« Kruu Kruu » (rire démoniaque de Yami Bakura)

Voici enfin le dernier né de la gamme ARTFX-J de Kotobukiya pour mon manga préféré, Yu-Gi-Oh. Dernier né, et peut-être dernier tout court, vu que pour le moment, aucune suite n’est annoncé (malgré le film prévu l’an prochain et les 20 ans du manga)(j’avais d’ailleurs eu envie d’écrire un article sur cette actualité puis j’ai eu la flemme)(désolé).

Il s’agit du tant attendu Yami Bakura, le double maléfique de l’angélique Bakura Ryô, issu de l’Anneau Millénaire. S’il y a des Gardiens des Tombeaux, alors il faut bien qu’il y ait un pilleur de tombes… Et c’est notre Bakura maléfique qui s’y colle. Ouvrons ensemble notre coffre au trésor en carton.

Le packaging est plutôt simple mais efficace, avec des fenêtres en forme d’Anneau Millénaire pour bien rappeler de qui on cause. Dans le classement des tailles de boîte, Yami Bakura se situe entre le petit Marik et le un peu plus grand Yami Yûgi.

Le reste est à la hauteur de cette simplicité. Contrairement aux nombreuses autres figurines de la gamme (je vous laisse fouiller le tag adéquat sur ce même blog), pas de visage bonus avec une nouvelle expression, ni de strap. Seul reste le bras amovible, avec ou sans Duel Disk. Cela reste donc assez maigre (et tristounet). Surtout que Marik avait été bien chouchouté, lui…
Les nombreux pics formant la coiffure étrange de Yami Bakura volent au vent, tout en souplesse. C’est beau, on l’imagine bien en plein duel contre Yûgi, lors de la phase finale de Battle City, alors que les duels avaient lieu sur une plateforme au sommet du dirigeable de la Kaiba Corp.

Heureusement, on pourra se consoler avec la belle tête de vainqueur de Yami Bakura, et son sourire démoniaque. Ses cheveux hirsutes ne sont pas en reste, et avec un peu plus de couleurs, il piquerait sans peine la vedette à son rival de toujours Yami Yûgi.

Je suis aussi content que Kotobukiya ait pensé au bandage ensanglanté sur son bras gauche. Un détail pas si anodin puisqu’il est directement lié à l’alliance entre Yami Bakura et Marik. Alliance qui aura entraîné des centaines, voire des milliers, de fanfics et fanarts yaoï. C’est dire.

L’Anneau Millénaire qu’il a autour du cou et qui semble en vol rajoute du dynamise à la pose, mais aussi, semble-t-il, de la fragilité à la figurine. Soyez prudent avec cette partie-là. Je trouve personnellement la corde un peu épaisse, mais au final, ça vaut mieux. L’Anneau n’est pas aussi bien réalisé que le Puzzle de Yûgi ou les Haches des deux Marik, dommage.

 Yami Bakura a de longues jambes fines, comme ses camarades. Mais pour lui, point de reflets brillants sur sa veste ou son pantalon. Les couleurs choisies sont sobres, avec des teintes douces et peu contrastées (malgré de jolis dégradés – notamment sur le jean, comme toujours) et il y a du soin apporté au détails comme les chaussures. Yami Bakura reste dans des tons bleus.

Avec sa position, jambes fléchies et dos légèrement penché en avant, Yami Bakura ne paraît pas bien grand face à Seto Kaiba qui reste le plus imposant (mais c’est normal, ils ont 10 cm de différence dans la vie réelle du manga).

C’est donc une réalisation correcte pour Kotobukiya, mais on pourra s’étonner que le fabricant ne nous donne que le strict minimum. On s’était habitué à plus.

Je vous laisse avec une courte galerie montrant le diabolique Bakura vu de quatre directions différentes.