Jojo’s Bizarre Adventure : Battle Tendency

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Eh oui, comme l’indique le titre de ce billet, je vais vous entretenir, ici même, de…

Battle Tendency

Suite de la première partie de Jojo, Battle Tendency commence donc au tome 5 pour finir avec le tome 12, pour presque 70 chapitres d’actions et d’aventures ! Comme précédemment, cette arc narratif a été nommé après publication, le titre d’origine étant juste le nom de son héros (Joseph Joestar) avec une quelconque phrase que j’ai oubliée (sur la lignée ou l’héritage, un truc du genre).

Si « Phantom Blood » avait un côté mystique dans son titre, avec quelques relents d’horreur fantastique; « Battle Tendency » sonne plus quelconque à mes oreilles. Parce que « Tendance Bataille », si l’on traduit, ça a quand même pas beaucoup de cachet… On sens directement le côté shônen et combats à gogo. Et ce serait mentir de dire que ce ne sera pas le cas. Puisque ce sera le cas.

Un air de ressemblance avec Jojo Ier du nom, mais le style a quand même (déjà) évolué !

Bon, ce serait également mentir d’affirmer que j’ai autant apprécié cette partie que la précédente. Même si, globalement, j’ai adoré cette lecture (malgré les scans, vilains scans), il y quand même eu quelques longueurs vu qu’il y a peu de combats, finalement, dans « Battle Tendency ». Mais bref, je ne suis pas là pour énumérer les rares défauts de Jojo’s (en fait, si, quand même, un peu).

Joseph Joestar est donc le petit-fils du héros de la première partie, et ce que l’on va suivre avec lui découle directement de ce qui s’est déroulé 50 ans plus tôt, lors de l’affrontement Jojo VS Dio. Une histoire de familles, de destinées, de malédictions  et plein de trucs bien. On retrouve donc les mêmes éléments, que je n’avais pas trop détaillés précémment pour ne pas spoiler (et donc je m’y tiens ici aussi, que je suis gentil).

Changement de décor pour cette huitaine de tomes ! On passe du New York américain à la tranquille Italie, en n’oubliant pas un petit détour par le flamboyant Mexique.  On a en effet un scénario bien construit (même si parfois prévisible) qui permet à notre chevaleresque héros de voyager (quelle chance!). Ainsi, la sombre ambiance de la première partie est laissée derrière, Araki préférant cette fois-cile souffle épique de l’aventure et de  l’action effrénée ! Et quelle aventure !

Le début part à cent à l’heure, dans les combats à mort, la dangerosité des ennemis, les découvertes remettant l’avenir de l’Humanité en jeu et les trahisons imprévues. Il est dommage que dès l’arrivée en Italie, le récit s’enfile les poncifs du shônen : défaite, ultimatum avant le prochain combat, rencontre avec un maître de la technique, entraînement difficile de la Mort-Qui-Tue…

Des dialogues percutants !

Mais heureusement, le style d’Araki fait plus aisément passer la pilule que dans n’importe quel autre shônen lambda (loin de moi l’idée de dénigrer ces autres manga, ce ne serait pas du tout mon genre…). En effet, ce qui passe mal ailleurs, coule mieux ici. La défaite de ce pauvre Joseph est bien amené, et même si on s’en doute fortement (il ne peut gagner maintenant, ce serait trop facile), il fait preuve de toutes ces ressources et de tous les subterfuges possibles pour réussir (en vain, la puissance de l’ennemi étant implacable). Car, c’est là que Jojo’s Bizarre Adventure contraste avec le reste de la basse populace.

Les combats ! Voilà ce qui est différent, ici ! Les combats ! Dans Jojo’s, même si la violence est toujours aussi présente, les combats deviennent de plus en plus réfléchis et stratégiques. Le but n’est pas simplement d’être le plus fort. Il faut aussi être malin et utiliser ses ruses à bon escient… Ainsi, les duels offrent des retournements de situation multiples. Mais au lieu de l’ennemi qui sort sa Technique Ultime en se mettant à 100% de sa Puissance, puis du héros qui sort sa Nouvelle-Technique-Jamais-Vue-Mais-Super-Forte, puis de l’ennemi qui révèle sa Véritable-Apparence, le tout sur une dizaine de chapitres, Jojo se contente d’utiliser ce qu’il sait déjà le plus intelligemment possible, en fonction de son adversaire. Et j’avoue qu’en voyant toutes ses péripéties imprévues, j’ai mieux compris l’influence qu’avait pu avoir Hirohiko Araki sur Kazuki Takahashi (les cartes pièges et autres combos reflètent bien le caractère imprévisible des duels).

Quelle classe !

J’ai affirmé plus haut que cette suite suivait la logique de « Phantom Blood », ce qui est vrai (je mens rarement, hein). Sauf que pas mal de choses restaient en suspens après, et le reste encore à la fin de « Battle Tendency ». Ainsi, alors que l’on pouvait croire que l’auteur pensait déjà conclure son manga en résolvant un à un les divers problèmes, il n’en est rien. Maintenant, j’ai hâte de voir comment il va pouvoir rebondir…

16 réflexions sur « Jojo’s Bizarre Adventure : Battle Tendency »

  1. Si tu veux des combats intelligents, très gore, à l’issue incertaine, avec des zombies en guise de stands; un manga passionant, décalé et bourré de références; lis Reiko the Zombie Shop !

