Et nous voilà déjà à la seconde moitié de la série avec l’épisode 6, The Middle Men, écrit par John Shiban, qui est principalement un épisode de transition, terminant les évènements du 4.05 tout en installant de nouvelles pistes, et un cliffhanger particulièrement haletant.
L’épisode commence sur une scène deuxième piste sur Shangaï (la première étant issue de l’épisode 2, quand on apprend que Rex et Esther ont tous deux reçu des sommes importantes lors d’un transfert bancaire venant de Chine). C’est, à priori, là-bas qu’a été construit quelque chose d’assez horrible pour forcer un homme à jeter d’un immeuble dans un monde où la mort n’existe plus…
Ensuite, pour Rex et Esther, c’est dans la continuité de l’épisode précédent, avec cette fois-ci leur sortie mouvementée du camp de débordement. Esther tente tant bien que mal de joindre Vera, comprenant lentement mais sûrement que quelque chose ne va pas, surtout quand Maloney revient sans le docteur… Surtout quand elle se rend compte qu’il agit de manière suspecte, avec des allusions évasives à son départ précipitée… Mais le temps qu’elle agisse enfin, la moitié de l’épisode est écoulée.
Passons à Jack, qui se réserve le droit à toutes les scènes de révélations importantes (comme dans l’épisode 3). Ici, de nouveaux mystère s’ajoutent, notamment avec la mention mystérieuse de la « Bénédiction ». Sans qu’on ne sache ce qu’il en est exactement. Ce serait trop facile. Faudra attendre le prochain épisode centré sur le passé de Jack pour en savoir plus…
Mais le point intéressant, et qui n’est pas évoqué en finesse, c’est le fait que l’administration entière, à tous ses niveaux, est coupable. Ceux qui sont derrière le Miracle, humains ou aliens (ou les deux, sait-on jamais), l’utilise depuis des années et des années, maniant les ficelles avec une habilité sans pareille.
Cette « déculpabilisation » m’a rappelé le concept même d’Ikigami*, dans lequel les morts sont élus sciemment mais sans que les personnes y travaillant le savent puisque tout est séparé entre les différents niveaux, permettant ainsi aux gens de travailler sans ressentir la moindre once de culpabilité…
[* A chacun ses références… ^^ » ]
« Ikigami ? Mais de quoi parle-t-il ?... »
Rex, après avoir filmé la scène choquante de l’épisode précédent, décide de s’infiltrer dans le camp, d’abord en jouant au malade mourant de catégorie 1, puis au soldat. Sa ruse est vite déjouée, il est capturé, et quand Maloney lui rend visite, Rex tente de le convaincre du bien fondé de ses actes, sans même deviner qu’il est l’homme responsable de la mort de Vera…
Esther lui sauvera la mise, et montrera qu’elle n’est pas qu’une simple assistante de bureau embarquée dans la galère malgré elle. L’échange Rex/Esther, une fois en dehors du camp est touchante de vérité. Enfin, tous deux agissent comme des agents de Torchwood, et non plus de la CIA. Esther s’affirme beaucoup, c’est bien. Sinon, j’aime bien son côté boulet « Oh mon Dieu, ils ont m’ont nom ». Ben, fallait te présenter sous une fausse identité… >_<‘
Du côté de Gwen, pas grand chose à se mettre sous la dent avant la fin. Son speech à la docteur du camp, c’est du Gwen tout craché, bien acide et frappant là où ça fait mal. Puis après, avec l’aide de Rhys, elle sauve son père, puis explose les réservoirs de gaz en fuyant en moto, tout habillée de cuir. C’est classe, c’est Torchwood !
Le tout est enregistré via les lentilles, puis, comme la vidéo de Rex, montré au monde entier. Même si cela ne changera pas grand chose à la situation de ces camps… Au grand désespoir de notre pauvre Rex…
En fait, la fin de l’épisode sauve celui-ci de l’intérêt total dans la trame globale. Déjà, parce que c’est totalement inattendu, que ça promet de belles scènes pour le duo Jack/Gwen mais aussi parce que ça signifie que les Familles ont accès aux technologies de Torchwood ! Ô_o
(sauf si incohérence scénaristique majeure… ;_; )
Epic Badass Gwen !
