Bilan manga 2010 (6)

Dernière partie ! « Enfin », souffleront certains (bande de mauvaises langues). Aujourd’hui, je vais finir ce bilan. Eh ouais, pas trop tôt, mais c’est qu’il s’en est passé des choses, côté manga, en 2010.

 

Les titres que j’attendais et qui ne m’ont pas déçu :

Guettant les annonces des éditeurs, il n’est pas rare que des news me ravissent. L’attente qui s’ensuit est souvent moins agréable. En 2010, mine de rien, pas grand chose que j’attendais réellement.

 

Heartbroken Chocolatier

Il fait partie des heureux élus, attendus depuis que les premières images du manga ont filtré sur le blog de l’auteur, il y à maintenant près de trois ans ! O_ô (eh ouais, ça passe vite)

Un titre plus léger cette fois-ci pour Setona Mizushiro, et cela fait du bien de la découvrir dans un autre registre !

 

Shi Ki

Un shônen à l’ambiance glauque et sombre, alliant un scénario bien ficelé à des dessins atypiques. Chaque tome apporte sont lot de morts, mais aussi et surtout un moment de lecture unique. J’attendais la sortie de cette série avec une impatience non dissimulée, et je ne suis en rien déçu. L’édition de Kazé est en plus, comme d’habitude, de bonne facture.

 

Bus Gamer

Sa sortie était attendue, mais aussi inespérée vu le peu de succès que semble rencontrer Kazuya Minekura en France. L’annonce de Tonkam est donc le second miracle de l’année 2010. En espérant que les ventes soient suffisamment encourageantes pour qu’ils se lancent dans l’exploration de ses autres travaux…

 

Ça c’est fini cette année !

Juste avant de conclure, parlons quelque peu des rares titres que j’ai terminé cette année. Deux seulement…

 

Get Backers

Après autant d’année d’achat, ça m’a fait étrange d’enfin connaître la fin de cette série. *émotion* Une chronique arrivera évidemment dans les prochaines semaines (ou prochains mois, au pire)

 

Otogi Matsuri

Un très bon manga, mais qui est déjà en arrêt de commercialisation… donc si vous voulez vous le procurez, c’est presque trop tard… Dommage, car le titre est très bon, sans temps morts, l’auteur ne perd pas de temps en divagations inutiles et entre directement dans le vif du sujet. En plus, en tant que fan de yôkai et autres monstres japonais, ce manga devait absolument figurer dans ma mangathèque !

 

Et enfin, une catégorie toute nouvelle, histoire de clore le bilan 2010 sur une note étrange…

LE manga que je ne pensais pas du tout acheter !

Il s’agit d’un titre d’un petit éditeur, assez récent dans le domaine du manga, et qui sort assez peu de titre, mais de bonne qualité (au niveau de l’édition).  Il s’agit de…

Tango

Un nouveau yaoï dans ma collection, qui l’eut cru ? Pas moi, en tous cas. Ça, c’est de l’achat impulsif !

 

Vous pouvez maintenant reprendre une activité normale, vous empiffrer pour le réveillon, et je vous souhaite une bonne année 2011 ! =D

Hiroyuki Asada – un petit article vite fait

Quand j’ai vu sur wikipedia que Hiroyuki Asada, l’un des dessinateurs le plus talentueux de sa génération, aimait les chats, je me suis dit qu’il était tant de faire un article là-dessus, vu qu’on partage un point commun. Je veux dire, sur lui, sa vie, son oeuvre, pas sur les chats.

Comme l’image ci-dessus le montre, 2011 va être sa vingt-cinquième année en tant que mangaka, et la Shûeisha compte bien marquer le coup. Ainsi, deux magnifiques artbook vont sortir en début d’année, l’un consacré à Tegami Bachi et l’autre sur ses anciens travaux.

