Petite publicité mignonne.

Ceci devrait être un billet court mais gentil puisque, comme le titre l’indique, dans une extrême générosité de ma part, je vais faire de la publicité gratuitement pour le compte de ma soeur. En effet, cela arrive assez rarement, mais, de temps en temps, il arrive que ma gentille soeurette adorée pointe le bout de son nez sur le blog qu’elle partage avec ma Juju, nommé Evilantai (lien à droite). Pendant que cette dernière écrit en violet, ma soeur a jeté son dévolu sur le bleu, couleur paisible du ciel de Normandie quand il ne pleut pas. Ce qui arrive, je vous l’assure.

Ainsi, tous les six mois environ, ce blog se teinte d’une douce couleur bleue, contrastant tendrement avec le violet très rose habituel. Cette fois-ci, ma chère et douce soeur a choisi un sujet fort sympathique, que je vous laisse découvrir par vos propres soins. Il suffit de cliquer affectueusement sur le mot « ici ».

Sprite

Non, je ne parlerais pas ici de la boisson gazeuse aux extraits naturels de citron et de lime, mais bien d’un manga, dont le titre vient sûrement du dernier sprite de cette page.

Sprite est un manga de Yûgo Ishikawa, publié dans le Big Comic Superior de Shôgakukan au Japon. J’ai découvert ce titre fin Décembre, quand des « spoiler » des titres à venir chez Kazé Manga ont filtré sur Manga-News (et ont été effacés dans la demie-heure suivante). Mais maintenant que l’annonce est officielle, je peux en parler sans craindre de condamnation à mort sur ma personne. Le premier tome sortira en France dans la première quinzaine de mai.

Sur la couverture ci-dessus, vous pouvez voir l’heureuse héroïne, qui, un jour, aperçoit des flocons de neige… noirs ? Ce même jour, elle rend visite à son oncle, un nerd/geek/otaku (prenez la définition qui vous arrange) qui a passé 10 ans de sa vie, rien que ça, reclus dans son appart’ à jouer à un jeu en ligne, avec pour seule compagnie son chien, Albert. Un cas exceptionnel comme on croise très peu (et heureusement, non ?). C’est une fois sur place que le drame mystérieux arrive et que commence réellement l’intrigue angoissante.

Mais oui, qu’est-ce que c’est que ce bordel ? Bonne question, à laquelle les réponses seront données parcimonieusement au cours du récit. J’ai pour l’instant lu cinq des sept chapitres qui composent le premier tome (la série est en cours, le tome 5 sortant en mars au Pays du Soleil-Levant). Autant dire que je ne sais rien de ce que la série va donner par la suite, mais ce début en huit-clos me plaît bien. Des scènes affreuses ayant déjà eu lieu, pour mon plus grand plaisir. Le mystère Sprite reste entier…

Cela mis à part, j’ai appris aujourd’hui que Yugo Ushikawa a été l’assistant de Naoki Urasawa (l’auteur de 20th Century Boys et de Monster, entre autres, pour ceux qui auraient besoin de situer le bonhomme). Cependant, outre l’inimportance de cette info, je me demande pourquoi cela est précisé partout sur la présentation de Sprite, sauf pour l’effet, « s’il a été son assistant, ça ne peut qu’être bien, j’achète », ce qui est un raisonnement totalement stupide, comme si ce fait avait une quelconque influence sur ses travaux…
Par exemple, est-ce que dire que Nobuhiro Watsuki (Kenshin) a été l’assistant de Takeshi Obata (Death Note) nous permet de mieux comprendre le style narratif de monsieur Watsuki ? Savoir que Hiroyuki Asada (I’ll, Letter Bee) a travaillé pour Kazushi Hagiwara (Bastard !)nous permettrait-il de faire un lien entre leurs oeuvres ? Ben, je serais tenté de dire que non.
En plus, vu la perte de contrôle totale de Urasawa sur son scénario dans 20th Century Boy (« Qui est Ami ? » Même lui ne le sait pas !), il vaut mieux que cela n’ait pas de grandes conséquences à long terme sur les travaux de ses assitants. Sinon, on peut d’ores et déjà prédire que la fin sera aussi jolie qu’une queue de poisson…

En bref, c’est donc avec impatience que j’attends la version de Kazé, surtout qu’ils font du bon boulot, la plupart du temps (par contre à 7.50€ le tome, j’espère que c’est un plus grand format que d’habitude).

