Voici venu le temps de parler du véritable premier arc à proprement parler, avec de véritables « enjeux » et un méchant classe et manipulateur, Pegasus Jr Crawford.
La quatrième partie du manga commence immédiatement après Monster World, au chapitre 60, pour se finir avec le 133ième chapitre, longtemps après, mine de rien, puisque c’est avec le tome 15 que l’on assiste au dernier duel de cette partie. En bunko, ça correspond aux tomes 5 à 9.
Tout commence par une vidéo étrange dans laquelle Pegasus Junior Crawford, le mystérieux mais néanmoins génial inventeur du jeu de cartes Magic & Wizard, invite Yûgi à un duel fort particulier… Un Jeu des Ténèbres.
Evidemment Yûgi perd, et Pegasus enferme l’âme de son grand-père dans la télé, histoire de loler un peu mais aussi qu’il y ait un enjeu dans cet arc. Ainsi, Sugoroku est devenu la « jeune demoiselle en détresse », délestant ainsi Anzu de son potentiel rôle de boulet. Magique.
Bref, Pegasus est pour l’instant un salaud, mais le tournoi qu’il prépare sur son île secrète pour ré-affronter Yûgi ne cache rien, c’est sûr et certain. Après tout, s’il avait besoin de forcer Yûgi à venir, ce n’est pas du tout parce qu’il avait un plan en tête, n’est-ce pas ?
Mais ça, Yûgi et sa bande n’y penseront pas trop (une à deux cases, c’tout). Car, le plus important, c’est de préparer son jeu de cartes en vu des duels épiques qui vont se dérouler !
Cependant, lors de son avant-dernier duel (celui face à Kaiba), Yûgi a utilisé la carte invincible d’Exodia, et l’avoir dormant dans son tas pour chacun des futurs match risquait de diminuer fortement la tension narrative. Il fallait donc trouver un moyen de se débarrasser de ces cinq cartes.
Prenez donc plusieurs ingrédients : un bateau, un Yûgi encore plus naïf qu’à l’accoutumée, et un joueur bêtement méchant au rire démoniaque. Remuez le tout et balancez les cartes à la mer. Voilà, c’est prêt !
Vous pouvez dormir sans crainte : Yûgi ne pourra plus jamais réutiliser Exodia, ouf !
L’arrivée sur l’île entraîne donc le premier duel, celui de la vengeance, avec à la clé, la découverte des règles, liées aux terrains (plaine, mer, montagne…). Les monstres sont avantagés en fonction de leurs attributs, ce qui permet des rebondissements impossibles en réalité, avec les mêmes cartes (exemple frappant : essayez donc détruire la carte de la lune avec l’épée du soldat de pierre…). Mais justement, comme le dit si bien l’auteur, son but est ici, non pas de montrer que les deux adversaires sont à forces égales, mais de créer des situations inextricables dans lesquelles Yûgi (son double, plutôt) s’en sort à la dernière minute ! De quoi faire des retournements de situations rocambolesques !
La nouveauté de cet arc, aussi, c’est l’importance que va prendre Jôno-Uchi. Lui aussi devient duelliste ! Mais, et c’est dommage, pas Anzu, qui, pourtant, battait le pauvre bougre à plates coutures. Je suis convaincu qu’elle aurait pu avoir ses étoiles plus rapidement que lui.
Mais dans cet arc, Anzu n’est là que pour le côté romance. En effet, Yûgi se rend compte de l’amour qu’elle porte à son double. Ce qui, évidemment, le rend trop tristounet…
Voilà, on a parlé des 5 pages réglementaires de comédie romantique, on peut passer à la suite.
Le bémol de cet arc, c’est que tous les duels ne sont pas intéressants (notamment ceux de Jôno, qui consistent juste à rajouter des chapitres). Néanmoins, les nouveaux personnages secondaires sont sympathiques (Maï, entre autres), surclassant les anciens, parce que ceux-ci restent en retrait et ne font que de la figuration. Dommage, surtout pour Bakura qui, en tant que possesseur d’un objet millénaire, devrait avoir un rôle plus important que celui de trouver la sortie d’un labyrinthe…
Quoiqu’il en soit, l’arc prend une toute autre ampleur une fois Kaiba sorti de son coma et revenu sur l’île en pleine forme, sans même avoir besoin d’un peu de rétablissement. Ainsi, la vérité se fait jour quant aux manipulations de Pegasus et l’on a droit à des duels Kaiba/Yûgi puis Kaiba/Pegasus intéressant (ne parlons pas de celui contre Jôno, c’est une blagounette).
