Et non. Je suis désolé, mais cette année, contrairement à 2011, je ne vais pas vous régaler d’une succulente histoire d’horreur. Quoique, en y réfléchissant un peu, c’est peut-être bien la chose la plus terrifiante qui soit… Mais personne ne s’en régalera. Non, personne…
Imaginez donc que, pendant un mois, partout dans le monde, des gens, ne se connaissant parfois pas, vont se mettre en quête d’un idéal imaginaire, quitte à sacrifier leurs besoins élémentaires pour y parvenir ? Pendant un mois, leurs proches, inquiets, tenteront de changer la courbe du destin, de sociabiliser les victimes de ce phénomène surnaturel, de les guérir… En vain.
Il sera trop tard. Une fois commencé, nul ne peut y échapper.
Et vous savez de quoi je parle…
Oui…
Le NaNoWriMo ! Que j’écrirais sans majuscule la prochaine fois, ça me fera gagner une demie-seconde.
La nanowrimo est une sorte de maladie contagieuse dont l’effet immonde se fait ressentir une fois par an. Le malade se sent alors la mission quasi-divine d’écrire 50000 mots dans la langue de son choix, pour un roman dont il n’aurait jamais eu l’idée d’écrire autrement (sauf si son cas est désespéré et que ce patient écrit déjà le reste de l’année). Indifférente à la différence de sexe, d’âge, de taille ou de masse, cette maladie semble pouvoir toucher tout à chacun, et il n’est donc pas inutile d’en rappeler la dangerosité.
Comme le dit une campagne de prévention «isolement, repli sur soi, perte de motivation : le nanowrimo est une réalité».
Car, malgré ces affreux symptômes, la réussite (qui pourrait, selon certains spécialistes, amener à la guérison) est loin d’être une certitude. Il se dit que certains patients, plus touchés que d’autres, auraient donc plus de mal à atteindre le but étrange des 50k mots. Ainsi, pour 2011, l’OMS a publié un rapport alarmant dans lequel on apprend que seulement 14% des malades auraient atteint la ligne d’arrivée à temps…
Ainsi, comme il vaut mieux prévenir que guérir, je vous le dis : du 1er au 30 novembre, je vais être occupé à remplir mon quota de 1666,666 mots par jour (oui, parce qu’en plus, faut fractionner des mots, et ça, c’est vachement compliqué).
Bon courage. Ce n’est pas facile d’être atteint du NaNoWriMo (c’est vrai que c’est chiant ces majuscules).
T’inquiètes, je me soigne. Enfin, j’essaie. Je crois. Peut-être. Mais le traitement est tellement difficile à suivre…
Boris. Est-ce que tu vas bien ?
Parfaitement.
Toi qui aimes écrire, tu devrais participer. 🙂
Je veux devenir écrivain, pas malade. Mais merci pour ta proposition. En parlant de ça, j’ai bientôt fini un de mes livres, est-ce que ça t’intéresserait de le lire ? Comme c’est celui que je veux soumettre aux éditeurs, j’apprécierais d’avoir tes commentaires.
Oui, faudra que tu me l’envoies, et je te redirais ça ! 🙂
Oh yééééh j’ai déjà entendu parler de ce genre de défi ! Très pour moi ! XD
Bon courage !! 😮
Merci ! 🙂