Nyanpire est sorti de son cercueil.

Et voilà ! On est début Septembre, jour des sorties de Kurokawa. Et comme tout le monde l’attendait, voici Akame ga Kill, euh, NYANPIRE ! Le mignon chat vampire arrive enfin, après une longue sieste de six mois dans son cercueil rose à paillettes.

Dans le mangacast n°19, le directeur de collection de Kurokawa (Grégoire Hellot pour rappel) affirme que ce n’est point gênant de sortir deux nouveautés le même jour, puisqu’elles ne visent pas le même public. Par chance, il ne définit pas le public escompté de Nyanpire, parce que je suppose que je suis loin d’être l’archétype de ce public-cible.

Bref.

Dans l’article que j’avais rédigé pour Nostroblog, je ne parlais pas des qualités du manga, faute de l’avoir lu. C’est désormais chose faite. Les premières pages de Nyanpire sont légèrement déconcertantes. On savait qu’on avait droit à un manga grand format et intégralement en couleur, mais pas que les premières pages ne consisteraient qu’en une seule case par planche, un peu comme dans un livre pour enfant. Par ailleurs, la narration est elle-même assez légère, avec une ambiance douce et détendue. Un début assez déroutant, mais rapidement prenant.

にゃんぱいあ紹介

Par la suite, le manga prend une tournure plus habituelle et, pour ceux qui connaissent l’anime (12 épisodes de 4 minutes, pour rappel), il n’y a pas trop de surprise. Il faut attendre la seconde moitié du tome pour que des événements inédits surviennent, avec, peut-être, le début d’un fil rouge avec l’apparition d’un intriguant personnage.

Pour le reste, on a une flopée de personnages secondaires entourant notre bon héros, Nyanpire. Entre Nyange déchu dont le nom français explicite la fonction, Masamunya le chamouraï et Chachamaru, notre chat vampire n’a plus de temps à lui ! Obligé de s’amuser avec ses amis, quelle triste vie.

Le manga est divisé en petites scénettes rigolottes, de une à quatre pages, ce qui explique vraisemblablement le format choisi pour l’adaptation animée. Il y a aussi des pages de présentation des persos et des illustrations pleine page toutes choupies qui permettent de prendre une pause après un certains nombre de mini-chapitres.

Nyanpire et sa nyan-voiture.

On assiste donc à un manga de chats, avec les particularité d’un univers fantastique : vampire, ange, etc. La suite nous réserve bien des surprises de ce côté-là, notamment en ce qui concerne les maîtres de nos amis chats, à peine vus dans l’anime, déjà bien plus présents dans le manga (surtout pour Misaki). On attends de voir pour la suite, mais l’anime n’ayant pas été très loin (euphémisme), ça nous laisse une bonne marge de découvertes.

Concernant le dessin, on pourra reprocher des cases assez vides, peu de décors, avec de simples aplats ou dégradés de couleurs. D’un autre côté, si on lit Nyanpire, c’est pour le kawaï des personnages, pas pour ses dessins détaillés et fournis (ni pour son scénario recherché, me dira-t-on).

Comme d’habitude avec Kurokawa, l’édition est belle et soignée, et même si la pagination est faible, le manga vaut son prix. La traduction/adaptation de Xavière Daumarie, que je n’avais pas revue depuis Saiyuki Reload (ça date), est amusante et pleine de myaah et nyaah. C’est choupinou kawaï à souhait.

Au Japon, le manga de Yukiusa continue sa publication dans le mensuel Pash !  que je ne connaissais pas du tout avant et fête ses 5 ans d’existence cette année (bannière ci-dessus). Le tome 5 devrait paraître dans les mois à venir (oui, je ne me mouille pas trop).

にゃんぱいあ本4

Rendez-vous prochainement pour le tome 2 (pas encore de couv’ fr donc je met la version japonaise) !

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