Et on continue le mois Pokémon, avec une revue critique du premier tome de la réédition orchestrée de main de maître par Kurokawa. En effet, la Grande Aventure (avec des majuscules, tellement ça va être GRAND) est parue il y a quelques années chez Glénat, avant d’être interrompue pour X et Y raisons. Kurokawa se propose donc une réédition en trois tomes des 7 tomes sortis initialement. Ce qui nous fait de gros gros gros pavés, pour un prix relativement modeste (10€, prix éditeur).
Une frise, youpi !
Cet arc intitulé Grande Aventure reprend donc les arcs Rouge, Vert & Bleu (tome 1 à 3) et Jaune (t. 4 à 7) qui seront donc ici répartis sur les trois nouveaux volumes.
On retrouve donc Sacha Red Rouge et Pikachu, embarqués dans une (grande) aventure contre la Team Rocket ! Et au cours des 33 chapitres que nous propose ce premier tome (presque l’intégrale du premier arc !), on peut dire que le scénario progresse vite. Et pourtant, sans même ressentir de précipitation ! En effet, le (relativement) petit nombre de personnages et de pokémons permet encore de prendre son temps. De plus, le scénario suit la motivation principale du jeu : compléter le pokédex.
Ce que fait donc Rouge. Avec quelques petits détours imprévus. Sa mission le placera sur le chemin de son rival, Bleu, et d’une fille aux motivations suspecte, Verte (la seule qui ne figurera pas en couverture de cette réédition, puisque Jaune prend sa place au t.3 ;_; Espérons qu’elle ait le droit de figurer sur une quatrième de couv’, c’est le minimum qui lui est dû !).
Mais s’il n’y avait que ces deux zigotos, encore, ça irait… Mais non, Rouge se met, sans le vouloir vraiment, en travers des plans d’une organisation mystérieuse et potentiellement criminelle, la fameuse Team Rocket ! Mais ici, pas de Jessie, James, la Team Rocket plus rapide que la lumière, rendez-vous tous, ou ce sera la guerre, Miaouss, oui, la guerre !, non. Ici, on reste sérieux. La Team Rocket, c’est des professionnels qui comptent bien réussir ce qu’ils entreprennent. Mais je dirais pas quoi, surprise, surprise. Bon, si vous avez joué à la version GameBoy, vous devez savoir, je suppose que c’est la même ligne directrice entre les deux œuvre. Et puis c’est un peu le scénario du premier film pokémon sorti au cinéma quand j’étais encore tout jeune et innocent, même qu’il y avait un mini-truc avec plein de Pikachu juste avant (je crois).
Bref.
C’est ainsi que Rouge agrandira son équipe de pokémons, avec, outre l’inévitable mascotte électrique (Pikapika !), un trop mimi choupi kawaï EVOLI. En plus, la dessinatrice Mato a un don (inné ?) pour rendre choupinou tous les pokémons qu’elle couche sur papier, même les plus impressionnant, tel ce Leviator, qui, une fois amadoué, ferait craquer le plus insensible des sans-cœurs. Alors, imaginez, un Evoli. De base, c’est déjà le plus adorable des pokémons (d’après un sondage IPSOS-Heaven Manga réalisé en Juin 2014 auprès d’un échantillon représentatif de 1 personne – moi). Sous la plume de Mato, je fond littéralement devant Evoli. J’ai hâte de voir ce qu’il va devenir, ce bout d’chou. Aquali, Voltali ou Pyroli ? Les paris sont ouverts ! Mais, quoi qu’il en sera, on sait tous que ce sera mignon tout plein.
Par ailleurs, le style de Mato diffère quelque peu de celui de son successeur (qui prend le relai au tome 10 – de la version normale, en plein arc Or, Argent & Cristal ), tout en étant similaire par certains aspects. J’ai du mal à vraiment exprimer ce que je veux dire par là. On sait que Satoshi Yamamoto s’est efforcé, au début, d’imiter le style de Mato pour ne pas faire de rupture brutale, avant de progressivement gagner ses marques. Du coup, en comparant ce premier tome à Noir & Blanc, pas de doute : il y a bien une différence, et de taille. Après, cela vient également du chara-design des personnages de Noir & Blanc qui me convient moins (ex : les clones de la Team Plasma), bref, un ensemble de caractéristiques qui s’additionnent et favorisent Mato au détriment, donc, de Yamamoto… Dommage donc qu’elle n’ait pas pu continuer le manga (soucis de santé, tout ça)…
Kawai, kawai everywhere !
