Titre : My Girl
Auteur : Mizu Sahara :
Editeur japonais : Shinchosha Publishing
Editeur français : Kazé Manga
Nombre de tomes : 5
Synopsis made in quatrième de couverture :
Depuis qu’elle l’a brusquement quitté il y a cinq ans, Masamune Kazama n’a plus aucune nouvelle de Yôko, l’amour de sa vie. Jusqu’au jour où on lui annonce qu’elle est morte, et qu’elle laisse derrière elle une petite fille… qu’elle a eu de lui. Pour ces deux êtres brisés par la perte, le souvenir de l’absente va devenir un lien indestructible, mais leur amour sans concession pour Yôko suffira-t-il à faire d’eux une famille ?
Avis plus ou moins court :
Le début de l’histoire est teinté de nostalgie et de tristesse, alors que Masamune et Koharu tente de s’apprivoiser l’un l’autre, articulant leur relation naissante autour de leur deuil commun. La perte de l’être aimé est un thème primordial dans My Girl, peut-être même plus que la parentalité.
Mizu Sahara nous montre alors le quotidien chamboulé de Masamune, alors qu’il essaie tant bien que mal de se faire à la nouvelle situation, alors que Koharu lui rappelle à chaque instant le fantôme de sa mère. Ils devront, ensemble, faire face à l’avenir.
Alors oui, c’est triste, c’est touchant, c’est beau.
Mais au-delà de tout ce pathos, la joie et la bonne humeur reviennent par touche pour devenir de plus en plus présente. Et cela, notamment grâce à leur entourage, que ce soit le propriétaire de leur logement, dont la femme se meurt, ou un camarade de classe de Koharu, dont les parents entament une procédure de divorce. Ai-je parlé de joie et de bonne humeur, moi ? Oups.
Et pourtant, tout cela leur montrera à chacun l’importance de la famille et de l’accomplissement du deuil, l’importance des souvenirs mais aussi de l’avenir. On ne peut rester éternellement accroché au passé…
C’est auprès de ses proches, de ses amis, de ses collègues, que Masamune retrouvera le sourire, même si chaque jour un détail lui rappelle le douloureux souvenir de Yôko… Et Koharu continue sans cesse sa recherche d’une figure maternelle, tout en marchant sur les traces de sa mère en tentant d’intégrer la même école privé qu’elle en son temps. Ils évoluent et vivent leur vie, et pourtant, comme le fera remarquer Shû, trois ans plus tard, ils en sont au même point, à vivre dans le regret de sa disparition.
Et pourtant, il faudra bien que Masamune se décide à tourner la page, sans craindre de blesser Kahoru. Même si une nouvelle mère ne saurait remplacer Yôko dans son coeur, pourra-t-elle accepter si facilement ce changement ? S’en voudra-t-elle si, petit à petit, les souvenirs s’estompent ? Sans avoir l’impression de la trahir ?
Après avoir développé la naissance tendre et sereine de leur relation père-fille, Mizu Sahara se décide à changer la donne. C’est là qu’encore une fois, après avoir fait culpabiliser son héros sur ses capacités de père, le thème du deuil reviendra, à nouveau, comme le fil conducteur à chacun des récits. Mais au-delà de ça, Masamune devra apprendre à vivre pour l’avenir, sans s’enfermer dans le passé…
Avec une mise en scène tout en délicatesse, des dessins aériens et légers, l’auteur sait narrer des histoires parfois convenues ou prévisibles avec sa façon à elle, les rendant attachantes. On peut aussi souligner l’édition française, by Kazé, qui a conservé les pages couleurs là où Panini ne l’aurait pas fait (zut, je viens de gagner un point Panini). La traduction est fluide, l’impression est bonne, bref, du bon boulot, pour un bel objet.
A posséder d’urgence.
J’ai ri, pour le point Panini xD Difficile de s’en empêcher hein :p
(… moi ce serait les points Pika 😀 )
Je n’achète plus aucun titre Pika, donc je ne me plains pas personnellement de leur politique « éditoriale ». Mais je compatis à la douleur de ceux qui ont à en souffrir…
C’est quand même triste d’en arriver là… >_<
Je me suis remis à acheter du Pika underground : Sayonara Monsieur Désespoir. Malgré leur déclaration (ne plus stopper de séries en cours), encore 19 tomes à publier, avec un rythme de deux tomes par an (et c’est que de l’annonce). J’en profite avant qu’ils deviennent collector, parce qu’un titre pareil, ça sera pas licencié deux fois.
Sinon, My Girl, c’est le bien. Je veux d’autres séries de l’auteur, notamment Watashitashi na shiawase machin. C’est très bien noté du côté des lecteurs de scans. Et ils ont pas toujours mauvais goût.
Optimiste J’espère que Pika tiendra ses promesses, mais bon, si c’est comme pour Nodame… Deux séries finies, et pourtant… =/
Sinon, je ne connais pas ce Watashitashi Truckifouette, mais je vais jeter un oeil ou deux, histoire de nourrir ma curiosité. Après, je pense que Kazé mise surtout sur ses oeuvres actuellement en cours…
Je veux WSJ (c’est plus simple ainsi XD) et Hoshi no Koe. Et aussi tout ce qu’elle a pu faire.
Et pour Pika, je leur achète quasiment plus rien en neuf. Moins je leur donne de l’argent, et mieux je me porte.
De toute manière, leurs nouveautés sont tellement dégueulasses qu’ont pourrait croire qu’elles sont sorties il y 15 ans… Alors autant acheter en occaz.
Perso, je trouve Billy Bat, SZS et Darren Shan plutôt bien édités…. Ça dépend franchement des titres. C’est pas comme Panini où c’est quasi-systématiquement dégueulasse.
Bah SZS et Darren Shan c’est parce que c’est plus ancien. Et Billy Bat, c’est parce que c’est Urasawa. GTO est pas mal parmi les nouveaux (mis à part le lolilol de la cigarette). Mais pour ce qui est des mangas moins réputés (tout le reste quoi), je préfère encore le pq de Panini. Au moins, il n’est pas usagé.
Un magnifique manga, à lire absolument.
Et sinon Poison Lady +1 +1
Je ne peux que plussoyer de tels propos. :3
Perso, j’aime vraiment beaucoup ce mangaka, donc merci pour l’info, je ne manquerais pas de la mettre à profit.
Je ne savais pas que tu lisais du Mizu Sahara ! *_*
Mais mon chéri, il y a plein de trucs que tu sais pas sur moi -_<