Cinquième mais courte partie, faisant la transition entre le Royaume des Duellistes et Battle City. Cet arc introduit un nouvel adversaire. Les chapitres le composant sont réunis dans le dixième tome version bunko (134 à 145).
Tout commence lors d’une nouvelle année scolaire. Nos amis se retrouvent fort heureusement dans la même classe. Quoique… Les séparer n’aurait pas changé grand chose, on ne les voit que très rarement en cours. Mais bref, passons au principal, l’arrivée d’un nouvel élève. Oui, ils sont dans une nouvelle classe, avec donc théoriquement plein de gens qu’ils ne connaissent pas ou peu, mais Otogi Ryûji se fait aussitôt remarquer, tant il est trop classe. Ou alors, c’est la coupe de cheveux. Au choix.
Bon alors, Otogi, c’est le nouvel ennemi de Yûgi (il s’en prend d’abord à Jôno, pour mieux faire venir l’Autre Yûgi). Cet arc propose aussi un nouveau jeu, le D.D.D., pour Donjons, Dés & Dragons. Un jeu de plateau où l’on lance les dés pour se créer un chemin quand celui-ci s’ouvre, dans le but de détruire les 3 coeurs du Maître de l’adversaire. C’est un tout nouveau jeu, inconnu avant, qui sort juste le jour où Yûgi se voit contraint d’affronter Otogi pour récupérer son puzzle ! En bref, il est dans le pétrin.
Mais comment s’est-il débrouiller pour se faire avoir comme ça ? Eh ben, c’est simple. Fan de jeu, notre gentil héros se rend au magasin d’Otogi et de son grand-père le Clown, mais celui-ci glisse discrètement des pochettes de dès dans sa poche et le fait passer pour un voleur. Et il se permet de prendre le Puzzle Millénaire. Voilà. C’est tout con, en fait.
Bref, le combat. Comme je disais, Yûgi ne connaît pas les règles, mais Otogi les lui explique. Sauf que lui a un avantage : il est l’inventeur du jeu. Oh, et quand je dis « explique », c’est un bien grand mot. Il lui résume les règles, vite fait, et se voit obligé de définir certains détails par la suite. Comme, par exemple, les symboles d’invocations sur les faces du dés. Il laisse Yûgi choisir ces dès en fonction de leur couleur (une couleur = un type de monstre), mais ne lui explique les modalités d’invocation du monstre contenu dans le dé qu’une fois le set complet. Merci, mec. Très fair-play, comme attitude.
En gros, ce combat, c’est Newbee contre le MégaBoss de Fin de Niveau.
Mais suspens oblige, Yûgi réussira à invoquer certains de ses montres, bien plus puissants que ceux d’Otogi, car plus difficile à jouer. Cependant, la force ne fait pas tout, Otogi a déjà envahi son donjon, plus rapide dans la pose de ses dés et la mise en place du chemin ! Quel terrible duel. Comment Otogi peut-il à se point se laisser malmener par un gamin qui ne connaissait pas le jeu vingt minutes plus tôt ? Bonne question.
Et c’est aussi la question que se pose Papy Clown qui interrompt le duel à temps et détruit le puzzle pour déstabiliser Yûgi. Ce qui fonctionne super bien. Mais d’où vient cette haine que semble vouer Papy Clown au grand-père de Yûgi ? Que de mystères !
Mais bam, pas le temps de s’étendre là-dessus que voici, enfin, Bakuraaaaaaaaaaaaaaaaaa ! \o/
Notre Bakura à nous, en mode Dark (ou Yami, pour les puristes) ! Voilà juste de quoi redonner un peu d’importance à ce personnage malmené par l’auteur. En effet, il est venu en renfort, guidé par son Anneau Millénaire, pour soutenir Yûgi dans cette nouvelle épreuve. Un soutien psychologique bienvenue, au moment où l’espoir de retrouver son Puzzle s’était brisé en même temps que ce dernier… De plus, cela lui permet de s’insérer un bout de son âme dans l’une des pièces du Puzzle grâce à ses pouvoirs occultes, et cela sera utile par la suite…
Bref, on ne voit pas énormément Bakura, mais le peu qu’il apparaît est super méga important et utile ! Classe ! (ça sent le fanboy, là, nan ?)
Reprenons. A cet instant du jeu, Yûgi reprend confiance en lui et reprend du poil de la bête. Papy Clown sent que la défaite est proche pour son petit-fils et ne supporte pas ce nouvel affront ! Il entraîne donc Yûgi dans une pièce secrète, s’enferme et force le pauvre jeune homme à jouer à un Jeu des Ténèbres avec lui, le fameux jeu qui l’a défiguré. C’est l’instant où tout bascule, où ce qui paraissait devoir se finir sur l’habituelle victoire de Yûgi devient imprévisible. Drame, tension, effroi et force de l’amitié sont au rendez-vous pour conclure cette partie dans les flammes…
En gros, cette partie aura surtout le mérite d’offrir une (courte) pause dans l’univers envahit de cartes du manga. L’histoire avance, via les révélations de Bakura, et l’on découvre l’ampleur de la relation qui lie Yûgi à son double. Il est juste dommage qu’Otogi ne serve à rien par la suite…
C’est vrai qu’Otogi ne sert plus à grand chose après… pour ma part, il s’agit là de ma partie préférée du manga ! Bon article 😉