principal. Le seul défaut pourrait être le traitement des personnages secondaires, dont les arcs scénaristiques n’ont aucun suivi entre deux saisons (enfin, ce fut le cas entre la 1 et la 2) et qui ne sont pas toujours passionnant…

En juillet viendra bien évidemment Torchwood : Miracle Day, que j’attends avec impatience. Et je pense, évidemment, revoir la série intégralement avant cette diffusion !
Bon, je pense que je n’ai pas besoin de vous expliquer en longueur et en largeur de quoi il retourne, j’en parle assez souvent ici-même. ^_^

J’essaierais aussi et sûrement Spartacus : Blood & Sand, vu que Meloku en dit du mal.
Comme j’ai l’esprit de contradiction, ça m’a donné envie de voir par moi-même. Et pis, au pire, si j’aime pas, je pourrais toujours me faire un plaisir de critiquer la série. Nan, franchement, j’adoooore critiquer. =)
Puis bon, de la violence gratuite avec des gerbes de sang, des ralentis en plein combat, des scènes de sexe, « en veux-tu? en voilà! », ça fait un bon truc, à regarder sans déplaisir. On verra si je suis assez bon public pour ça…

Il y a aussi le nouveau manga d’Hiromu Arakawa, Silver Spoon (Gin no Saji en vo).
J’appréhendais ce retour avec l’excellent Fullmetal Alchemist et il faut dire que j’aime bien les premiers chapitres sortis. C’est évidemment à des mondes de FMA, mais ça me plaît bien. Ce style de manga convient très bien au style d’Arakawa-senseï.
Et avec un chapitre par semaine, ça va me faire de la lecture ! Youhou !

D’ailleurs, du côté des nouveautés, il y a Sprite, le mois prochain, chez Kazé (pour mémoire, y a un article un poil plus long que ces trois phrases qui se battent en duel, il suffit de cliquer sur le méga lien que je mets, youhou !). Qui pourrait d’ailleurs être la dernière nouveauté jusqu’à la rentrée, vu le peu d’intérêt que j’ai pour les futurs titres annoncés… Alors, à moins que je ne craque sur une série sortie depuis longtemps… Ce qui risque sûrement d’arriver, par contre.

Ce futur bel été verra aussi le retour tant attendu de D.Gray-Man avec son tome 20, pile à temps pour la Japan Expo (hasard ou pas ?).

Enfin, il me faudra attendre finalement mi-Août pour me procurer Dorohedoro 4, sortant donc 7 mois après le précédent… Eh oui, il semble que même aux Etats-Unis, la série vend peu.. Moi qui comptait sur Viz pour compléter ma collection et les tomes manquants que Soleil ne rééditera jamais, je commence à avoir peur d’une annulation là-bas. Enfin, du moment qu’ils me sortent le 5, après, j’ai la vf… ^o^

« T’as une barre au milieu du front… »

Tout se passait bien ce dimanche soir-là. Un bon petit dîner (du chili con carne en boîte… >_> »). Une longue semaine s’annonçait, mais on n’en était pas encore là. Nous étions encore insouciants, limite naïf, ces temps-là.



                                       Miam !

C’était il y a un mois. Que de changements depuis ! Les « vacances », les révisions surtout, un oral en chimie, bref, plein de choses, de quoi remplir des journées 24h/24…

Mais ceci n’est pas le sujet de cet article, même si je me doute qu’une plongée plus détaillée dans les abysses de ma vie vous passionnerait.
Lors de ce repas, entre moi, ma soeur, Kéké et Mushu, on ne pensait pas aux Ravages du Temps, aux Mystère de la Vie, et encore moins à la Vieillesse, fourbe ennemie qui nous attend au tournant de notre vie, avec son amie la Faucheuse. Et pourtant…

Le repas était presque fini lorsque Mushu sortit ces terribles mots, annonciateurs de sombres heures…

« Bobo, t’as une barre au milieu du front… »


Une barre. Oui, une barre. Au milieu du front.
Pris de panique, je cours jusqu’à la salle de bain et, face au miroir, je fais face à la terrible vérité. Cette barre n’est autre qu’une.. ride. Ma première ride…

Eh oui, comme le laissait deviner le début du billet, et ses phrases poétiques (car je suis un grand poète à mes heures perdues, et Dieu que j’en perd, des heures, à ne rien faire), je suis vieux. Voilà, c’est la vie. Alors que certains se découvrent des cheveux blancs, que je rigolais d’en trouver des lisses cachés dans ma coupe afro, voici que le temps me rattrape en chemin. Subtile vengeance du Destin devant mes moqueries…

 
                                          ;_;

Mais qu’à cela ne tienne ! Je ne vais pas me laisser abattre !