La carrière de Hiroyuki Asada a véritablement commencé à décoller avec I’ll, manga en 14 tomes édité par Tonkam (après un début avorté chez Glénat). Série que je n’ai pas, que j’aimerais avoir, mais qui va être difficile à se procurer, la plupart des tomes étant en rupture de stock. Me reste le marché de l’occasion.

C’est en mai 2005, grâce au numéro 5 du magazine Mangajima, que je fais connaissance avec le trait si beau de Hiroyuki Asada. A ce propos, il est dommage que ce magazine ait disparu avec son sixième numéro, vu que je prenais beaucoup de plaisir à le lire…
I’ll, c’est du basket, mais pas que. Un peu comme Real, dans lequel y a du basket, mais pas que. L’article de Gloinn montre que le manga de Hiroyuki Asada se centre plus sur ses personnages et leurs ressentis face à la vie que sur les matchs de basket, ceux-ci étant plutôt courts. Ne l’ayant pas lu, je ne peux pas juger.
Depuis, ben j’ai pas du tout avancé dans ma recherche des tomes de I’ll.

Par contre, j’ai commencé Letter Bee, nouveau titre de l’auteur, toujours chez Shûeisha (Square Jump), mais chez Kana en France. Et je retrouve son monde bleu/violet dans les courtes nouvelles présentes dans la série Robot, éditée très lentement par Glénat (et qui n’est pas présente dans mon Bilan manga parce que j’ai tendance à l’oublier).

On peut dire qu’il sait se diversifier. Entre I’ll et Letter bee, il y a quand même une foule de différences, à commencer par l’ambiance, l’univers, le réalisme, et j’en passe.
Letter Bee, c’est l’histoire de Lag Seeing, jeune orphelin vivant dans un territoire étrange et peuplé de insectarmures, monstres géantes et forcément féroces. Dans ce monde de nuit éternelle, les facteurs n’ont pas la vie tranquille. Là-bas, La Poste n’existe pas. A la place, on a une Ruche postale, au centre du continent, et les facteurs sont dénommés Letter Bee (d’où le titre du manga). Evidemment, le but du héros est d’en devenir un, pour retrouver son idole, Gauche Suede, également Letter Bee. C’est sûr, c’est pas en France qu’un gamin aurait pour rêve de devenir facteur…

A partir de ce point de départ plutôt banal, Hiroyuki Asada nous plonge dans un univers merveilleux, où l’histoire se révèle plus compliqué qu’elle n’en laisse paraître. Le tout reste une lecture divertissante, le minimum que l’on demande à un shônen. Mais sublimé par le trait de l’auteur, qui maîtrise à la perfection le contraste noir/blanc, Letter Bee devient vite l’un des meilleurs shônen à sortir en France. Reste juste à savoir si l’on pourra supporter encore longtemps les pleurnichements de Lag…

En vingt-cinq de carrière, Hiroyuki Asada aura eu le temps d’explorer différents genre, tout en restant dans le shônen. Et si je ne parle que de Letter Bee et de I’ll, c’est principalement parce que ce sont ces deux oeuvres les plus longues, les plus connues, et les seules à être parvenues en France. Du coup, écrire sur le reste m’est impossible…

Sur ce, je retourne lire Banana Fish, dont la présentation de Tonisugi dans ce même Mangajima m’avait donné envie de découvrir cet étrange shôjo. Comme quoi, tout vient à point à qui sait attendre !

Bilan manga 2010 (5)

Avant-dernière partie de ce long bilan, et pas l’une des moindres. Sûrement l’une des plus révélatrice, puisque j’ai trouvé mon bonheur dans pas mal de titres plus anciens. Je pense que 2011 devrait être dans le même veine. Un mélange de nouveautés et d’anciennetés, pour compléter une collection qui déborde de partout !

Ainsi, je vous présente aujourd’hui…

…ceux que j’aurais dû commencer bien plus tôt.

Avec, d’abord,  un très bon titre.