Les liaisons covalentes, ça gère la fougère (paraît-il)

Tout le monde sait que, en tant qu’étudiant, mon plus beau rêve est d’obtenir ma licence (et ensuite éventuellement le master, mais j’ai encore du temps devant moi). Comme vous le savez peut-être, ou comme vous allez le savoir bientôt en lisant cette phrase jusqu’au bout même si celle-ci s’avère plus longue que ce vous croyiez en la commençant, je suis en chimie. Même s’il me reste encore de la physique (youhou, des ondes sinusoïdales périodiques, incroyables !), et des mathématiques (trop classe ! une matrice jacobienne !). Si tout cela vous semble étranger à notre univers, semblant provenir d’un lointain espace, encore inconnu et peuplé de mystères tous plus bizarroïdes les uns que les autres, ne vous inquiétez pas c’est normal. Ça m’a fait pareil, en début d’année. Depuis, je survis tant bien que mal dans ce monde de scientifiques fous.

Boum !

~Ce qu’on obtient avec quelques scientifiques fous~

Mine de rien, ça me plaît bien tout ça, surtout les règles de sécurité, en TP de chimie, qui te disent clairement ce qu’il faut faire si tu veux faire exploser le labo. Cool. Et puis, faire des mélanges de produits chimiques pour déterminer la composition d’un solide soluble ou non grâce à des changements de couleurs, c’est marrant. Surtout une fois toutes les solutions mélangées dans le bécher-poubelle, on obtient souvent des trucs, euh, étrange, voire moche (et puant). ._.

Bref, je ne pense pas que ça vous intéresse follement (mais sinon, prévenez-moi, je pourrais vous décrire plus en détail mes amusantes heures de TP). Donc, passons à la suite, sans plus attendre. Je connais votre impatience.

Le premier semestre fut court, quatre mois, et le deuxième va l’être tout autant. Mais le pire, ce fut l’emploi du temps, avec de longues journées (8h->19h). Harassé par tant de travail, je n’en pouvais plus de ces semaines qui passaient bien trop vite pour avoir un peu de temps libre. Un cercle temporel qui me paraissait sans fin. Quoiqu’en fait, si, une seule fin m’était possible : le Gouffre des Partiels.
Avec une « semaine » de révision, de fait, 4 jours (comme la « semaine » de « vacances » : un week-end, un jour férié, plus deux jours bonus), ce fut galère de gérer le vrai/faux planning que je ne m’étais pas préparé. Surtout avec la chimie, où les profs d’organique, de thermocinétique et d’inorganique (eh oui, trois matières en deux heures) ne savent vraiment pas gérer la durée de leurs sujets. Toujours trop long. Pour le tout dernier exam (juste le lendemain, physique), j’étais bien soulagé d’avoir une journée de pause (un après-midi et le lendemain matin, le partiel étant l’aprèm). Les révisions furent intenses, surtout aux derniers instants, les heures fatidiques approchant !

Les vacances furent un havre de paix…

Les résultats du premier semestre ont commencé à tomber dès la rentrée, sombres nouvelles pour certains, soulagement pour d’autres. Je ne fais partie d’aucune de ces catégories, puisque je savais que j’avais mon semestre, au vu des résultats des contrôles continus. Sauf grosse et mauvaise surprise, c’était dans la poche. En fait, une seule note en dessous de la moyenne : chimie inorganique, matière que j’ai torchée par manque évident de temps. Mais j’ai suffisamment réussi les autres pour avoir une bonne moyenne.

Donc je suis content, j’ai mon semestre, le Soleil de Normandie brille autant que faire se peut, tout va bien ! =) Allez, c’est reparti pour un semestre de 4 mois ! Et je commence les contrôles continus dans même pas deux semaines, youhou…

Bonne chance et bon courage à ceux et celles qui sont en examens ! Et pas trop de stress avant les résultats !

Mes lectures debout à la Fnac (2)

Premier billet de ce genre, ce n’est pas du tout la peine de chercher le précédent, malgré que celui-ci semble être le deuxième. En fait, ma première lecture de ce genre, c’est Scott Pilgrim. Mais j’avais passé ça sous silence dans l’article du même nom. Car lire debout à la Fnac, c’est pas bien. Vilain garçon.

Donc, qu’ai-je pu lire, mercredi dernier, qui vaut le coup d’en faire un rapport plus ou moins détaillé ? Eh bien, c’était La Chenille, du scénariste Ranpo Edogawa et du dessinateur Suehiro Maruo.

Alors oui, en voyant la couverture noire à l’étrange allure, connaissant le titre via les différentes informations glanées sur Manga-News, je savais à peu près à quoi m’attendre. Mais en fait, je n’étais pas vraiment prêt.

