Les bonnes surprises de Kurokawa

En ce début d’année, et comme l’année dernière, Kurokawa nous gâte en offrant des goodies pour l’achat de deux manga. Seul problème, il faut savoir lesquels acheter… Et là, c’est le drame ! Car le catalogue de l’éditeur a beau être riche, il ne m’enthousiasme guère, et le choix fut rude… La solution la plus simple était de trouver deux one-shot pour ne pas s’embarquer dans une longue série… Problème, mis à par Panzer Princess Punié (introuvable) et Pokémon Rorozoak (ou un truc approchant), il n’y a guère de choix…

Bref, il va falloir prendre une nouvelle série…

(Quelle tension dramatique !)

(Surtout pour des mugs…)

Jésus et Bouddha au p'tit-dèj, c'te classe !

Là, le choix fut des plus terribles… Et c’est donc en sachant pertinemment que le manga était toujours en cours au Japon que j’ai commencé Magi – The Labyrinth Of Magic (11 tomes à l’heure actuelle). J’en avais entendu parlé, plutôt en bien, mais voilà, outre le fabuleux Fullmetal Alchemist, l’autre shônen que je possède chez Kuro, c’est Satan 666, et c’est peu dire qu’il fut maltraité dans son édition française, avec un lettrage tout pourri qui inversait souvent les tetlres esd tsmo, ou place la démons des la Cabale le dans schéma. Bref, c’est relou. Grave.

Nombreuses hésitations en magasin, mais l’envie d’un mug m’a fait craqué. Et les exams de la semaine avait considérablement diminué ma résistance aux achats compulsifs, aussi, faut l’avouer.

Mais au moins, j’ai eu mon mug, j’étais content, c’était le but de la manœuvre.

Aladin est un jeune garçon étrange qui ne se sépare jamais de sa flûte. Et pour cause, elle abrite Hugo son gigantesque compagnon sans tête. Il rencontre Ali Baba, qui ne rêve que de grandeur et de richesse. Il compte sur les labyrinthes, des ruines mystérieuses débordantes de trésors pour atteindre son but, et… sur la flûte d’Aladin. Arriveront-ils à déjouer les pièges mortels du labyrinthe et à se défaire de la convoitise d’autres personnages bien plus puissants ?

Le résumé ne paie pas de mine et semble promettre un shônen lambda comme on en trouve à la pelle de nos jours. Et pourtant ! Avec un trait assez rond et un dynamisme maîtrisé, Shinobu Ohtaka nous livre un récit fun et sans prise de tête, où l’aventure prime sur les conspirations des méchants ! Aladin est un gosse tout mignon et attachant, dont le sens décalé de la vie lui offre des mésaventures jouissives et bien barrés. Mais l’aura du personnage est également ténébreuse, et Aladin sait se faire plus classe quand des interrogations se posent sur son mystérieux passé…

Petite surprise également du côté de l’histoire qui après deux chapitres introductif, entre dans le vif du sujet, à savoir, les intriguant labyrinthes apparaissant dans le monde un peu n’importe où. Ce qui devrait en outre permettre à nos héros de voyager. Des trésors, des djinns, des pièges, des monstres ! Et tout plein d’action !

Un premier arc qui introduit déjà des personnages destinés à être récurrents, et qui en dévoile plus sur Aladin et Ali Baba. Reste à voir ce que deviendra la suite de leurs aventures, surtout au vu de la fin de deuxième tome, qui sans être un cliffhanger trépidant, titille toutefois la curiosité. L’auteur suit un cheminement peu commun, et c’est tant mieux !