Life must go on

L’arnaque du c2i

Le c2i, c’est le Certificat Informatique et Internet, mais comme CII, c’est pas joli, on a préféré abréger ça c2i. C’est toujours cool de mettre un ou plusieurs chiffres dans les sigles.

Il est censé « attester de compétences dans la maîtrise des outils informatiques et réseaux. Il est institué dans le but de développer, de renforcer et de valider la maîtrise des technologies de l’information et de la communication par les étudiants en formation dans les établissements d’enseignement supérieur. » (source : wikipédia, qui, à l’instar de google, est un bon ami)

Le c2i regroupe 44 compétences réparties en 9 pôles nommés A1, A2, B1 à B7. J’ai fait un test de positionnement en septembre dernier, et j’ai ainsi appris que je ne maîtrisais qu’à 13.5% le domaine B4. Autrement dit, je ne sais pas « réaliser de documents destinés à être imprimés ». Eh ben, je me demande bien comment je faisais jusqu’alors pour imprimer mes CV, demande de bourses au Crous ou autres papiers importants de ce genre…


            L’imprimante.
            Mon pire ennemi.

En octobre dernier a lieu la séance de présentation. Un mardi, de 18 à 20h. Déjà, rien qu’au niveau des horaires, ça commence bien. On a donc droit à une heure et demie (oui, on a finit en avance, miracle) d’un diaporama passionnant. On en apprend trois fois rien et où le plus important est délayé dans un marasme d’évidences et ou alors tout simplement tu (j’y reviendrais plus tard, que de surprises !). On nous répète régulièrement les scores : sur l’ensemble des étudiants inscrits, très nombreux, seul 1/3 se présente à toutes les épreuves. Et seul 1/3 a son c2i en fin d’année. Cela m’a paru étrange, mais maintenant, cela me paraît tout à fait logique, vu l’inorganisation que c’est.
On nous répète aussi qu’il ne viendront pas nous chercher, que c’est à nous de trouver les dates des épreuves sur le site et de s’y inscrire (sans savoir en quoi ça consiste ni même où elle a lieu, ben tiens).

Bref, je ressors de cette présentation en me disant que ça va rapidement devenir chiant. Et j’ai eu rapidement la confirmation. Fin novembre, ma boîte mail étudiante s’est remplie d’environ 300 mails tous plus inutiles les uns que les autres en l’espace d’une semaine. Merci, le c2i. « Vous aussi pourrissez la boîte-mail de vos amis grâce au c2i ! » Ça, c’est un bon slogan.

Plus sérieusement (si j’y arrive), quel était le sujet de ces courriels (ou pourriels, pour être exact) ? Les onze premiers demandait chacun la liste des binômes inscrits pour la semaine 1 à 11 (respectivement). Binômes ? Quels binômes ? Un « What The Fuck » intersidéral à traversé l’atmosphère terrestre. Depuis, le groupe Noir Désir s’est séparé.

C’est pas le genre de trucs qu’il aurait fallu mentionner lors de leur ennuyeuse séance de présentation ? Non ? Vous êtes sûrs ? Bon, bah, tant pis, alors…
Dans ce cas, peut-être qu’il serait avisé d’expliquer ce que sont ces binômes dans les mails qu’on envoie à tous les étudiants inscrits? Non ? Vous êtes sûrs ?…
Ah ! Révélations ! Le but, c’est de nous emmerder un peu plus, car chaque jour qui passe rend la Terre plus lasse (oups, je dérive…).

Par contre, ce qui est génial, c’est leur système de réponse. Quand une seule personne répond au mail, TOUS les autres reçoivent la réponse. Vu le nombre d’inscrits, je vous laisse imaginer l’horreur que ce fut (d’ailleurs, ça continue actuellement). Un véritable Fléau.
Du reste, ce sont des types responsables de la formation c2i, et qui, théoriquement, sont censés être des professionnels de l’informatique, qui ont créé cette Abomination virtuelle. Vachement utile, le c2i.

