Les liaisons covalentes, ça gère la fougère (paraît-il)

Tout le monde sait que, en tant qu’étudiant, mon plus beau rêve est d’obtenir ma licence (et ensuite éventuellement le master, mais j’ai encore du temps devant moi). Comme vous le savez peut-être, ou comme vous allez le savoir bientôt en lisant cette phrase jusqu’au bout même si celle-ci s’avère plus longue que ce vous croyiez en la commençant, je suis en chimie. Même s’il me reste encore de la physique (youhou, des ondes sinusoïdales périodiques, incroyables !), et des mathématiques (trop classe ! une matrice jacobienne !). Si tout cela vous semble étranger à notre univers, semblant provenir d’un lointain espace, encore inconnu et peuplé de mystères tous plus bizarroïdes les uns que les autres, ne vous inquiétez pas c’est normal. Ça m’a fait pareil, en début d’année. Depuis, je survis tant bien que mal dans ce monde de scientifiques fous.

Boum !

~Ce qu’on obtient avec quelques scientifiques fous~

Mine de rien, ça me plaît bien tout ça, surtout les règles de sécurité, en TP de chimie, qui te disent clairement ce qu’il faut faire si tu veux faire exploser le labo. Cool. Et puis, faire des mélanges de produits chimiques pour déterminer la composition d’un solide soluble ou non grâce à des changements de couleurs, c’est marrant. Surtout une fois toutes les solutions mélangées dans le bécher-poubelle, on obtient souvent des trucs, euh, étrange, voire moche (et puant). ._.

Bref, je ne pense pas que ça vous intéresse follement (mais sinon, prévenez-moi, je pourrais vous décrire plus en détail mes amusantes heures de TP). Donc, passons à la suite, sans plus attendre. Je connais votre impatience.

Le premier semestre fut court, quatre mois, et le deuxième va l’être tout autant. Mais le pire, ce fut l’emploi du temps, avec de longues journées (8h->19h). Harassé par tant de travail, je n’en pouvais plus de ces semaines qui passaient bien trop vite pour avoir un peu de temps libre. Un cercle temporel qui me paraissait sans fin. Quoiqu’en fait, si, une seule fin m’était possible : le Gouffre des Partiels.
Avec une « semaine » de révision, de fait, 4 jours (comme la « semaine » de « vacances » : un week-end, un jour férié, plus deux jours bonus), ce fut galère de gérer le vrai/faux planning que je ne m’étais pas préparé. Surtout avec la chimie, où les profs d’organique, de thermocinétique et d’inorganique (eh oui, trois matières en deux heures) ne savent vraiment pas gérer la durée de leurs sujets. Toujours trop long. Pour le tout dernier exam (juste le lendemain, physique), j’étais bien soulagé d’avoir une journée de pause (un après-midi et le lendemain matin, le partiel étant l’aprèm). Les révisions furent intenses, surtout aux derniers instants, les heures fatidiques approchant !

Les vacances furent un havre de paix…

Les résultats du premier semestre ont commencé à tomber dès la rentrée, sombres nouvelles pour certains, soulagement pour d’autres. Je ne fais partie d’aucune de ces catégories, puisque je savais que j’avais mon semestre, au vu des résultats des contrôles continus. Sauf grosse et mauvaise surprise, c’était dans la poche. En fait, une seule note en dessous de la moyenne : chimie inorganique, matière que j’ai torchée par manque évident de temps. Mais j’ai suffisamment réussi les autres pour avoir une bonne moyenne.

Donc je suis content, j’ai mon semestre, le Soleil de Normandie brille autant que faire se peut, tout va bien ! =) Allez, c’est reparti pour un semestre de 4 mois ! Et je commence les contrôles continus dans même pas deux semaines, youhou…

Bonne chance et bon courage à ceux et celles qui sont en examens ! Et pas trop de stress avant les résultats !

23 réflexions sur « Les liaisons covalentes, ça gère la fougère (paraît-il) »

  1. Mes journées à moi sont plus de genre 8h30>10h30 ^^ Le japonais c’est cool mais c’est dur. Du coup ça ne m’étonnerai pas d’être une fois de plus en première année à la prochaine rentrée T-T

  2. Bienvenue dans mon monde mouahahahaha ! sauf que moi c’était la microbiologie donc les formules interminables (j’étais prête à me tatouer le cycle de Krebs à l’époque XD), les nuits blanches à réviser et les odeurs imprégnés sur ton corps, je connais !
    Remarque c’est pratique dans le métro et le bus comme tu pues on te fuit comme la peste XD à toi les places assises mais comme tu as passé une journée de dingue tu t’endors jusqu’au terminus ^^’
    Donc je te comprends, courage tiens bon ce ne sont que quelques années de pénibles souffrances à subir et ensuite ce sera beaucoup plus cool : )
    J’adore tes horaires Meloku !

    1. Han, le cycle de Krebs ! Je l’ai totalement oublié depuis que j’ai fini ma P1, pourtant, j’avais un moyen mnémotechnique assez sympa. =) Tes études avaient l’air éprouvantes, un vrai parcours du combattant !

  3. Les partiels hein… plus que la semaine prochaine et ce sera bon de mon côté (et de celui de Julaï aussi d’ailleurs).
    Nous sombrons actuellement dans l’Enfer abyssal des partiels… Ô monde impitoyable, tu n’es que tortures incessantes!><

        1. Si on se donnait la mort, ça irait plus vite pour rejoindre l’Eternel… De toute façon, après la semaine prochaine, je crois bien qu’on sera plus morte que vive. Je devrais peut-être allé voir mon charmant prof de littérature pour qu’on se fasse un départ vers les cieux à deux…
          Hmmm, Didi, t’as vu la façon dont il m’a remis ces feuilles ? Je suis sûre qu’il est dingue de moi !

        2. Mais quel pessimisme, ma Juju ! O_ô Repentis-toi de ces lugubres et interdites pensées en récitant avec moi une prière à ma Gloire Éternelle. =)

  4. Mais oui Bobo, soyons modestes. (Bah, tu peux te le permettre. C’est ton blog: vas-y flatte ton ego!! ° v ° )

    >>>Un amour inavoué (et peut-être inavouable?) entre un sublime professeur et son élève. Que c’est beau!

    *essuie une larme qui s’écoulait avec grâce sur sa peau délicate*

    Et puis entre nous, voyons aussi l’esprit pratique…
    Pour la réussite des partiels, un petit coup de main de sa part ne serait pas de refus. Juju, tu as ma bénédiction: va, cours, vole, que rien ne t’arrête dans ton entreprise démoniaque!!

    1. « Peau délicate » ? De qui tu parles ?
      Passons, Bobo, je t’aime, mais faut pas déconner non plus.
      Et didi, je suis tellement intelligente que je n’ai pas besoin de coup de main…pour les devoirs en tout cas, après s’il s’agit d’autre chose…je ne dirai probablement pas non. N’empêche…j’adore ce prof !

  5. Bien sûr que j’ai une peau délicate: fine et fragile, elle s’effrite depuis le début de l’année universitaire. Et j’ai des témoins!
    « Après s’il s’agit d’autre chose…je ne dirai probablement pas non. »>>> °o°
    Les élèves et leurs fantasmes sur leurs professeurs. Comment notre charmant professeur pourrait-il soupçonner cette âme pervertie face à ce large sourire innocent que tu arbores à son encontre?

  6. Comme l’a dit dridri, les démons avec une tête d’ange sont les plus dangereux ! Et on m’a répété assez souvent que j’étais touuute mignonne pour croire que mon imagination débridée ne donne pas lieu à des fantasmes, mais à l’avenir :

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