L’histoire ?
« Lorsque Tokiko retrouve son mari, rapatrié après avoir été grièvement blessé au combat, il n’est plus qu’un homme-tronc : le lieutenant Sunaga a perdu bras et jambes et ses blessures l’ont rendu sourd-muet. Condamnée à vivre recluse avec lui, Tokiko va peu à peu se noyer dans les plaisirs de la chair, poussant la perversion de plus en plus loin, entre dégoût et fascination, jusqu’à commettre l’irréparable… »

Je commence les premières pages. Au début, ça va encore. Même si l’apparence du lieutenant Sunaga est repoussante. Le dessin de Suehiro Maro rend bien l’horreur de la situation, que ce soit pour Tokiko, qui va devoir s’occuper de son mari tous les jours, « devenir son infirmière », comme dis dans le manga; ou pour Sunaga, sourd, muet, sans bras et sans jambe : la chenille du titre, dont seul le regard peut exprimer ses sentiments. Et quel regard, dans certaines scènes.

Car, peu à peu, on découvre que de chenille, il n’en garde que « l’apparence », ses autres appétits étant bien plus primitifs, plus bestiaux. Sommeil, bouffe et sexe. Pas forcément dans cet ordre. Et pas forcément séparément. Je vous laisse deviner ce que Tokiko fait avec une banane. Bon appétit.

Le manga alterne entre scènes de lamentations de la femme éplorée, se plaignant de son mari dont les « soins » lui prennent tout son temps, alors que son niveau de vie baisse, la pension militaire n’étant pas suffisante, et scènes plus crues, mélangeant gore et érotisme (principe de l’ero-guro). Du coup, on peut-être mal à l’aise face à cette lecture déconcertante, à ne pas mettre entre toutes les mains.

D’ailleurs à ce sujet, je suis heureux de vous faire part, encore une fois, de l’incompétence reconnues du personnel de la Fnac. A ne pas mettre entre toutes les mains. C’est bien pour ça que je l’ai trouvé rangé au plus bas niveau, avec tous les yaoï et hentaï/ecchi. Très intelligent comme classification. Comme ça, n’importe qui pourra tomber sur ce livre. Cool.

J’avais presque fini de le lire, quand je me suis rappelé que je n’avais pas que ça à faire (Yotsuba m’attendait) et que ce n’était pas vraiment le genre de livre à lire comme ça, dans le brouhaha constant et éreintant de la Fnac. En plus, je commençais à éprouver une étrange fascination mélangée de dégoût envers ce manga, et je crois qu’à ce moment-là, le dégoût a gagné, fier et victorieux. J’ai donc reposé le livre, en me disant que, peut-être, un jour, je l’achèterais. Peut-être, car acheter un livre dont j’ai déjà lu plus de la moitié, pour plus de 15€ (plus de 100F, pour ceux qui ont encore du mal à faire la transition), ça fait cher payé.

Problème : je ne sais pas la fin. J’avais envie de la lire, mais finalement, non, j’ai sagement remis le livre en place. Pourquoi, pourquoi ? Comment ai-je pu, alors que la fin me tendait ses bras (140 pages, c’est court).
Du coup, mystère, comment ça peut bien se finir ? Bizarrement, au vu de l’histoire, de son développement, j’ai l’impression que ça ne peut se clore que par la mort des deux protagonistes (ou, au moins, celle de la chenille).
Je le saurai un jour, je le saurai.

Nura-Le Seigneur des Yôkaï

C’est sous ce titre que sortira Nurarihyon no Mago (qu’on pourrait traduire par « Le Successeur (ou l’héritier, ou encore le petit-fils) de Nurarihyon », chez Kana, en février prochain (dans deux semaines, donc). C’est donc aller un peu vite en besogne de le nommer « Seigneur », alors que c’est pas encore le cas dans les premiers chapitres. C’est un peu comme si on avait titré « Naruto, le Hokage » pour la série du presque-même nom. Vous comprendrez un peu plus tard (et plus bas) le rapport avec Naruto…

Ce manga, édité par Shûeisha au Japon, est donc le type même su shônen à rallonge (succès oblige). Cependant, connaissant ma passion pour les Yôkaï, on se doute bien que ce titre a des chances de finir dans ma mangathèque, au grand dam de mon compte en banque.

Ce titre de Hiroshi Shiibashi raconte l’incroyable histoire de Nura, petit-fils du grand yôkai Nurarihyon (dont on sent à peine que son prénom vient de lui). Elevé depuis son plus jeune âge dans la vieille demeure peuplée de yôkaï, ils sont pour lui des amis/serviteurs/idoles. Un peu tout ça à la fois. C’est donc une grande déception quand, à ses huit ans, un camarade de classe présente un exposé sur les méfaits des yôkaï : meurtres, disparitions d’enfants, vols… Quelle cruelle désillusion ! Pourra-t-il succéder à son grand-père comme celui-ci le prévoyait alors qu’il constate que les yôkaï ne sont pas les héros en qui il croyait ? (Quel suspens…)