Les combats finaux sont particulièrement intéressants, puisqu’ils mettent en avant des combos entre cartes, plutôt que les spécificités du terrain choisi. Que ce soit des cartes qui fusionnent, des monstres à invocation spéciale ou des pièges activés selon des conditions précises, tout cela forme un tout bien plus passionnant que les tous premiers duels, puisque seules les cartes ont le pouvoir de changer la donnne, et non plus l’environnement géographique.
C’est ainsi que le duel contre Pegasus prend un tome complet ! Ce duel est l’un des plus meilleurs de l’arc, grâce aux cartes toon de Pegasus, puis à celles, plus sombres, lorsque le Jeu des Ténèbres commencent enfin ! Ce duel est aussi l’occasion pour Yûgi et son double d’enfin collaborer pleinement, et de montrer une fois de plus la Force de l’Amitié ! (c’est beau !)
Mais pendant ce temps, ils se passent des choses du côté de Honda et Bakura, qui veulent un instant que la lumière des projecteurs éclaire leur statut de personnages secondaires. L’un va s’occuper de Mokuba, l’autre de sa quête des Objets Millénaires…
Au final, cet arc est le meilleur (pour l’instant, mais peut-être derrière Monster World), avec un background réfléchi et de bons personnages (Pegasus, Maï, Bandit Keith…) et surtout des révélations intéressantes sur les fameux Objets Millénaires (avec une apparition de Shadhi *o* ). Sa grosse faiblesse est sa répétibilité (un duel peut en cacher un autre), et parfois sa mise en scène (mon dieu, ils ont quand même réussi à confondre Kaiba et un pantin, le temps de quelques cases Ô_o ) ou encore la facilité scénaristique qui fait que Yûgi se débrouille trop bien même lorsque de nouvelles règles entre en jeu (face à Kaiba, ou dans le labyrinthe, par exemple). Mais bon, ça reste du bon shônen !
De son côté, Bakura attends patiemment son heure, car son tour (re)viendra prochainement…
Ah, les choses sérieuses commencent *____*
Perso, j’ai adoré presque tous les duels et les adversaires ! Oui oui, même Insector Haga et Dinosaur Ryuzaki, Bandit Kierce et Ghost Konotsuzuka. Je les trouve tous épiques. Le must restant la revanche Yugi-Kaiba.
Quand j’étais gosse, je m’amusais d’ailleurs à collectionner les cartes Toon de Pegasus, mais j’aurais tué pour avoir Magician of Black Chaos T_T
Enfin, hâte de voir tes prochains billets, parce que la partie de DDD et Battle City, ça roxx autant pour le premier et plus pour le second !!
J’ai pas parlé de ces duels en détails, mais même si je les aime bien (avec une préférence pour celui se déroulant sur le plan du Cimetière), je les ai trouvé en deçà de ceux de Yûgi, car ils donnent l’impression que sans ce dernier, Jôno n’est qu’un gros naze (ce qui n’est pas totalement faux ^^’).
Sinon, pour mes prochains billets, je me demande si je ne vais pas devoir séparer Battle City en deux, selon la quantité de blabla que je vais en faire… >_<'
Argh! Je suis content de voir que je ne suis pas le seul à avoir adoré le jeu de la Carte du Dragon, avec Himori! C’est mon jeu préféré de l’ensemble de la série!
J’adore tes reviews, elles sont complètes et légères à la fois. Bon humour aussi.
Tu as déjà vue l’adaptation animé des Studios Toei dite « saison 0 »?
Non, malheureusement. Je comptais m’y mettre, mais avec la chute de Megaupload et de tous plein d’autres sites du genre, ça va être dur… =/
Et Merci pour le p’tit compliment ! ^_^
Je pense que quelques torrents doivent trainer sur le net. Cette adaptation brille surtout par son Kaiba aux cheveux verts. L’animation est franchement douteuse,certains jeux du manga complètement gâchés, et ça sent vraiment le vieux, mais elle porte quand même son lot de qualités que l’animé DM n’a pas.
Et merci d’être passé sur mon blog mec!
Un Kaiba à la coiffe verte, c’est priceless ! Va falloir que je cherche ça. Je sais que cette première série a été beaucoup critiquée, mais bon, elle a le mérite de vraiment adapter la première partie (on y voit Bakura, j’espère ?).
Et pis de rien, ton blog est vraiment sympa, ça me fait plein de trucs à lire ! X)