    Sinon je n’ai pas grand chose à dire sur cette partie. Je connais la première grâce aux vilains scans, la troisième grâce à la version animée et au jeu vidéo, la quatrième grâce à Rohan au Louvre et les deux suivantes grâce à Tonkam.
    Mais la seconde, je ne la connais pas… Vivement une kanzenban au Japon pour qu’elle arrive en France !

    Donc voilà, toujours rien à voir (ou presque) avec ton billet, mais tu as lu le premier chapitre de Jojolion ?

    1. En gros, c’est la seule partie que tu ne connais pas… Dommage, elle est bien sympa. Pour Reiko, j’attendrais de voir si je peux un jour trouver l’intégrale d’occasion. ^_^

      Sinon, oui, j’ai lu Jojolion et c’est franchement bizarre. J’ai un article en cours là-dessus (j’ai d’ailleurs hésité à le poster à la place de celui-ci >.< ), parce qu'il y a beaucoup de choses à dire sur ces 40 pages… ^_^

        1. Pas grave. Ma réponse est préparée à l’avance comme ça.

          (tout comme celle de ton prochain article qui devrait parler d’un certain trailer de la saison 4 d’une certaine série)

        2. Hum, je me demande bien ce que tu vas répondre… (raah, j’suis curieux !)

          [Je vois que tu suis plutôt bien l’actualité Torchwoodienne ! *o* ]

  2. Je crois me souvenir que cette seconde partie commence à mettre en place le principe de l’onde.
    Cela permet déjà de faire de nouveaux combats, toujours plus recherchés et de mettre en place des combats aboutis.

    Et il s’agit encore du moment où les parties s’enchainent les unes les autres. Tout semble se suivre comme une seule et même histoire.

    1. Oui, c’est exactement ça. Mais en fait, c’est la même technique que dans la partie 1, sauf que là, elle a un nom. Et j’aime bien la continuité entre les deux premières parties. Même si des années se sont écoulées, tout est finalement lié. C’est une grande fresque qui se dessine avec les générations !
      La troisième partie semble aussi garder quelques rapports avec les précédentes malgré un changement important au niveau des pouvoirs.

      1. La succession des parties permet vraiment d’en faire un tout plutôt cohérent, bien que la seconde partie soit celle qui m’a laissé le moins de souvenirs.

        La première met vraiment les bases, tandis que la troisième introduit ce qui fera le succès de Jojo’s : des adversaires charismatiques et les Stands.

        1. Ce n’est effectivement pas la meilleure partie, et je comprends un peu mieux les réticences de Tonkam a rééditer le début…

  3. Soyons franc : c’est la partie de JoJo que j’aime le moins. L’humour est bon, le héros est marrant, mais les personnages secondaires sont assez dénués de charisme (allez, hormis Ceasar, je suis bien bon) mais c’est globalement tout. Le côté nanardesque est assumé, mais c’est pas mal lourdingue au bout d’un moment et les méchants ne resteront pas dans les annales. L’ambiance générale de la partie est pas terrible et le passage final au Colisée avec des chevaux vampires et des hommes vampires m’a emmerdé.

    Vivement que tu attaques Stardust Crusaders, c’est vraiment à partir de là que Jojo devient énorme. Et qu’on le veuille au nom, c’est grâce aux stands et au charisme implacable des méchants qui apportent beaucoup à la série.

    1. J’avoue que le début est prometteur, mais que finalement, alors que c’est dans la suite logique dans « Phantom Blood » et que ça reste plaisant, il y a un truc qui m’a gêné. Et je crois que tu as mis exactement le doigt dessus. Je n’ai pas accroché aux vilains méchants. Pourtant, j’aimais bien le premier apparut, celui du Mexique. Il était classe. (J’dis pas ça parce qu’il était complètement nu <_< )

      Sinon, j'ai vite fait commencé SC (quelques chapitres) et le début est gé-ni-al. L'article viendra sûrement mi-juin (p'têt avant, ça dépend de mon avancée). ^_^

    2. Sur les 3 premières parties je suis bien d’accord avec toi.
      La première a le mérite d’introduire les personnages et le titre, tandis que la 3ème partie met en avant les Stands. La seconde partie fait vraiment pâle figure en comparaison de la 3ème partie, et ne dispose pas de la nouveauté pour rester dans les annales.

      Il faudrait que je mette la main sur Golden Wind (5ème partie), il parait que c’est pas mal du tout.

      1. Tu peux =)
        Golden Wind ne fait pas l’unanimité, mais c’est ma partie préférée =D
        Héros ultra-charismatiques, méchant très original, combats intermédiaires passionnants, voyage en Italie… C’est du tout bon o/

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