Du coup, les « cours » étant à des horaires impossibles, leur organisation merdique et leur site mal foutu, j’ai laissé tombé. En plus, ça fera augmenter leur statistique d’échec, de quoi les rendre fier d’eux.

Les liaisons covalentes, ça gère la fougère (paraît-il)

Tout le monde sait que, en tant qu’étudiant, mon plus beau rêve est d’obtenir ma licence (et ensuite éventuellement le master, mais j’ai encore du temps devant moi). Comme vous le savez peut-être, ou comme vous allez le savoir bientôt en lisant cette phrase jusqu’au bout même si celle-ci s’avère plus longue que ce vous croyiez en la commençant, je suis en chimie. Même s’il me reste encore de la physique (youhou, des ondes sinusoïdales périodiques, incroyables !), et des mathématiques (trop classe ! une matrice jacobienne !). Si tout cela vous semble étranger à notre univers, semblant provenir d’un lointain espace, encore inconnu et peuplé de mystères tous plus bizarroïdes les uns que les autres, ne vous inquiétez pas c’est normal. Ça m’a fait pareil, en début d’année. Depuis, je survis tant bien que mal dans ce monde de scientifiques fous.

Boum !

~Ce qu’on obtient avec quelques scientifiques fous~

Mine de rien, ça me plaît bien tout ça, surtout les règles de sécurité, en TP de chimie, qui te disent clairement ce qu’il faut faire si tu veux faire exploser le labo. Cool. Et puis, faire des mélanges de produits chimiques pour déterminer la composition d’un solide soluble ou non grâce à des changements de couleurs, c’est marrant. Surtout une fois toutes les solutions mélangées dans le bécher-poubelle, on obtient souvent des trucs, euh, étrange, voire moche (et puant). ._.

Bref, je ne pense pas que ça vous intéresse follement (mais sinon, prévenez-moi, je pourrais vous décrire plus en détail mes amusantes heures de TP). Donc, passons à la suite, sans plus attendre. Je connais votre impatience.

Le premier semestre fut court, quatre mois, et le deuxième va l’être tout autant. Mais le pire, ce fut l’emploi du temps, avec de longues journées (8h->19h). Harassé par tant de travail, je n’en pouvais plus de ces semaines qui passaient bien trop vite pour avoir un peu de temps libre. Un cercle temporel qui me paraissait sans fin. Quoiqu’en fait, si, une seule fin m’était possible : le Gouffre des Partiels.
Avec une « semaine » de révision, de fait, 4 jours (comme la « semaine » de « vacances » : un week-end, un jour férié, plus deux jours bonus), ce fut galère de gérer le vrai/faux planning que je ne m’étais pas préparé. Surtout avec la chimie, où les profs d’organique, de thermocinétique et d’inorganique (eh oui, trois matières en deux heures) ne savent vraiment pas gérer la durée de leurs sujets. Toujours trop long. Pour le tout dernier exam (juste le lendemain, physique), j’étais bien soulagé d’avoir une journée de pause (un après-midi et le lendemain matin, le partiel étant l’aprèm). Les révisions furent intenses, surtout aux derniers instants, les heures fatidiques approchant !

Les vacances furent un havre de paix…

Les résultats du premier semestre ont commencé à tomber dès la rentrée, sombres nouvelles pour certains, soulagement pour d’autres. Je ne fais partie d’aucune de ces catégories, puisque je savais que j’avais mon semestre, au vu des résultats des contrôles continus. Sauf grosse et mauvaise surprise, c’était dans la poche. En fait, une seule note en dessous de la moyenne : chimie inorganique, matière que j’ai torchée par manque évident de temps. Mais j’ai suffisamment réussi les autres pour avoir une bonne moyenne.

Donc je suis content, j’ai mon semestre, le Soleil de Normandie brille autant que faire se peut, tout va bien ! =) Allez, c’est reparti pour un semestre de 4 mois ! Et je commence les contrôles continus dans même pas deux semaines, youhou…

Bonne chance et bon courage à ceux et celles qui sont en examens ! Et pas trop de stress avant les résultats !

