Vous vous rappelez quand j’évoquais ce titre dans mes peut-être-pas-si-bonnes-que-ça résolutions 2013 ? Eh bien, le temps est venu d’avoir le bouquin en mains propres ! Enjoy !
Après Banana Fish, encore en cours pour moi[*] mais fini depuis plus de 6 ans en librairie, on n’avait plus de nouvelles de son auteur Akimi Yoshida. Au Japon, succès aidant, elle continuait paisiblement sa vie de mangaka avec des titres comme Yasha ou Eve no Nemuri.
Il aura fallu attendre 2013 et Kana pour enfin vivre son grand retour, avec son dernier titre, toujours en cours au moment où j’écris ces lignes (5 tomes de sortis).
Kamakura Diary, comme son nom l’indique bien, se déroule à Kamakura (oh ?) et narre le quotidien de trois sœurs pas ordinaires et qui vont accueillir la quatrième, encore collégienne, lors de la mort de leur père. Oui, je sais, dis comme ça, on s’attend à du pathos, à un mélodrame social, et bien, je vais vous surprendre, il n’y a rien de tout ça. Ou si peu.
Akimi Yoshida évoque le deuil de manière touchante et réaliste, sans trop en faire, avec une justesse bien dans le propos. Et cette mort est aussi (surtout ?) un prétexte pour commencer l’histoire, rentrer dedans pleinement, avec une présentation des personnages originale, face à un instant de la vie particulier et peu plaisant. Comment vont réagir les soeurs Kôda, dont on remarquera les caractères affirmés et complémentaires par la suite, face à cet imprévu funeste ?
La réponse est simple. Face à la perte d’une personne dont elles n’étaient pourtant plus si proches, elles vont accueillir une nouvelle vie, la petite Suzu. Voilà, en gros pour le premier chapitre.
La suite part donc sur d’autres choses, je vous laisse découvrir.
Contrairement à l’univers bien américain et bourré d’action de Banana Fish, la vie narrée dans Kamakura Diary nous permet de découvrir une autre facette d’Akimi Yoshida. Alors que le premier possède un casting exclusivement masculin (à une ou deux exceptions près), le second comporte déjà quatre héroïnes. Un changement du tout au tout !
Mais comme pour son prédécesseur, Akimi Yoshida aborde des sujets graves (mort, deuil, cancer…) tout en amenant une touche de fraîcheur et d’humour bienvenue dans sa description d’un quotidien pas si banal. On espère pouvoir lire les aventures de Suzu et ses sœurs encore longtemps !
[*] A ce sujet, si quelqu’un désire se séparer des derniers tomes (15 à 19), merci de penser à moi. Bisous.
J’ai eu un gros coup de coeur pour ce manga. L’auteure arrive à faire de la tranche de vie très réaliste tout en imposant un style narratif accrocheur. Elle le fait avec tellement de talent que le fait qu’elle se serve d’un moment marquant d’une vie telle la mort du père comme prétexte à introduire l’histoire passe sans difficulté.
Akimi Yoshida, c’est le bien. :3 (Je veux la fin de Banana Fish, snif)
Moi je veux le début 😥
Tiens, cadeau, il vend les tomes 15 à 17 http://www.leboncoin.fr/livres/463823177.htm?ca=16_s
Le début est pas trop dur à trouver, mais les tomes 18 et 19… Hard. Very hard. 😦
Le 18 est dispo sur Amazon.
Et le 19 ? 😦
(Et le monsieur n’a plus que le 15, sniiiif)
Les scans en anglais de Banana Fish : http://www.mangahere.com/manga/banana_fish/
Je préférerais les tomes 15 à 19. :3