Pour le peu que j’en ai lu – deux chapitres, il n’y a pas de quoi révolutionner l’univers codifié du shônen, mais ça se lit très bien. Les personnages sont sympathiques (j’aime beaucoup Aotabo ), le dessin est pas mal (les visages féminins me font penser au style de Yasuhiro Kano [Pretty Face]). Côté scénario, quelques trucs me rappelle Yu-Gi-Oh (la double personnalité plus adulte, plus sombre, notamment). Oh, et il y a quelques effusions de sang de temps en temps, c’est cool.
Je vais continuer de lire les scans pour voir si l’achat est nécessaire…

Cependant, la traduction de Kana laisse déjà à désirer, et ceux juste en quelques pages d’un extrait gratuit (disponible dans toutes les bonnes librairies). Ainsi, le vieux Nurarihyon n’est pas Seigneur DES Yôkaï, comme l’indiquerait le titre, mais DU Yôkaï (et ce, indiqué en première page, pour bien contredire le titre). M’oui, c’est sûr, il n’y a qu’un Yôkaï dans tout le Japon, c’est bête. Ou alors, le Yôkaï est un concept, une entité ? Nan, parce que quand je lis « Aujourd’hui, le Yôkaï ne fait plus peur », ben moi, ce genre d’erreur, ça me fait peur. Pourquoi cette alternance entre singulier et pluriel pour une même utilisation du mot ? N’y a-t-il personne pour relire, chez Kana ? Vont-ils nous remettre à chacune de ses apparitions la signification du suffixe « sama » (deux fois en 5 pages) ? Le traducteur, pourtant responsable de la traduction de Gunnm Last Order et de plusieurs titres de Miyasaki chez Glénat, aurait-il été malade durant la conception de ce titre ?
Tout ça, vous le saurez en lisant le premier tome !


A noter qu’une édition pseudo-collector sortira : « coffret » en carton facilement abimable, un bloc-note et un poster. Et le pire, c’est que je risque de l’acheter.

Ah, dernière info, de taille. Sur la page de présentation du titre, on peut lire :

Fans de Naruto, par ici : cette série risque de vous plaire !

Alors, Nura, relève de Naruto ?…

Yu-Gi-Oh-Le Livre de la Vérité

Le « Livre de la Vérité » est un petit pavé de plus de 300 pages, sorti en Décembre 2006 en France, soit un an après la fin de la série. Au Japon, il est sorti presque en même temps que le tome 31 (qui conclut l’arc Battle City). Du coup, ce livre ne livre pas toute la vérité, mais seulement ce qu’on savait déjà.

Il est composé de 9 chapitres, plus ou moins intéressants.
Le premier se consacre aux personnages, détaillant leurs capacités, leurs cartes fétiches, leurs phrases cultes, etc. Intéressant au début, cela devient vite compliqué à lire (police d’écriture minuscule, texte partout) et certains, aperçu qu’un seul chapitre, sont tellement insignifiants que les voir ici en est une incroyable surprise.

Le deuxième est un catalogue de toutes les cartes apparues dans la série. Là encore, cela devient rapidement lassant… (J’aime pas les catalogues…)

S’ensuit un descriptif des nombreux duels dans le troisième chapitre. Duels que l’on connaît déjà, si on a lu le manga… Vous ai-je déjà dit qu’au bout d’un nombre certains de pages, cela devenait ennuyeux au possible ?

Puis un bref récapitulatif des différents jeux aperçus dans le manga, sachant qu’une fois Magic & Wizard lancé, on ne verra plus beaucoup d’autres jeux… Mais cette fois, c’est un peu plus sympathique à lire. Notamment parce qu’il y avait de bonnes idées. C’est dommage que l’auteur se soit fixé sur un seul et unique jeu (enfin, la raison du succès…).

Le chapitre suivant explore les jeux de la sanction infligés par l’autre Yûgi et ses ennemis au cours du manga (encore une fois, plus nombreux au début qu’à la fin). De quoi nous rappeler qu’au début le manga était plus sombre et moins neuneu que son développement futur.

Le sixième dévoile le mystère des objets millénaire (mais pas trop, faut en laisser pour le manga). Là, on aurait pu avoir quelque chose de bien développé, mais non. Ça résume juste ce que l’on savait déjà. Dommage.

Avec le chapitre suivant, on nous promet une « longue interview de Kazuki Takahashi » (l’auteur, pour ceux qui auraient oublié). Cependant, elle est loin d’être longue. A peine 6 pages, la moitié étant occupés par des images issues du manga… Bon, il reste le contenu, mais là encore, déception, ça ne porte que sur des passages du manga (style « pourquoi Kaiba a aidé Yûgi, chapitre tant page tant ? ») au lieu de s’intéresser à l’auteur, ses techniques, son style de dessin, son organisation, ses inspirations, etc. Bref, là, on a juste des explications sur certains actes, par forcément ce qu’on attend d’une interview dans un fanbook. (Oh, et en plus, ça n’arrête pas de vanter le succès de la série aux USA, c’est légèrement crispant).

