Yu-Gi-Oh – Monster World Arc

Et voici la troisième partie, consacrée au RPG maléfique créé par le tout aussi maléfique double de Bakura ! L’histoire contient les chapitres 41 à 59 et est regroupée dans le quatrième volume de la version bunko. Une couverture mettant donc Bakura à l’honneur. C’est cool.

Mais autant le dire de suite, sur les 19 chapitres composant ce tome, seul 10 font réellement partie de cet arc, les autres étant axé sur de nouveaux jeux, comme durant la première partie.

Ainsi, on a le droit aux mésaventures de Jôno-Uchi dans un jeux télévisé truqué, aux déboires amoureuses d’Anzu pour rencontrer l’autre Yûgi, et à un jeu de cartes chinois permettant d’invoquer des dragons liés aux éléments (eau, feu, terre, arbre, métal). D’ailleurs, ce dernier jeu m’a bien plu, dommage qu’on ne le voit pas plus longtemps (genre, sur un arc plus long) et que l’adaptation de kana n’ait pas aidé à comprendre les cartes qu’avaient Yûgi et son ennemi (parce que les symboles japonais et moi, franchement, ça fait deux). En plus, le design des dragons était bien trouvé.

Bref. Laissons la place au véritable sujet de cet article : Bakura ! (cris de fangirls/fanboys : hiiiiiiiii) En effet, voici venue, enfin, l’occasion d’introduire l’un des personnages les plus importants du manga. Dans ces dix chapitres regroupés sous le titre « Un ennemi pour 1000 ans ».

Bakura arrive donc en tant que nouvel élève dans le lycée Domino (ville éponyme où tous les lieux sont nommés de cette façon : piscine Domino, parc d’attraction Domino, etc.). Et le début nous le présente comme un bel élève, coqueluche des filles, s’attirant ainsi la jalousie éternelle de Jôno-Uchi, ce qui pourrait expliquer que Bakura reste un éternel personnage secondaire. En effet, il a beau être dans le cercle d’ami, il restera par la suite toujours en retrait, même (voire, surtout) dans les flash-back prônant l’amitié comme clé de la réussite et de la victoire (on en reparlera en temps voulu).

Bref, rapidement, on a un aperçu du secret de Bakura : il possède l’Anneau Millénaire. Et il est possédé par l’esprit maléfique résidant dans celui-ci…
C’est ainsi que commence le Role Playing Game le plus malfaisant de l’histoire du jeu de rôle ! Alors que Yûgi et sa bande rendent visite à celui qu’ils considèrent comme leur ami après un jour de présence, c’est l’autre Bakura qui les accueille et leur propose une partie… mortelle.

Ces dix chapitres, intenses tant en rebondissements que dans les enjeux, sont les meilleurs de la série depuis le début. Bakura est un ennemi très charismatique, et, seul contre toute la bande d’amis, il s’en sort très bien pour tirer la fanbase à lui.

Grâce à son Anneau Millénaire, Bakura peut enfermer l’âme des gens (ou un morceau de la sienne) dans différents objets. Comme dans Harry Potter mais en plus utile. Ainsi, par la force des choses, Yûgi, Anzu, Honda et Jôno se retrouve enfermé dans les figurines qu’ils ont choisi ! Et l’on assiste à la première rencontre entre Yûgi et son double. Pour la première fois, ils vont pouvoir se battre ensemble, unis contre l’ennemi (c’est d’ailleurs la seule fois où l’on verra Anzu et Honda être utiles dans un jeu)!

Autant le dire tout de suite, cette partie est l’une de mes préférées. Ni trop longue, ni trop courte, avec de véritables enjeux, un ennemi charismatique et méchant dans le pur et simple sens du terme, des règles de jeu simples mais intelligentes; bref, du tout bon.

Bon, évidemment on peut reprocher à l’auteur quelques facilités scénaristiques, comme l’apparition du Mage Blanc Bakura, mais on lui pardonne parce que ce dernier est trop choupi. Kawaï !
Ainsi, si Yûgi rencontre enfin son double lors de ce duel, Bakura fait lui-aussi connaissance avec le sien. Sauf que lui n’est pas son allié… Que de relations complexes !
L’autre Bakura est l’âme d’un pilleur de tombeau, ennemi du Pharaon, et comme les amis de ses ennemis sont ses ennemis, celui qui l’héberge est bien évidemment son ennemi. Pauvre Yami Bakura…

A la fin, où tout est bien qui finit bien, on sait déjà que les liens de l’amitié seront plus fort que tout et que ce jeu dans lequel ils ont failli mourir dans des figurines ridicules les a rapproché, unis, amis pour la vie. Oui, c’est meugnon comme tout. Mais c’est Yu-Gi-Oh ! Et, comme les deux premières parties, les effusions de bons sentiments sont compensées par certaines violences. Du sang gicle, des gens sont dans le coma… Il reste encore un peu de cet aspect malsain et glauque présent dans les premiers tomes, même si celui-ci sera de plus en plus distillé…

En bref, une excellente partie, plus dans la mise en scène et dans la forme que dans le fond, mais tant que la lecture est plaisante, il n’y a pas de quoi se plaindre, n’est-ce pas ?

6 réflexions sur « Yu-Gi-Oh – Monster World Arc »

  1. Clairement un des passages les plus maitrisés du manga. Moi aussi j’ai adoré, rien que par le fait que ce soit un RPG avec un plateau, des figurines, étou étou. Tout est épique, et comme dans JoJo’s Bizarre Adventure, il y a des trucs exagérés. [spoil]Quand j’avais lu ça quand j’étais gosse, j’avais essayé de taper sous la table pour obtenir u n résultat au dé, mais c’est juste impossible XD[/spoil]

    Il y a un passage équivalent dans l’animé, car même s’ils ont zappé tous 7 premiers tomes, il fallait introduire Bakura. Et putain, c’est vraiment merdique. En plein royaume des duelliste, Bakura sort de nulle part, son jeu des ténèbres arrive comme un cheveu sur la soupe.

  2. J’adore cet arc. Bakuraaaa ! ♥ ♥ ♥
    Et puis, le jeu est original, l’histoire d’un méchant pas beau tyrannique et des héros le combattant digne de n’importe quel RPG de base,

    Le truc spoilant que tu cites, j’avoue, j’ai jamais essayé, mais ça m’avait paru… bizarre. Et difficile à croire. Mais si l’Autre Yûgi le dit… XD

    L’anime, c’est nawak’. Il n’avait qu’à adapter les 7 premiers tomes plutôt que de commencer par l’île des duellistes… Les nazes. Surtout que si son jeu des Ténèbres est plutôt sympa, c’est encore un énième jeu de cartes et en plus, connaissant Honda et Anzu, bizarre qu’ils aient une carte préférée (surtout pour Honda, qu’on a jamais vu avec des cartes en main).

  3. J’ai l’impression que vous n’aviez pas vu la « saison 0 » (l’anime de 27 épisodes avec Kaiba aux cheveux verts …) qui retrace justement les 7 premiers tomes du manga.

    Il n’est sorti qu’au Japon.

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