Il y a une semaine, déjà, sortait le tant attendu Silver Spoon, nouveau titre de Hiromu Arakawa après la fin de Fullmetal Alchemist en 2011. Kurokawa nous a chouchouté avec une belle couverture réversible, même si l’éditeur français a choisi de mettre la jaquette originale au verso et l’illustration inédite sur le devant.
Comme d’habitude avec Arakawa, on a un petit gag sympatoche sous la jaquette, et ici, il se veut même instructif. Méfions-nous des veaux, les amis !
Après un premier chapitre qui nous présente le héros, les personnages secondaires et plante le décor, il est temps de passer aux choses sérieuses, même s’il se profile déjà quelques éléments de suspense intrigants. Eléments qui continueront d’être exploités par la suite, en filigrane, et il faudra encore quelques tomes avant qu’on est le fin mot de l’histoire. Finalement, même dans un manga où l’humour semblait être le principal ingrédient, on aura droit à notre dose de mystère !
Car le contexte de Silver Spoon ne s’y prête pas vraiment. En effet, on y suit « juste » le quotidien d’un élève brillant mais pas vraiment doué dès qu’il s’agit d’activités physiques ou manuelles. D’où le drame. Puisque le pauvre est inscrit dans un lycée agricole. Avec des vaches, des poules, et des cochons.
En parlant de cochons, il s’agit sans nul doute des cochons les plus mignons de l’histoire du manga. Cuuuute ! Cela dit, taper « manga cochons » sur Google Image pour le vérifier n’est pas une idée qu’elle est bonne. Meloku pourra vous en toucher deux ou trois mots.
Grâce à son univers riche et vivant, Silver Spoon nous permet d’en apprendre pas mal sur l’agriculture, thème peu porteur, et pourtant ! Et pourtant, Hiromu Arakawa réussit à nous captiver de page en page.
Si Yûgo est un héros complexe qui cache ses petits secrets avec hargne, les autres personnages sont tout aussi attachants et ambivalents. Ichirô, Tamako ou Aki ont un parcours différent mais tout aussi intéressant à suivre que celui de Yûgo. L’humour à toute sa place ici, et Arakawa se débrouille bien de ce côté-là. Pas de soucis à se faire.
Voilà une année scolaire (ou un cursus complet, si l’auteur continue au-delà du printemps suivant) qui va être fun à suivre !
PS : Faudra juste m’expliquer l’intérêt des fiches de présentations des » figurants qu’on ne voit à peine voire pas du tout » entre chaque chapitre…
Je garde mon avis pour plus tard :3
Mais j’ai adoré, et pas qu’un peu. Toi qui sais tout Bobo, il vont faire quoi pour les prochaines couvertures chez Kuro ? Bon y’a un élément de réponse dans l’article, mais ça m’étonne qu’ils soient fidèles aux japs.
Pour une fois, je ne sais pas trop, mais je pense, vu celle du tome 2, qu’ils vont être fidèle à la vo, en rajoutant juste un bandeau uni pour le logo. Par contre, je ne pense pas qu’on aura droit au couv’ collector comme ils l’ont fait pour le tome 1… =/
Bon ben du coup je retourne ma couverture. Je continue à penser que c’est une très mauvaise idée de proposer deux couvertures ainsi…
Perso, je l’ai fait dès l’achat, même si ça ne change pas grand chose sur la tranche (et donc dans la bibliothèque). Mais bon, je ne suis pas contre ce principe (au contraire, même), mais ce serait bien mieux s’il était suivi pour chaque couverture alternative disponible au Japon.
Ce qui ne sera visiblement pas le cas…
Ouais mais ça fait un pliage tout moche. C’est mieux avec Kaze ou Ototo qui proposent carrément une couverture à part pour des trucs comme Samidare ou Summer Wars. Mais c’est sans doute plus onéreux pour l’éditeur…
Effectivement, la couv’ supplémentaire, c’est plus mieux. Mais bon, l’intention est là, c’est déjà ça.
Mais ce n’est pas l’intention qui compte, c’est le cadeau !
(et j’ai oublié de réagir à ton PS, mais c’est un truc qui m’a bien fait marrer à la lecture du manga ^^’)
XD Mais ce cadeau part d’une bonne intention, et même si la façon dont c’est fait n’est pas la meilleure, on peut se réjouir de ce bonus. :3
(Et perso, j’ai arrêté de les lire rapidement…)
Ça fait partie des trucs que j’ai estampillé « à lire » cette année. Ce qui m’attire, c’est bien le pitch, et l’ambiance agricole qui doit s’en dégager, pas le nom de l’auteure (je suis pas un gros fan de FMA). Ça me parait assez inédit comme thématique. Mais est-ce que pour autant, ça sera toujours aussi bien après 5, 6, 7, 10, 15 volumes ?
Du coup, j’attends un peu. J’ai beaucoup trucs à rattraper et j’attends de voir si le coup de cœur se confirme au bout de plusieurs volumes.
Perso, je vois pas la série s’éterniser autant que la fait FMA. Après, tout dépend de la volonté de l’auteur. Mais j’ai bon espoir de ce côté-là et que la bonne impression qui se dégage dans ce premier tome se confirme par la suite. En tout cas, c’est bien parti. :3