C’est par l’intermédiaire de Twitter (et de Meloku, surtout), que j’ai appris l’existence d’un manga avec pour héros des dieux égyptiens, et mon amour pour ce thème est plus que connu. Au début, je croyais déjà connaître, mais il s’est rapidement avéré que je confondais avec le jeu Eji Koi, un « otome game » dans lequel une jeune lycéenne sort avec des dieux égyptiens (#JAPON). Dans le manga, les dieux sont transposés dans notre époque, et pas de lycéenne pour les dragouiller. Un peu comme Jésus & Bouddha, mais avec Anubis, Bastet, Khnum et bien d’autres. Du coup, ce serait cool que ce manga nous parvienne, dans la collection WTF d’Akata par exemple.

Le titre de ce manga plus qu’atypique ? Imadoki ☆ Egyptian Shin ou イマドキ☆エジプト神… En français, ça donnerait un truc du genre « Les dieux égyptiens ☆ de nos jours ». C’est une trad’ mot à mot pourrie, évidemment, je compte sur le futur éditeur français pour trouver un titre qui sonne bien. En anglais, ça donnerait : Nowadays ☆ Egyptian Gods.
Ce titre de Sacas Mikage est éditée par Ichijinsha, avec une prépublication en partenariat avec Pixiv dans un magazine web commun, le « Comic POOL » (à parution bimensuelle je crois). Imadoki☆ Egyptian Shin était aussi publié dans le Febri, mais je suppose que ça s’est arrêté après son passage sur le net. Son premier tome vient tout juste de sortir au Japon. Comme la plupart des titres humoristiques, Nowadays ☆ Egyptian Gods ne brille pas par ses dessins époustouflants. Suffit de voir la couv’. Mais ici, les dieux égyptiens ne sont pas en vacances, pas comme Jésus et Bouddha. Eux, ils sont en costume-cravate ou en tailleur, façon BCBG, parce qu’ils ont un boulot ou tout simplement parce que c’est classe, des dieux égyptiens bien habillés. Ainsi, on retrouve Bastet ou Horus dans leur une nouvelle vie bien ordinaire au Japon, logique. Et on a même Medjed, un dieu pas très connu mais devenu populaire au Japon pour d’obscures raisons…

Mais contrairement aux aventures de Jésus et Bouddha, ce récit est un yonkoma, c’est-à-dire un gag manga en 4 cases, comme vous pouvez le voir ci-dessus. Il n’y a donc pas (ou peu) de vrai récit, d’histoire drôle développée sur plusieurs pages jusqu’à aboutir à un climax super rigolo. Cependant, à l’inverse d’un Shirokuma Café qui repose beaucoup sur des gags visuels à base de jeux de mots intraduisibles, avec Shirokuma qui va faire des imitations de mots phonétiquement proche, du moins en japonais, d’un mot prononcé par Panda, Nowadays☆ Egyptians Gods est beaucoup plus simple. Autrement dit, les chances de voir ce manga dans notre belle langue sont faible, genre quasi nulle, mais on peut garder espoir.
Après, je ne sais pas si on a déjà eu, en France, un manga issu d’une prépublication sur pixiv mais je ne crois pas. Quoiqu’il en soit, cela ne devrait pas être un frein à l’exportation d’un produit culturel aussi originalement WTF. Je garde donc espoir que le manga fasse parler de lui dans les semaines, mois et années à venir, suffisamment pour titiller la curiosité de nos chers éditeurs français.
Pour en lire plus (en japonais) : https://comic.pixiv.net/works/1911
PS : sinon, c’est rigolo, il y a une ☆ dans le titre comme dans Yu☆Gi☆Oh (ou 遊☆戯☆王) !
J’avais vu plein de gags sur Pixiv il y a des mois de cela, ça m’avait intrigué mais je ne sais pas lire le japonais ! T^T
Faudrait se motiver à l’apprendre, il y a tellement de bouquins qui ne sortiront jamais en vf… 😦
J’essaye, mais sans prendre de cours c’est difficile. J’ai retenu une dizaine d’hiragana seulement et quelques kanji ; pour le plaisir en grande partie ; en feuilletant mon dictionnaire. :’)