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Et le 6 mai aussi ! 

Sorti en début de mois, Ki-itchi VS se passe une dizaine d’années après les évènements de Ki-itchi !!, première série du nom. Et, attention, ce manga n’est du genre tout gentil, tout mignon, comme nous prévient à juste titre l’éditeur.

Ki-itchi nous revient, enfin. Et après 9 tomes centrés sur son enfance, de bébé de trois ans à gamin de 9, le voici aujourd’hui adulte, mais toujours aussi intransigeant face aux injustices de ce monde. Bien des choses ont changé pour lui comme pour la société qui l’entoure, mais il reste décidé à changer le monde à sa façon.

Au Japon, le premier tome est sorti an 2008, soit à peu près deux ans après la fin de Ki-itchi !!,  et son neuvième est prévu pour Juin. Hideki Arai ne chôme pas.

Mais après le bouleversant Ki-itchi !!, dont les neuf volumes ont su aller crescendo dans l’intensité dramatique et la force des sentiments, que peut bien vouloir rajouter l’auteur ?

 Eh bien, Ki-itchi revient et il va se battre contre tout ce qui pue dans notre société. Et vous connaissez Ki-itchi, dès qu’il doit s’occuper de notre monde pourri par des adultes sans foi ni loi, il n’a rien d’un chevalier blanc…

Faut que ça bouge, faut que ça change et il est le seul à oser les propositions radicalement nécessaires !

Tous avec lui !
KI-ITCHI PRÉSIDENT !

Voilà pour le résumé fourni par Akata.
Qu’en est-il maintenant du premier tome ? Eh bien, tout commence par un prologue, assez long, décrivant la triste vie d’un homme tombé dans le désespoir, suivant une spirale infernale qui ne peut que le mener à la mort. Ici, Ki-itchi ne sera que mentionné, par petite touche, alors que l’auteur décrit la lente descente aux enfers d’un homme de plus en plus rejeté par la société.

Son entrée en scène se fera bien plus tard, sur une double-page, alors qu’on nous présente enfin le leader charismatique de la Ki-itchi’s Company. Si le début qui est abordé ici peut paraître moins impactant que la précédente série, moins brut, la société et son hypocrisie générale en prennent malgré tout pour leur grade, peut-être moins violemment, mais on tient là un bon tome introductif, prenant son temps pour poser les bases d’un nouveau récit bien prometteur.

Rien que les couvertures des tomes suivants laissent deviner les retrouvailles avec un ton acerbe et sans concession d’un auteur qui ne mâche pas ses mots.

Bref, maintenant, vous savez pour qui voter.