Plus d’un an après sa sortie, voilà que je lis enfin le seinen de Yoshihiro Yanagawa mettant en scène des chats anthropomorphes. Il y a des chats, donc, forcément, je me devais de le lire. Tôt ou tard. Ce fut un peu tard, mais tant pis. Bye, bye, my brother, c’est son titre, a failli ne jamais voir le jour en format relié, comme nous l’explique l’auteur en bonus et ça aurait été dommage.
Sur fond de boxe, Yoshihiro Yanagawa nous raconte la vie pleine de misères de Nidô, qui a vu sa carrière et sa vie brisée depuis un triste accident. Depuis, il vit dans les remords et les regrets de la mort prématurée de son petit frère, traumatisme de son passé qui revient le hanté lorsque son rêve d’être champion de boxe devient irréalisable.. Quand soudain surgit face au vent, le vrai héros de tous les temps Jiro, jeune boxeur dans lequel Nidô revoit le fantôme de son frère…
Voilà pour le décor. Et comme le montre ce résumé, l’histoire n’est pas des plus joyeuses, au contraire. Ça commence mal, et tout porte à croire que cela finira aussi mal, dans le sang et les larmes. Le scénario en lui-même n’a rien d’exceptionnel, mais l’univers anthropomorphique que l’auteur développe lui est propre. En effet, tous les personnages sont des chats bipèdes, en lieu et place de banals humains. Or, on sait à quel point j’aime les chats, ce manga était donc tout à fait dans mes goûts.
Et il y a un personnage qui, en tout cas pour moi, sort du lot : il s’agit de la Mort. Oui, carrément. De par sa funeste présence, il donne la tonalité à la portée de l’intrigue. On pourrait croire qu’il s’agit là du Grand Méchant du manga, mais non. Il est présent, simple spectateur du drame qui se joue, attendant simplement de récolter une nouvelle âme. Il laisse même le choix à ses potentielles futures victimes : combattre le destin ou le subir. Plutôt noble de sa part.
En outre, la Mort est le narrateur, un peu cynique sur les bords, nous guidant dans l’histoire avec lui. Un personnage à part donc.
Sans faire trop de misérabilisme, le mangaka semble toutefois opter pour un ton noir et déprimant dans les premiers chapitres. Est-ce que la fin sera aussi désespérée ? Je vous laisse la surprise…
En 2015 un article sur Les dessins de la vie, en 2016 sur Chi et en 2017 sur What’s Michael. Je fais mes pronostics :3
Je trouve que tu ne vois pas assez loin, assez large ! Pourquoi s’arrêter à 2017 alors que je pourrais encore les publier plus tardivement, hein ? :3
Parce qu’en 2017, on aura d’autres occupations avec le retour de l’extrême droite #Optimisme
J’essaierai de ne pas faire de politique sur Nostroblog pour ne froisser personne. #CommentaireVisé