Pour conclure, on a le droit à un chapitre huit qui fait office de lexique, puis à un ultime chapitre expliquant les règles du jeu d’aventures offert (l’une pages couleurs du début).

En bref, ce fanbook est largement dispensable. A moins d’être ultra-fan hardcore de la mort. Même moi, qui a beaucoup apprécié la série, je n’ai jamais lu entièrement ce bouquin. C’est dire. De toute façon, vu la taille d’écriture, la tonne de texte par page (et pas forcément pour dire grand chose), ça décourage vite. C’est vraiment l’un des fanbook les moins utiles que j’ai eu en main. Heureusement qu’on me l’a offert (8.50€, pour info). =)

Autant lire le manga, en fait.

Horreur visuelle quotidienne, comment survivre ?

Une affiche qui me soûle depuis une longue semaine. Je la vois partout, à chaque arrêt de bus, à chaque arrêt de tram, c’est une horreur ambulante. J’ai envie de lui latter la gueule, à ce panda virtuel.
Du coup, pour survivre dans ce milieu hostile qu’est devenu la ville (fort belle) de Caen, fermer les yeux à chaque fois qu’apparaît l’affiche maudite n’est pas une solution. Non, je n’ai pas d’autre choix que d’attendre mercredi, jour où le réseau devrait se revêtir de nouvelles publicités toutes aussi débiles, mais peut-être, avec un peu de chance, moins agressive pour mes pauvres yeux.
Sur ce, je vous laisse vomir dans les commentaires.


Demain… Demain, tout sera fini…

Torchwood – Présentation générale.

Histoire :
Torchwood, cellule d’investigation indépendante du gouvernement et plus autonome que la police. Notre but, rechercher toute forme de vie extra-terrestre sur la terre et sauver l’avenir de l’humanité. Le 21ème siècle est celui de tous les changements. Et il faut s’y préparer.

En VO, parce que l’anglais, comme on comprend rien, ça fait classe :

“Torchwood: outside the government, beyond the police; tracking down alien life on Earth, and arming the human race against the future. The Twenty-First Century is when it all changes. And you’ve gotta be ready.”

– Captain Jack Harkness

Créateur : Russell T. Davies
Année de création : 2006.
Nombre de saisons : 4.
Nombre d’épisodes : 41.
Genre : SF et fantastique.
Titre VO : Torchwood.
Pays d’origine : Royaume-Uni.
Durée d’un épisode : 45~50 min.

Personnages :

Ianto Jones est un peu l’homme a tout faire de Torchwood, mais il doit avant tout couvrir les traces pour que personne ne découvre l’institut. C’est un jeune homme très intelligent avec à un grand souci du détail. Toujours bien habillé avec costume et cravate, il est certainement le membre le plus effacé du groupe.
Interprété par Gareth David-Lloyd.
Gwen Cooper est un agent de police. Si elle a intégré l’équipe, c’est avant tout pour ses qualités humaines et son sens de la réalité. Héroïne de la série, l’histoire de focalise sur son point de vue.
Interprétée par Eve Myles.
Jack est le leader de l’institut Torchwood 3. C’est un patron autoritaire qui peut parfois paraître froid, mais il tient énormément aux membres de l’équipe. Par ailleurs, Jack est omnisexuel (outre les hommes et les femmes, il a aussi des relations avec des aliens). Il porte un uniforme de l’armée de l’air de la 2nde guerre mondiale et le reste de sa garde robe reste très années 40.
Interprété par John Barrowman.
Toshiko est l’experte en informatique et technologie extraterrestre de la bande. Elle est un vrai génie pour décoder les langues aliens et craquer des codes. Elle ne se sépare jamais de son précieux matériel informatique.
Interprétée par Naoko Mori.
Owen est un docteur de 26 ans. Il travaillait dans un hôpital avant d’intégrer Torchwood. C’est lui qui s’occupe des soins médicaux donnés à l’équipe, mais son premier travaille consiste avant tout à autopsier des aliens.
Interprété par Burn Gorman.