Côté édition, le gros pavé se trouve plus facile à feuilleter qu’il n’en a l’air. Les 33 chapitres de ce premier tome défilent aisément, grâce à une traduction fluide et fidèle à l’esprit Pokémon (noms des villes, noms des attaques). Certains crient encore et toujours quant aux noms du trio principal puisque traduit en français, gémissant comme c’est pas possible, style « bouhouhou, pourquoi c’est pas Red, Green et Blue ;_; ». Mais lorsque l’on parle de Pokémon Rouge, autant que le héros se nomme Rouge. Idem pour Bleu, Verte et toutes les déclinaisons qui vont suivre. Et puis, cela a été fait sur demande des ayant-droits japonais, donc plus de pleurnicheries, on tient entre nos mains la version la plus fidèle possible. Après, il y a encore l’histoire des prénoms de Verte et Bleu, inversés par rapport à la vo (Verte étant Bleue (ou Blue ?) et Bleu étant Vert (ou Green ?) donc, si j’ai bien suivi), tout cela à cause des différences entre les jeux vidéo japonais et ceux qui ont été commercialisés en occident, ou un truc du genre. Mais là encore, ce n’est pas Kurokawa qui décide mais les propriétaires de la franchise Pokémon. Et puis, qu’importe, c’est vieux tout ça. The past is in the past ! LET IT GO, LET IT GOOOOOOOO !
On félicite aussi le graphiste qui a pensé à faire une frise sur la tranche, le genre de détail qui fait la différence. Bon, je ne sais évidemment pas si cette jolie frise est issue d’une initiative propre ou si ça a été réfléchi mûrement lors de réunions secrètes au sein des plus hautes instances de Kurokawa, mais je m’en fous, toute la gloire lui revient. Hihi. En plus, d’après les crédits de fin de volume, c’est un peu lui qui a tout fait, de la traduction à la mise en page (sauf le lettrage), vu qu’il a supervisé généralement (ou un truc du genre, j’ai pas la page sous les yeux). Peut-être même qu’il fait le café, aussi. :3
Verte et ses mignons pokémons. Même Tortank.
Cette image me fait penser… Vous ai-je mentionné la choupitude de RONDOUDOU ? Non ?! Ben, voilà, c’est fait.
Sinon, pour faire genre, une conclusion… J’espère qu’on aura droit aux arcs suivants, à savoir Or, Argent & Cristal ; Rubis & Saphir ; Rouge Feu & Vert Feuille ; Émeraude ; Diamant & Perle ; Platine et, enfin, Cœur d’Or & Âme d’Argent. Et même si Kurokawa décide de continuer sous le nom La Grande Aventure avec un futur tome 4 (sait-on jamais ?) plutôt que continuer le découpage par saison, ça m’ira. Sauf qu’il faudra quand même faire de jolies frises pour différencier chaque arc et faire joli sur les étagères. (Non, je ne fais pas une fixation là-dessus.) La réponse d’ici quelques semaines mois ?
Je prends beaucoup de plaisir à lire le tome 1
Pareil ! J’espère que la suite sera au moins du même niveau, si ce n’est meilleure ! :3
Je l’espère aussi ^^
Je l’ai commencé hier, et franchement, c’est vraiment très bon. Kurokawa a vraiment eu du nez avec cette réédition.
Oui, et regrouper les tomes c’est une bonne idée, ça permet d’en avoir plus pour moins cher. :3
Haaan depuis le temps que je souhaite le lire… Dès que je vais en ville je l’achète ! ^-^/
Très sympa le nouveau design du blog sinon, ça change !
Tu vas adore, j’en ai aucun doute ! 😀
Merci, ça faisait un bout de temps que ça me démangeait, voilà qui est fait ! ^^
Complètement d’accord avec toi Bobo, moi aussi je préfère 100 fois le dessin de Mato !