Dorohedoro

LE manga atypique par excellence. Dessins, scénario, ambiance, tout y est étrange et inédit. Un must du manga malheureusement très peu connu, ou alors que par sa réputation de titre peu vendeur (réputation qui ne s’en trouve pas grandie par ma description, d’ailleurs).

On peut regretter l’impression exécrable des deux premiers tomes, et la rupture de stock des tomes 3, 4 et 5, qui n’aident pas le titre à redémarrer. Au contraire, il semble que le titre se vende de moins en moins, malgré les efforts de Soleil pour continuer la série. Dommage… =/

 

Gantz

Déjà plus de 30 tomes au compteur, que 10 dans ma mangathèque, mais le reste arrive ! Là encore, on a droit à ce qui semble être des délires scénaristiques de l’auteur, là où son récit mélange le gore et l’absurde, pour un résultat final déroutant, mais bien plus sérieux qu’il n’y paraît. Le seul bémol : une narration assez lente, donnant l’impression qu’il ne se passe pas grand chose en un tome…

Vivement la suite, et fin, puisque le manga est lancé dans sa dernière ligne droite au Japon !

 

Real

Un titre mature de Takehiro Inoue, où il délaisse le sabre de Vagabond pour retourner au basket, son premier amour, mais avec le point de vue du handisport. Très bon, tome après tome. Le rythme est annuel (généralement, un tome sort entre octobre et décembre au Japon, l’été suivant en France), ce qui me permet de rattraper gentiment mon retard. =)

 

Onmyôji

Manga - Manhwa - Onmyoji - Celui qui parle aux demons Vol.5

Là encore, un titre à difficultés financières, à croire que j’en fait exprès… Mais outre le prix élevé, on découvre un bon manga, léger mais aussi sérieux, sur les Yôkaï dans les temps anciens et reculés du Japon Moyenâgeux… Très instructif, grâce à des bonus très complets et très intéressants. En plus, il est plutôt rare de trouver un manga dont la lecture d’un tome dépasse les trente minutes ! =o

 

Banana Fish

A quelques jours près, ce manga ne figurait pas dans ce billet. Eh oui, reçu à Noël de la part de ma Didy préférée, cette série, plutôt vieille maintenant (1986 au Japon, 2002 en France), se trouve être l’un des meilleurs shôjo policier sorti en France. (Peut-être parce qu’il n’y en a pas des masses non plus) Malgré les pages naturellement jaunes-banane, j’ai trouvé cette lecture passionnante, et il me tarde d’en découvrir la suite et fin !

 

En bref, parmi l’avalanche de titres proposés par les éditeurs, il est parfois bon de prendre du recul et de regarder en arrière, pour mieux voir les manga laissés en bord de route…

Professeur Eiji

Professeur Eiji, c’est l’un de mes coups de coeur 2009, dont les sorties espacées en 2010 ont fait saigner ce pauvre petit coeur. Tant de peine, tant de souffrance. C’est triste.

Bon alors, de quoi ça parle ? Eh ben, c’est plutôt simple. Professeur Eiji, ou Ice Eiji, dans sa version japonaise (ou encore Ice Age, c’est comme on veut), narre le quotidien d’Eiji Fûwa, reporter de guerre revenant au Japon pour enseigner l’anglais dans un collège. Là, ses méthodes atypiques vont bouleverser la routine des élèves et des enseignants.

Alors, oui, dis comme ça, on pense automatiquement à GTO. Et encore, j’ai essayé de minimiser la ressemblance dans ce résumé fait maison (vous m’en direz des nouvelles). En fait, il n’y a rien de semblable entre les deux oeuvres. Mis à part que le personnage principal est un prof.
GTO, c’est un shônen fleuve, 25 tomes, publié chez Kôdansha au Japon, Pika en France, bourré d’action et d’humour souvent ras-les-pâquerettes. Prof’ Eiji, c’est un jôsei de 10 tomes, avec une courte suite de trois tomes, publié chez Shûeisha eu Japon, Kana en France, plus calme et plus sentimental, explorant plus la psychologie des personnages que leur sexualité (quoique…).