Mon avis :

Torchwood, c’est un très bonne série de SF, malheureusement parfois inégale dans ces épisodes (intrigues différentes à chaque fois, donc autant parfois l’idée de base et son développement est pas mal, autant cela peut être malheureusement un poil décevant). Certains épisodes font très kitsch dans l’utilisation des effets spéciaux (mention spéciale à l’épisode 4 de la saison 1, Femme Cybernétique, avec un costume qui devait être plus en plastique qu’en métal XD). Néanmoins, ce côté est délibérément voulu. Et il s’atténuera au fil des épisodes, l’histoire de Torchwood se voulant plus sérieuse que celle de sa série-mère (Doctor Who, pour ceux qui n’aurait pas fait le rapport, l’un étant l’anagramme de l’autre). Heureusement, il n’y a pas besoin de connaître cette dernière pour apprécier Torchwood. La preuve par moi ! ^o^

Torchwood, c’est aussi un lieu emblématique, le Hub, QG secret caché au coeur de Cardiff, sous la place Roahl Dahl, abritant des trésors de technologies futuristes et/ou aliens. C’est aussi un animal de compagnie particulier, incarné par un ptérodactyle, rien que ça, bien qu’il ne soit pas très présent à l’écran (moins de 5 fois, de mémoire, en 26 épisodes). C’est aussi les Weevils, extra-terrestres humanoïdes habillées en costard-cravate (comme Ianto, hum…) et au QI peu élevé. C’est aussi le SUV, véhicule tout-terrain, noir, chromé et sur-équipé.

Mais Torchwood, c’est surtout ses personnages, présentés brièvement ci-dessus. Et ils sont bien travaillés, chouchoutés par les scénaristes (manière de parler, vu ce qui leur arrive) et excellemment interprétés par leur acteur respectif. Ils sont développés au fur et à mesure des épisodes (plus certains que d’autres, d’ailleurs, en fonction du récit).
Et les scénaristes osent tout : un cocktail de sang et de sexe réussi. Ainsi, on a droit à des relations hétéro- et homosexuelle, que ce soit un simple flirt Jack/Gwen, une romance inavouée Tosh’/Owen, ou une passion sulfureuse Ianto/Jack. Cette dernière fait d’ailleurs le bonheur de nombreus/e/s fan et se retrouve dans beaucoup de fan-fiction, alors que dans la série, leur histoire d’amour est amené plutôt rapidement… (mais ça n’engage que moi).
Les fans hardcore ont même des surnoms pour les couples. Gwack. Ça sonne terriblement moche, c’est donc pour Gwen et Jack, vu que c’est, dans le fanbase, LE couple détesté puisqu’il concurrence Janto (Jack et Ianto, si vous suivez). Ainsi, d’après le dictionnaire urbain, le terme Gwack sert aussi à décrire tout un tas de situation horrible, dont le son doux et agréable de quelqu’un qui fait faire un aller-retour à son repas, au lieu de le garder au chaud dans son estomac. Bref, vous l’aurez compris, pour eux, Gwack, c’est le mal.


                Gwack, en image. Ah, on me souffle qu’il y a confusion…

Il y a sûrement un rapport avec les yaoïstes, puisqu’une grande partie des personnes détestant Gwack aime Janto pour cette unique raison qu’on a à faire à un couple gay. Comme dans les yaoï. C’est fou ça. Quel hasard. ‘Fin bref, j’arrête là le cynisme, mais ça me répugne profondément qu’on puisse lapider un personnage (donc fictif) juste parce qu’on préfère un autre qui va beaucoup mieux avec Jack, hiiiii, c’est trop choupinou un baiser entre deux hommes, kyaaaaah. BAM ! *une de tuée, le monde s’en portera mieux*

Ce genre de personne passe donc son temps à trouver le personnage de Gwen insupportable parce qu’elle fait des erreurs jugées in-to-lé-ra-bles. Exemple, prise de remord, elle avoue à Rhys, son mari, qu’elle l’a trompé avec XxXxX (ceci n’est pas un gros spoil, mais bon). Cependant, elle lui donne ensuite une pilule d’amnésie. Comme ça, elle a soulagé sa conscience et son couple n’est pas détruit. Maligne, la p’tite Gwen ! Aussitôt, on la traite de tous les noms, et pas de bien jolis-jolis…
Alors que quand ce sont les autres personnages qui font ce genre de bourde, c’est pas bien grave, ils sont humains. Exemple, avec Ianto (choisi totalement au pif *clin d’oeil, clin d’oeil*). Monsieur Jones a failli induire la destruction de Torchwood 3-Cardiff en planquant sa petite amie dans une pièce secrète de la base. Réaction des fans ! « Han, mais lui, c’est l’Amouuuur qui le guide ! Han, trop choupinou ! » -pendez-les,pitié!-

On sent le règne de l’impartialité…


      The Anty Gwen Alliance
      Un groupe dont le but ultime est l’annihilation complète de Gwen. L’intérêt ? Aucun.

Je passe là-dessus, sinon, je risque de spoiler à mort la suite. Et je le ferais, mais dans d’autres articles.