L’azote liquide, c’est vachement froid, en fait.

Comme la catégorie « Ma vie à moi (la mienne) » se trouve désemparément vide depuis la refonte de ce blog, voici venu le temps des rires et des…, voici un nouveau billet qui développera en long et en large le sujet passionnant qu’est ma vie. Car, après tout, un blog, ça sert aussi à ça. A étaler sa petite vie sur la toile. Pour ce que ça peut être intéressant.

Pour en venir au sujet qui nous intéresse, et parce que si, si, ma vie se trouve être la plus passionnante qu’il soit, j’ai été lundi voir mon dermatologue. Quel suspens ! Mais qu’est-ce qu’il a, le Bobo, qui nécessite une visite régulière chez ce spécialiste de la peau, des rides, des boutons et j’en passe. Ben il a de l’acné juvénile. Qu’on ne peut plus trop qualifier de juvénile, à vingt ans passés de quelques mois. Enfin, c’est la terminologie, voyez-vous, on ne va pas bouleverser le monde médical aujourd’hui, j’ai la flemme.


Non, ce n’est pas compliqué… Pas encore.

Bref, de l’acné, et donc un traitement efficace, mais pas trop, parce que sinon, je ne reviendrais plus, et il perdrait un client, euh, patient. Mais ça passe, parce que c’est sensé et censé se finir vers 20 ans : ça « disparaît spontanément autour de 20 ans ». (source) Du coup, rien de bien anormal.

Si j’ai été le voir, c’est aussi à cause de mes grains de beauté. C’est connu, plus on est beau, plus on a de grains de beauté. Du coup, ça m’en fait plein à surveiller. Car tous sont potentiellement cancérigènes. Eh ouais, en plus d’être pas spécialement beau, un grain de beauté, ça peut aussi faire chier son monde en décidant de devenir encore plus moche et, tiens, pourquoi pas devenir une belle tumeur (qu’on appellera alors mélanome, pour faire savant) ? Un grain de beauté, c’est donc un rien méchant, faut s’en méfier. Heureusement, ça ne mord pas. Mais tout ça explique qu’on m’en ait déjà enlevé un par le passé (la cicatrice s’atténue avec le temps).

Et j’avais donc l’un de mes naevus dont l’état me préoccupait grandement. En fait, ça faisait assez longtemps, mais comme je ne vois que trois fois par an mon gentil dermatologue et qu’on passe plus de temps à causer de mes études et du beau temps que du teint de pêche de ma peau douce et tendre, ben ma mémoire de poisson me fait oublier les sujets importants. Du coup, ça traîne. Ainsi, ce Lundi, je lui montre enfin ce fameux grain. Et là, c’est le drame.

C’est une verrue. Mon gentil naevus est devenu une verrue putréfiante et puante ? Mon dermatologue est pris d’un doute, car l’on voit bien que, même défiguré par sa lente transformation, ce truc garde des caractéristiques d’un grain de beauté. De plus, les verrues sont plus fréquemment située sur les mains, pieds, cou, visage ou parties bien plus intimes. Or, là, au niveau de la jambe, ça paraît évidemment suspect…

Comment vérifier ce qu’est cette petite boule informe ? Aucune idée. Dans tous les cas, on enlève ce « truc » avec de l’azote liquide.


        Notez bien le mot « Torture »…

En gros, mon gentil médecin a décidé de m’appliquer du diazote, normalement à l’état gazeux, mais ici refroidi bien en-dessous des -195,79 degré Celsius (son point d’ébullition). C’est cool, parce que c’est justement à cette température que l’azote devient liquide. C’est fou, ça.
En fait, c’est un traitement vachement efficace contre les verrues, puisque celle-ci va être gelée puis se décollera toute seule, comme par magie. La magie de la science.

Il applique donc. Ça picote. C’est froid, très froid, très très froid, très très très… Je crois que vous avez compris. Sur le coup, ça fait tout drôle, mais plus l’application dure, plus on sent les picotements s’intensifier, et je peux dire que la douleur est loin de s’atténuer rapidement… J’ai souffert.
Pour rien.
Du moins, pour l’instant, car rien n’est parti. Et vu la tronche que ça a maintenant, je reste persuadé que c’était bien un grain de beauté.


                Game over.