Les deux premiers tomes sont sortis à prix « chouchou » (4.50€) mais je crois que cette offre a expirée depuis.


Comme l’image ci-dessus le laisse voir, Akiko Monden dessine bien. Ses hommes ne sont pas des éphèbes efféminés au menton pointu (sauf sur la couv’ du tome 1) et aux membres longilignes qui n’en finissent plus d’être long et mince. Et c’est tant mieux. Ses femmes ne sont pas des demoiselles en détresse aux grands yeux de biche et au comportement niaiseux. Seuls les tout petits enfants restent trop mignons, avec une bouille toute kawaï.

Contrairement à beaucoup de ses collègues, elle remplit ses cases avec des décors, même si on retrouve aussi beaucoup l’usage de trames.
Oh, et comme je suis un traître, cette image n’est pas tirée de la série en question, mais de son site.


Celle-ci, si, par contre. Il s’agit d’Eiji et de son cousin Hiroshi, qui se trouve être handicapé.
Mais comme je suis un traître, c’est la couv’ du dernier tome de la saison deux et -spoil- Hiroshi a les cheveux courts ! Ça, c’est du spoil !

Professeur Eiji brasse donc plusieurs thèmes, du handicap à la maltraitance des enfants, au divorce, en passant par l’alcoolisme. Le tout avec plus ou moins de tact, de rigueur ou de réussite.
L’auteur nous offre beaucoup de scènes touchantes, dévoilant le passé traumatisant d’Eiji, dont la guerre a laissé des souvenirs marquants. Elle fait également évoluer tranquillement son petit cercle de personnages et là où elle réussit bien, c’est dans la réutilisation de ceux-ci. Là où, par exemple, GTO mettait de côté un élève dont l’histoire était résolue, dans Professeur Eiji, ledit personnage n’en a pas terminé. Ce n’est pas parce que son chapitre est clos que d’autres problèmes ne peuvent pas apparaître ou que lui-même ne peut plus interagir avec d’autres protagonistes. Bref, on à là un petit monde qui ne demande qu’à vivre sous nos yeux, dessiné avec émotion sous la plume talentueuse d’Akiko Monden.

L’édition de Kana est correcte dans l’ensemble, même si on peut regretter une traduction parfois un peu lourde, mais il semble désormais que ce soit une constante chez cet éditeur. Ainsi Eiji ne peut s’empêcher d’appeler sa (séduisante) collègue par son nom ET son prénom, à chaque fois, malgré leur rapprochement lent et subtil mais bien existant. Je ne sais pas si c’est pareil en vo, mais je ne pense pas, vu que chez Kana, on est alourdir une lecture via ce genre de stratagème machiavélique (avec, par exemple, des tournures de phrases alambiquées).

Quant à la seconde saison, ces trois tomes ne sont pas encore prévus par Kana. En Juillet dernier, en tous cas, elle ne l’était pas, mais, comme ils m’ont répondu, « qui sait » ? Ce qui ne signifie pas grand chose en soi. En gros, pour moi, ça équivaut à un « bah j’en sais rien, j’ai la flemme de demander à mes supérieurs, alors je réponds à la Normande, p’têt ben qu’oui, p’têt ben qu’non. » Sympa.

Bilan manga 2010 (4)

Cette fois, deux petites catégories. Mais courtes. D’abord, voyons les manga que je considère, pour cette année, comme…

…de bonnes surprises :

Manga que je n’attendais pas, car inconnu pour ma part avant leur annonce ou leur sortie, ils ont su tirer leur épingle du jeu et offrir une très bonne lecture.

Otaku Girls

Le nouveau titre comique des éditions Doki-Doki confirme sa place cette année (vu que les deux premiers tomes datent de 2009).