Cependant, contrairement à ce que pensent ces fan-là, la série n’est pas un soap-opera style « Feux de l’Amour », « As The World Turns » et consorts. Non, c’est avant tout une histoire de science-fiction. Extra-terrestres, cyborgs, voyages spatio-temporels, la série explore tous ces thèmes, grâce à un générateur d’histoires sympathique : la Faille (the Rift, en VO), située comme de par hasard à Cardiff (la vie fait bien les choses, à moins que ce ne soient les choses qui font bien la vie, j’sais plus). N’importe quoi peut en sortir, venant de l’espace ou d’une autre époque, voire, les deux. Du coup, c’est clair que ça facilite le travail scénaristique. Comme la Bouche des Enfers de Buffy ou autres. Mais attention, tout ne tourne pas autour de la Faille.

Certains épisodes ne la mentionne à peine. Exemple, dans la première saison, le très sombre épisode 6, La Récolte (Countrycide en vo), exploite un tout autre genre : l’horreur. Très sombre, c’est clairement cet épisode qui m’a définitivement fait adhérer à la série.


              Countrycide.
              Ou comment un épisode gore a fait de Torchwood LA série à suivre de très très près.

Et on peux dire sans se tromper que cet épisode est, en quelque sorte, un aperçu de ce que deviendra Tochwood à partir de la saison 3, Children Of Earth (Les Enfants de la Terre en vf). Sombre, angoissant, avec une pointe d’humour et d’ironie typiquement britannique. Bref, le meilleur est à venir.

La saison deux est déjà bien meilleure que la première, grâce à un fil rouge qui se développe tout au long des épisodes et permet d’en apprendre plus sur le mystérieux Capitaine Jack Harkness. Les différentes histoires sont cette fois-ci plus sérieuses et mieux traitées, la série trouve enfin ses marques. De nouveaux personnages récurrents et charismatiques font leur apparition, étoffant l’univers de Torchwood. Univers dont le thème de réflexion principal, la mort (et l’absence de vie après la mort) est clairement mieux exploité, notamment via le personnage de Jack, et ensuite d’Owen. On a donc une série mature et maîtrisée qui s’offre alors un final explosif, dans tous les sens du terme. Grandiose.

La troisième saison a quant à elle créé l’évènement. Torchwood est passée de BBC Three (saison 1) à BBC Two (saison 2) puis enfin à BBC One (saison 3), elle fut diffusé en une semaine à raison d’un épisode par soir, du lundi au vendredi, en Juillet 2009. Avec un scénario haletant, complexe et terriblement sombre et novateur, Children Of Earth enregistre les meilleurs audiences de toute la série.
C’est malheureusement aussi la saison qui divise les fans, pour différentes raisons.


      Children Of Earth – Day Two
      Jack est quelqu’un de très prude, comme le montre cet épisode…

Devant à la fois respecter son ancien public tout en attirant de nouveaux téléspectateurs en déménageant sur BBC One, la storyline de Children Of Earth laisse de côté certains éléments des précédentes saisons, par manque de temps (5 épisodes, c’est court), tout en restant fidèle à l’esprit « torchwoodien » et à son ambiance. Un autre clash survient en fin de saison romptant brutalement avec le reste de la série par un pessimisme angoissant. Là, c’est le drame, la goutte d’eau qui fait déborder le drame pour de nombreux adeptes; pourtant, on est prévenu dès le tout premier épisode : on meurt jeune dans Torchwood…. Ceux qui connaissent la série savent de quoi je parle,pas d’inquiétudes pour les autres, j’en reparlerais plus tard, parce que là, en plus de faire un énorme spoil, j’ai de quoi blablater pendant des heures.

Malgré ou grâce à ces éléments diviseurs de fans, j’ai adoré cette saison. Quand Russel T. Davies revient au commande de la série qu’il a inventé (même s’il la surveillait toujours dans l’ombre lors des deux première saisons), ça donne quelque chose de littéralement explosif (épisode un), héroïque (épisode 2), effrayant (épisode 3), cynique (épisode 4) et affreusement triste (épisode 5). Cinq mots pour résumer cette saison, avant d’en faire un article plus détaillé dans l’année à venir. Parce que là, j’suis en train d’écrire le post le plus long de ce blog à ce jour. Record à battre, je vous le dis ! ^_^


            Gwen et son mari, Rhys.
            Bizarrement, très peu de personnes emploient le terme Gwys

Enfin, la quatrième saison.
A mis un an à se mettre en place, via un partenariat entre la BBC et la chaîne du câble américain Starz. Comme la précédente, elle a droit à un titre personnel, The New World, et à une longue histoire. Cependant, coup de théâtre vendredi 7 janvier, à l’occasion de la « Television Critics Association ». The New World devient Miracle Day. Contrairement à la précédente, cette saison fera dix épisodes, ne sera pas diffusée d’un coup et se déroulera dans plusieurs pays à travers le monde, principalement l’Angleterre et les Etats-Unis.
Evidemment, je l’attends avec impatience.
Evidemment, les rageux déçu d’un certain passage de Children Of Earth font tout pour démolir sa réputation. Parce que ça se passe en partie aux USA et que le show devrait rester entièrement anglais, parce que c’est encore une seule histoire, parce qu’il va y avoir de nouveaux personnages, américain de surcroît, parce qu’il leur manque un certain personnage, parce que Starz co-produit la série (on a faillit avoir la Fox, donc ça aurait pu être pire…), parce que RTD est toujours aux commandes, parce que, parce que… Ça se plaint sans même connaître. Bref, des rageux bêtes et méchants, tout simplement.

