Nostalgia est un artbook édité par Ototo. Chose à souligner puisque la sortie d’un artbook par un éditeur français est rare, désormais. Il suffit de voir le revirement de Kurokawa qui, après nous avoir sorti les deux premiers artbook de Fullmetal Alchemist, a laissé lettre morte pour le dernier. Triste.
Mais passons cette digression malvenue et revenons sur Ototo. Ex-Taïfu mais désormais consacré exclusivement aux titres seinen, shôjo et shônen, histoire de clarifier la situation. Parce que, a priori, c’était confusionnant pour les lecteurs d’avoir des shônen édités à coté de hentaï ou de yaoi. Et ce malgré les signalétiques de collections. Du coup, désormais, c’est l’entité Taifu qui s’occupe de tout ce qui implique une proéminence des rapports sexuels par rapport à l’intrigue : hentai, yaoi et yuri (mais pas encore le bara). C’est malin (#BingoTopChef). J’explique parce que c’est encore récent, comme changement (genre, hiver 2011) et je sais que tout le monde n’a pas suivi (genre, moi).
En vrai, c’était aussi pour le wordcount.
Bref, retournons à Nostalgia, après cette deuxième diversion (mais je les enchaîne si bien, aussi). L’artbook est donc sorti en Novembre dernier, alors que les six tomes d’Adekan (série phare de l’auteure) ont déjà été publiés, et en attente d’un septième, sous peu (enfin, relativement parlant).
En toute honnêteté, je ne peux pas vous parler d’Adekan, vu que je n’ai pas lu un seul tome de ce manga. Je sais juste que les couvertures son magnifiques. A part ça… Mais la beauté des réalisations de l’auteure est bel et bien ce qui m’a fait craqué pour ce beau livre, Nostalgia, qui regroupe dix ans de travaux, de 2000 à 2010. Autant le dire tout de suite : ça s’arrête au tome 2 d’Adekan.
Le première chose qui frappe, visuellement (#BingoTopChef), c’est que c’est super coloré, c’est chatoyant, un véritable arc-en-ciel de couleurs à chaque page. Avec le risque de prendre une claque (#BingoTopChef). Et il y a de quoi, car quand l’auteur laisse de côté l’aspect sobre (#BingoTopChef) du noir & blanc de ses planches, la couleur vient sublimer (#BingoTopChef) ses illustrations, qui, loin d’être épurée (#BingoTopChef), fourmillent de détails.
Certains pourraient passer à côté (#BingoTopChef) de ce bouquin face à l’abondance de jeunes hommes partiellement dénudés dans des poses équivoques, peut-être douteuses mais surtout suggestives, comme vous pouvez vous en rendre compte grâce aux images, choisies par mes soins, illustrant cet article. Mais cela est contrebalancé par de délicieuses jeunes femmes toutes aussi charmantes, bien que souvent plus habillées que ces messieurs, au risque d’en décevoir certains.
Car comme le dit l’auteur, si elle aime dessiner ces personnages dans des poses à la fois « vivantes et lascives », ses illustrations racontent une histoire (#BingoTopChef). Le petit index de fin est l’occasion pour Tsukiji Nao de revenir sur certains de ses travaux et de nous livrer ses impressions. Elle en profite également pour nous révéler ses inspirations diverses. Elle aime revisiter (#BingoTopChef) à sa sauce des œuvres connues, comme Alice au Pays des Merveilles ou des figures de contes de fée.
Au final, cet artbook résume avec brio les débuts de la mangaka et puisqu’on peut se délecter d’une version française, autant en profiter, surtout qu’elle est réussie et tient toutes ses promesses (#BingoTopChef). Désormais, il ne reste qu’à attendre qu’un deuxième opus recense ses illus les plus récentes !
C’est quoi le « bara » ^^’ ? Je suis pas très au fait de ce genre de choses !
Sinon vraiment un très bon article que tu nous livre-là, je bave devant les illustrations de l’artbook elles sont vraiment magnifique et tu racontes bien !
Fan de TopChef ??
En tout cas oui bien bon article, merci pour cette découverte je ne connaissais pas du tout et n’en avait pas entendu parler non plus, dommage ! Pour Alice au Pays des Merveilles, il y a des images dessus dans l’artbook ? Je connais ça du point de vue comics mais c’est encore une fois très -trop- sexualisé u,u un peu de merveilleux ne fait jamais de mal.
Le bara, c’est comme le yaoi, sauf que c’est conçu par des hommes et pour des lecteurs et non des lectrices (à l’origine, du moins).
Pour Alice, il y a une ou deux images, ce n’est pas vraiment l’essentiel de ses illus, mais c’est pas (trop) sexualisé.
Elle ne cite pas Suehiro Maruo et/ou Takato Yamamoto dans ses inspirations ? Parce que ses illustrations m’y font penser (surtout au second). J’ai bien envie de lire Adekan et d’acheter son artbook, mais j’ai un problème : je n’arrive pas à différencier quand elle dessine des garçons et des filles. Et la dernière fois que j’ai eu ce problème, c’était quand j’ai lu Dolls, manga qui m’a traumatisé par sa nullité :3
Enfin c’est cool qu’un éditeur sorte des artbooks… Je leur ai pris celui de Spice and Wolf et il est magnifique (faudrait que j’en fasse une review où le jour où je ne voudrais pas me casser le cul 😀 )
Et explique le #BingoTopChef 😥
L’artbook propre à Adekan, il est beau mais il est vraiment trop cheap niveau épaisseur, c’est le genre de truc sorti deux fois trop tôt par rapport au précédent (j’en parlais dans mon bilan 2012).
Pour le Bingo top chef, hmmmm… peut-être fallait-il caser des expression issues de top chef dans un article? (une sorte de bataille entre blogueurs où celui qui en case le plus gagne peut-être?)
@ Meloku : Nope, aucun des deux n’est cités, désolé… Après, j’ai beaucoup survolé cet artbook et les commentaires, « relisant », d’avant en arrière, de droite à gauche (ou l’inverse) les magnifiques pages. Faudrait que je revoie les annotations de l’auteure pour en être sûr, mais je ne crois pas qu’elle cite de noms.
J’ai aussi ce problème de confusion des sexes, mais j’ai une règle : si la personne est dénudée, c’est un homme. Tsujiki Nao semble peu faire de fan-service avec ses persos féminins. XD
Le #BingoTopChef, c’est un hashtag, faut chercher sur Twitter : il s’agit d’un jeu où l’on coche des cases dès que l’expression (en italique dans mon texte) sort, le but étant d’avoir au moins une ligne complète avant la fin des 3h d’émission. :3
@ Poison Lady :
J’espère qu’Ototo sortira aussi cet artbook, ou un autre à venir, peut-être plus complet. Même si je doute que les japonais remettent des illus d’un bouquin précédent dans un autre plus récent. Ça ferait doublon. Niveau épaisseur, c’est pire que les Salty Dog (Minekura), que je trouve quand même assez fins ?
Très jolies illustration ! Cet artbook donne envie de le posséder ! *o*
*illustrations <- arf quand j'écris vite –"