 

Blue Exorcist

Un très bon shônen, qui arrive quelque peu à renouveler le genre. Après un premier chapitre pas trop réussi, mais néanmoins prenant, le reste se lit sans problème. Un article devrait prochainement venir présenter plus longuement cette nouvelle perle du catalogue Kazé.

 

Deuxième catégorie du jour. Parmi tous les titres que j’achète, tous ne font pas mouche, tous ne sont pas lassant au bout de quelques tomes. Non, le juste milieu existe. Des titres …

…Sympas, mais sans plus.


Luno

Un titre qui aurait été mieux s’il avait duré plus longtemps. L’auteur ayant envisagé d’en faire une série au départ, ça pourrait effectivement donné quelque chose de mieux. C’est un bon one-shot, mais on sent quand même un peu de précipitation sur les derniers chapitres, pour tout finir à temps…

 

Wolf Guy

De beaux dessins, mais un scénario violent trop axé sur les bagarres entre voyou et trop peu sur le côté fantastique du loup-garou. Et au vu des tomes suivants, je crois bien qu’il ne faut pas en attendre plus de ce titre. De la violence, du sexe, du sang. Et c’est tout.

 

Sur ce, Joyeux Noël à tous ! =)

L’azote liquide, c’est vachement froid, en fait.

Comme la catégorie « Ma vie à moi (la mienne) » se trouve désemparément vide depuis la refonte de ce blog, voici venu le temps des rires et des…, voici un nouveau billet qui développera en long et en large le sujet passionnant qu’est ma vie. Car, après tout, un blog, ça sert aussi à ça. A étaler sa petite vie sur la toile. Pour ce que ça peut être intéressant.

Pour en venir au sujet qui nous intéresse, et parce que si, si, ma vie se trouve être la plus passionnante qu’il soit, j’ai été lundi voir mon dermatologue. Quel suspens ! Mais qu’est-ce qu’il a, le Bobo, qui nécessite une visite régulière chez ce spécialiste de la peau, des rides, des boutons et j’en passe. Ben il a de l’acné juvénile. Qu’on ne peut plus trop qualifier de juvénile, à vingt ans passés de quelques mois. Enfin, c’est la terminologie, voyez-vous, on ne va pas bouleverser le monde médical aujourd’hui, j’ai la flemme.


Non, ce n’est pas compliqué… Pas encore.

Bref, de l’acné, et donc un traitement efficace, mais pas trop, parce que sinon, je ne reviendrais plus, et il perdrait un client, euh, patient. Mais ça passe, parce que c’est sensé et censé se finir vers 20 ans : ça « disparaît spontanément autour de 20 ans ». (source) Du coup, rien de bien anormal.

Si j’ai été le voir, c’est aussi à cause de mes grains de beauté. C’est connu, plus on est beau, plus on a de grains de beauté. Du coup, ça m’en fait plein à surveiller. Car tous sont potentiellement cancérigènes. Eh ouais, en plus d’être pas spécialement beau, un grain de beauté, ça peut aussi faire chier son monde en décidant de devenir encore plus moche et, tiens, pourquoi pas devenir une belle tumeur (qu’on appellera alors mélanome, pour faire savant) ? Un grain de beauté, c’est donc un rien méchant, faut s’en méfier. Heureusement, ça ne mord pas. Mais tout ça explique qu’on m’en ait déjà enlevé un par le passé (la cicatrice s’atténue avec le temps).

Et j’avais donc l’un de mes naevus dont l’état me préoccupait grandement. En fait, ça faisait assez longtemps, mais comme je ne vois que trois fois par an mon gentil dermatologue et qu’on passe plus de temps à causer de mes études et du beau temps que du teint de pêche de ma peau douce et tendre, ben ma mémoire de poisson me fait oublier les sujets importants. Du coup, ça traîne. Ainsi, ce Lundi, je lui montre enfin ce fameux grain. Et là, c’est le drame.