The New World , Miracle Day reprendra deux ans après la fin de Children Of Earth. Un bref synopsis est déjà dispo, ainsi qu’une présentation simplifiée des personnages principaux. L’équipe de scénaristes engagée me fait déjà rêver. Notamment, par exemple, Jane Espenson, qui s’est déjà occupé de Buffy Contre les Vampires, Battlestar Galactica, Caprica, etc. Mais aussi, John Shiban (Supernatural, The X-Files…), Doris Egan (Dark Angel, Tru Calling…). Bref, une bonne équipe.
Les news sur le casting apparaissent tranquillement depuis début Décembre, le tournage a commencé le 10 Janvier dernier, tout se passe pour le mieux ! Je suis très enthousiaste pour la suite, surtout au vu du synopsis ! Cette fois, Torchwood retrouvera sont thème fétiche : la mort… Ou plutôt, son absence…

Conclusion :
Parce qu’il faut bien finir ce billet, avant de vous endormir devant ce pavé. J’ai bon espoir que ce long texte vous donne l’envie de voir ou de revoir (c’est selon) cette excellente série qu’est Torchwood, série qui se bonifie avec le temps, comme les bons vins.

/!\ Attention aux vilains spoils qui sévissent dans les commentaires… /!\

Des nouvelles de D.Gray-Man 20

J’écris cet article en partie pour Meloku qui, comme on le sait tous maintenant adoooore D.Gray-Man. Sa série préférée, tout genre confondu. Il serait prêt à tuer juste pour avoir sa dose !

Donc comme je le prévoyais dans mon bilan manga, il nous faudra patienter encore. Plus d’un an d’écart entre le tome 19 et le futur tome 20. Alors qu’au Japon le rythme est parfaitement semestriel depuis le tome 17, en France, cela reste aléatoire, très chaotique.

Ainsi, avec trois mois d’écart entre le 15 et 16, je pensais à l’époque (été 2009), que le rythme devenait trimestriel, histoire de se préparer psychologiquement à une attente plus longue. Eh ben non. Grave erreur. Le 17 vient deux mois plus tard. Septembre, pour la rentrée.

Cependant, le 18 venant juste de sortir au Japon, il faudra attendre février 2010 (presque un an, déjà) pour voir arriver la suite. On aurait pu se dire que Glénat allait apprendre de ce manque d’organisation, mais non. On sort tout dès que possible, sans réfléchir à l’avancée de la série au Japon. Ainsi, le 19 sort en mai, moins de six mois après sa publication japonaise.

Et depuis, on attends le tome 20. Désormais prévu pour juillet 2011 (le 6, plus précisément). Comme par hasard, le mois de la Japan Expo.

Heureusement, le 21 est prévu pour 2011 également, septembre*, sûrement, pour ne pas changer l’irrégularité du planning… Comme ça, on pourra de nouveau attendre un an pour le 22 (qui est bel et bien prévu pour juin là-bas)…

[*source : moi ]

Suiiki

Après Mushishi, fini en Novembre 2008 au Japon, et un an plus tard en France, l’auteur(e), Yuki Urushibara, a pris une pause d’un an avant de commencer Suiiki, courte série de deux tomes seulement. Ceux-ci bénéficient d’une double sortie : les deux tomes en même temps, et en deux versions différentes, normale et Deluxe. Cette dernière est évidemment plus chère, mais le format est plus grand et il y a quelques pages couleurs. En attendant, on ne peut qu’espérer une sortie française.

Suiiki narre l’histoire d’une lycéenne, aimant particulièrement la nage (elle fait partie du club de natation de son lycée), qui, lors d’un été caniculaire, va vivre une expérience étrange.

Je n’en dis pas plus. Pour avoir lu le début, on retrouve ici tout le charme de Mushishi, en plus contemporain. Le trait de Yuki Urushibara est fidèle à lui-même, léger et aéré, et son rythme narratif reste calme. Une ambiance sereine se dégage de Suiiki, avec quelques bribes de mystère entourant les évènements bizarroïdes qui surviennent cet été-là.

J’attends ce titre avec une légère impatience, espérant que s’il sort en France, ce sera dans sa version Deluxe directement, tant qu’à faire. Et comme Kana nous a fait découvrir Mushishi, j’espère qu’ils s’intéressent de près à cette nouvelle oeuvre.