Pfiouuuu. Cela fait finalement super longtemps que je n’ai pas parlé de la série, alors qu’elle a repris dernièrement (fin avril). Le tome 1 vient se paraître au Japon, ce qui est donc l’occasion pour moi d’en dire quelques mots (mais pas trop).
Psychometrer est donc la suite tant attendue (si, si) de Psychometrer Eiji. On peut constater que les auteurs ont beaucoup réfléchi pour le choix du titre, d’ailleurs…
Mais que vaut cette suite ? C’est la question ultime. Souvent, la peur d’une déception se profile quand on pense aux suites ou aux reprises.
Alors, niveau histoire, pas trop de surprises. On reprends quelques années plus tard. Ou quelques mois. En tout cas, Eiji est toujours dans le système scolaire, si j’ai bien compris. Il est toujours accompagné de sa soeur Emi, de Shôkichi, et, évidemment, de Shima; mais pas de nouvelles de Yûsuke, de Tôru ou de son ennemi charismatique, Akira Sawaki (qu’on ne sait même pas s’il reviendra, de toute façon), de l’autre psychometrer mystérieux Ikushima, du travesti Fukushima (l’un des persos préférés du scénariste).
Du moins, pas dans le seul chapitre que j’ai pu trouver.
Sinon, le scénario est plutôt basique. Shima demande l’aide d’Eiji pour résoudre une enquête. Et ouais. Mais bon, c’est un peu le principe du manga, donc on s’y fait. Nan, là où le bât blesse véritablement, c’est bien au niveau graphique. Masashi Asaki a bien changé de style depuis la fin de la première partie, avec deux longues séries entre deux (dont Kunimitsu no Matsuri, reprenant le personnage de Kunimitsu, qui intervient dans les derniers tomes de Psychometrer Eiji).
Oui, c'est bien Shima...
Bref, en à peine quelques pages, ce retour tant attendu est devenu une semi-déception… Dommage…
En tout cas ils se sont donnés du mal pour trouver le titre.
Mais trop ! Ça a dû leur prendre des heures et des heures avant de finalement opter pour un simple « Psychometrer »…