C’est une verrue. Mon gentil naevus est devenu une verrue putréfiante et puante ? Mon dermatologue est pris d’un doute, car l’on voit bien que, même défiguré par sa lente transformation, ce truc garde des caractéristiques d’un grain de beauté. De plus, les verrues sont plus fréquemment située sur les mains, pieds, cou, visage ou parties bien plus intimes. Or, là, au niveau de la jambe, ça paraît évidemment suspect…

Comment vérifier ce qu’est cette petite boule informe ? Aucune idée. Dans tous les cas, on enlève ce « truc » avec de l’azote liquide.


        Notez bien le mot « Torture »…

En gros, mon gentil médecin a décidé de m’appliquer du diazote, normalement à l’état gazeux, mais ici refroidi bien en-dessous des -195,79 degré Celsius (son point d’ébullition). C’est cool, parce que c’est justement à cette température que l’azote devient liquide. C’est fou, ça.
En fait, c’est un traitement vachement efficace contre les verrues, puisque celle-ci va être gelée puis se décollera toute seule, comme par magie. La magie de la science.

Il applique donc. Ça picote. C’est froid, très froid, très très froid, très très très… Je crois que vous avez compris. Sur le coup, ça fait tout drôle, mais plus l’application dure, plus on sent les picotements s’intensifier, et je peux dire que la douleur est loin de s’atténuer rapidement… J’ai souffert.
Pour rien.
Du moins, pour l’instant, car rien n’est parti. Et vu la tronche que ça a maintenant, je reste persuadé que c’était bien un grain de beauté.


                Game over.

Bilan manga 2010 (3)

Pour cette troisième partie, celle des séries commencées avant 2010, mais qui continue toujours autant à me plaire. Autrement dit…

…les séries dont j’attends la suite avec impatience :

Et il y en a un bon paquet. Heureusement qu’elles ne sont pas toutes bimestrielles, parce que je serais ruiné, sinon.

 

Fullmetal Alchemist

Ne reste que trois tomes, tous sortis au pays du Soleil-Levant, mais ça n’empêche pas Kurokawa de laisser un rythme ralenti pour ne pas rattraper le Japon. Pourtant, il n’y a plus rien à rattraper ?!

 

Le Pacte des Yôkai

Le rythme est semestriel, mais pas en France, étrangement, où l’on décale sa sortie en fonction de la place qu’il y a dans le planning. On pourrait pas décaler un autre titre, plutôt ?

 

Yotsuba& !

L’étrange petite gamine aux cheveux verts continue de m’amuser, et le tome 10 devrait arriver au premier semestre 2011. En attendant, j’aimerais bien une réédition des tomes manquants… (Si Kurokawa passe par-là, sait-on jamais…)

[Note :Comme j’ai encore des tomes de retard, Yotsuba n’est pas présente dans la catégorie précédente, bien que son rythme de sortie est très lent.]

 

Professeur Eiji

Une très bonne série injustement méconnue. La parution s’en trouve ralentie, et la parution de la courte suite (une saison deux de trois tomes) est plus ou moins menacée… Snif.

 

Gunslinger Girl

On a eu deux tomes cette année, la fin approche, que du bon ! (Non pas que veuille une fin rapide, mais j’aime bien quand un auteur sait terminer son histoire sans la délayer inutilement). Le tome 13 devrait sortir cet été en France, si tout va bien.

 

Nana

Des nouvelles récentes de l’auteur indique un rétablissement, et peut-être une reprise du manga en 2011 ! Du coup, va falloir que j’achète la suite ! =)

 

Letter Bee

Toujours aussi conquis par le style d’Hiroyuki Asada ! J’aime sa façon de narrer tout en légèreté une histoire qui se révèle bien moins douce et policée que l’on pourrait penser. L’histoire avance relativement vite, et l’on pourrait penser à une fin prochaine. Néanmoins, ça ne semble pas être encore le cas.