Le septième épisode commence dans le sombre et tumultueux passé de Jack, en 1927, alors qu’il arrive en Amérique, sous couvert d’une enquête de Torchwood, même s’il semble plutôt agir seul qu’en équipe.
Immortal Sins est le troisième épisode écrit par Jane Espenson, et plus de doute à avoir, elle a parfaitement compris ce qui faisait le charme des premiers épisodes de Torchwood. Clairement, il s’agit, pour moi, du meilleur épisode de cette saison, pour l’instant. Mais il reste encore trois bons épisodes à venir, alors, ne nous avançons pas trop !
La majeure partie de l’épisode est centrée sur ce qu’il s’est passé en 1927, nous expliquant ainsi les origines du Miracle, mais de manière bien floue encore. Tout commence quand Jack arrive sur le sol américain, enquêtant pour Torchwood en solitaire, tout en ayant ses connaissances d’Agent du Temps. C’est là qu’il rencontre et ramène rapidement dans son lit Angelo Colasanto, italien expatrié aux croyances profondément enracinées et qui, au final, jouera un rôle évidemment important. Ce qui est tout de même prévisible, on s’amuse rarement à introduire longuement un personnage pour rien.
Le tout est entrecoupé de la capture de Jack par Gwen qui l’emmène tout droit vers ses ennemis, sans même penser à avertir par un quelconque moyen le reste de l’équipe. A croire qu’ils sont transparents à ses yeux… J’admets parfaitement qu’elle ne veut pas qu’ils interfèrent afin que sa famille reste saine et sauve mais quand même, il y avait peut-être autre chose à faire qu’obéir sagement.
Mais qu’importe, cela permet à l’épisode de se recentrer sur la relation entre Jack et Gwen, compliquée, naviguant entre attirance et répulsion. Tout comme sa relation avec Torchwood, l’organisation secrète dont les membres meurent toujours trop tôt…
Autre chose, mais cette fois-ci assez prévisible : la fin. Si celle-ci donne envie d’avoir l’épisode suivant aussitôt, il n’empêche que la surprise n’est pas totale (voire même absente). En effet, après nous avoir autant parlé d’Angelo, nul doute qu’on le reverrait. Alors savoir qu’il veut voir Jack, ce n’est pas étonnant. Cependant, cela n’enlève en rien le mystère autour du personnage, qui devrait être mort depuis belle lurette, et est pourtant toujours en vie…
Côté musique, je suis content d’avoir pu en retrouver de bien belles, et bien mises en avant, lors des scènes Jack/Angelo (pas celles-là, voyons !). Des musiques dynamiques, une aux sonorités angoissantes et une lyrique, voilà de quoi remplir l’épisode d’une touche musicale trop absente dans les épisodes précédents.
En bref, Immortal Sins apporte enfin une touche de science-fiction bienvenue dans ce thriller d’action qu’est devenu Torchwood. Même l’ambiance évoque les temps révolus, et alors que des questions obtiennent des réponses, d’autres se posent…
A suivre…
Ah ouais, Ikigami c’est pas (plus du moins) une référence.
On a les références que l’on mérite… T_T
Sinon, tu as lu l’article malgré les risques accrus de spoilers vilains pas beaux ? Ô_o
Juste l’intro et le passage sur Ikigami XD
Je garde le reste pour quand j’aurai vu la saison.
Oki, courage pour tenir face à tant de spoils ! Moi, je tiendrais pas longtemps… XD
Nan, sérieusement, les nanas qui sont dans ce truc ne sont pas du tout mon genre… C’est con pour une série télé aussi « libératrice »
En même temps, les responsables du casting ne demandent pas ton avis… XD