 

Voilà pour cette partie. Mine de rien, ça me fait pas mal de série en cours…

 

Le Jeu du Chat et de la Souris

Titre :
Tome un : Kyoso wa cheese no yume wo miru (Le Jeu du Chat et de la Souris, devenu en France le titre de la série)
Tome deux : Sojô no Koi ha Nido Haneru (Comme un Poisson Hors de l’Eau, titre du chapitre final de ce second volume)
Auteur : Setona Mizushiro
Editeur japonais : Shôgakukan
Editeur français : Asuka
Nombre de tomes : 2
Une première édition one-shot est sorti en 2006 au Japon, puis l’auteur a repris l’histoire et les deux tomes sont sortis en même temps en mai 2009.
En France, Le Jeu du Chat… est sorti en mai 2007, test d’Asuka pour savoir l’impact réel du yaoi; depuis, c’est l’invasion, preuve que ça vend. La série en deux tomes est publié deux ans plus tard (novembre 2009).

L’histoire :

À cause de son caractère indécis, Kyoïchi s’est laissé prendre plusieurs fois au piège de l’adultère. Mais un jour, apparait devant lui un homme que son épouse a engagé pour enquêter sur ses infidélités : il s’agit d’Imagasé, un garçon qu’il a connu à la fac. Ce dernier accepte de garder le secret, mais en échange, il lui réclame son corps…

Graphisme :

Faisant partie de ses travaux récents, notamment pour le tome 2, les dessins de Setona Mizushiro ne sont plus une inconnue pour les connaisseurs, rien de bien novateur ou de bouleversant de ce côté-là, donc.
Sinon, petit détail sympathique, mais les tableaux, sur les couvertures, représentent métaphoriquement les chapitres de chaque tome.

Scénario :

Par contre, là, que de changements ! L’auteur nous offre une histoire centrée sur l’amour entre deux hommes, bien loin des tourments adolescents de L’Infirmerie ou Diamond Head. D’où le classement par Asuka dans sa collection Boy’s Love, alors que le titre est en fait un jôsei, si l’on se fie au magazine de prépublication japonais. Une petite différence néanmoins importante : on ne vise donc pas le même public que le yaoi lambda. Ainsi, si on joue sur la suggestion d’habitude, ici, c’est bel et bien dessiné. On montre (presque tout). A ce niveau, le tome deux est plus soft (peut-être dû à la prépublication, qui s’est faite vie téléphone portable-c’est beau, la technologie)

Ainsi, après un début servant de prétexte à des scènes osés, et finalement typique du yaoi, on entre dans le vif du sujet. L’auteur exploite ses personnages, leurs pensées, leur psychologie, et l’on se rend compte alors, et c’est encore plus probant avec le tome deux, que Setona Mizushiro n’est finalement pas si éloignée de son univers habituel. Dans un autre registre, effectivement, mais toujours dans une description très juste et touchante des travers humains.

La fin :

Cas assez spécial, ce manga bénéficie de deux fins, pour ainsi dire. Celle du premier tome, vu qu’au départ, c’était un one-shot et qu’il est donc censé se suffire à lui-même, puis celle du second, définitive, cette fois-ci, comme le promets l’auteur en postface.

Celle du premier tome m’avait laissé un léger goût d’inachevé, et j’étais bien content d’avoir la suite sous la main.

Par contre, celle du second tome conclut magnifiquement cette histoire. Le dernier chapitre, très long (près de la moitié de ce gros tome), prend son temps pour amener la fin, et même si certaines actions peuvent agacer alors que tout sembler s’arranger, pas d’inquiétudes, l’auteur veille sur ses personnages. La fin arrive, et elle est bien, comme d’habitude avec Setona Mizushiro.

Conclusion :

Franchement, j’avais hésité à me procurer ce titre. Mais étant fan de Mizushiro-sama, j’ai pu profiter de la réédition pour me procurer cette série, et c’est sans regrets.

Bilan manga 2010 (2)

Cette deuxième partie sera plus courte, puisque je vais évoquer les titres dont la parution lente, trop lente, fait craindre le pire pour la suite, surtout quand le manga n’est pas fini. Là on est en droit de se dire…

Incroyable ! Un tome est sorti cette année !

Ce qui était plutôt utopique, puisque, jusqu’à preuve du contraire, nous ne sommes pas dans le Pays Magique des Bisounours. Cette courte sélection commence par :

Saiyuki Reload

Le miracle de l’année, si, si, quoique tu en dises, Juju ! XD Après plus d’un an et demi d’attente, on s’attendait à une annonce d’abandon de la part de Panini, ce qui n’aurait surpris personne… Et puis non. Tant mieux ! Evidemment, comme à son habitude, Panini nous a gratifié d’une édition très limite niveau qualité, surtout au vu du prix (un peu moins de 10€). Pages couleurs ultra-fine, pages tout court ultre-fines aussi, carré blanc ici et là parce que les pros du lettrage, c’est pas chez eux qu’on les trouve. La seule « amélioration » vient des bonus, pour une fois conservée (parce que de ce côté-là, c’est plutôt aléatoire avec eux).

Quant à la traduction, rien à redire, elle est toujours correcte.

 

Black Rose Alice

Après une sortie très rapide des deux premiers tomes de la nouvelle série de Setona Mizushiro en 2009, on a eu la chance de pouvoir profiter du tome 3 très rapidement. Un peu trop, peut-être, vu que l’auteur s’éparpille sur trois séries en même temps (mais à tour de rôle).

Du coup, le tome 4 a mis du temps à sortir au Japon, mais le 5 arrive déjà. 2011 devrait donc voir deux tomes de cette magnifique série (quoique tu en dises, Juju -bis repetita) arriver en France.

 

 

On enchaîne avec

Hunter X Hunter :

L’auteur avait repris sa série avec un rythme soutenu (mais irrégulier), par salve de dix chapitres, et même un miracle de 20 chapitres d’un coup fin 2009-début 2010. Depuis plus aucune nouvelle… Maintenant, on attend le 28, même pas sorti au Japon, alors qu’il y a largement de quoi faire (la prépublication s’est arrêté au dernier chapitre de futur tome 29)…

 

D.Gray-Man

Je place D.G-M ici, même si deux tomes sont sortis en 2010, car au vu du rythme japonais (qui se veut semestriel), Glénat semble avoir décidé de ralentir considérablement la parution française. Ce qui semble assez logique, quand on voit qu’ils ont sorti le tome 19 moins de 6 mois après sa sortie japonaise, croyant que le 20 serait déjà sorti d’ici là. Comme quoi, même moi, j’étais mieux renseigné qu’eux… Et donc, pas de tome depuis mai dernier. Et le prochain, aucune idée. Le fanbook est reporté à février, le tome 20 sortira après. Ce qui fera près d’un an entre deux. Argh.

 

Et c’est tout pour cette fois. Même si j’ai d’autres titres ralentis violemment, le rythme reste assez « soutenu » pour les classer dans une autre catégorie. Ou alors, étant commencé(s) cette année, j’ai pu me prendre plusieurs tomes d’un coup. Par contre, certains risque de déménager ici l’année prochaine (sens-toi visé, Onmyôji !) …

Encore à suivre, donc.

 

Bilan manga 2010 (1)

Au début, je voulais le faire en une seule fois, mais je me suis rendu compte, avec un peu de recul, que ça donnait une belle impression de catalogue : des images juxtaposés sans aucune humanité. Du coup, je l’ai scindé et j’ai développé mes avis de manière un chouïa plus conséquente.

Voici donc le bilan de cette longue année, riche en nouveautés, en achats & dépenses, mais aussi en déceptions. Car voici, parmi les manga lus ces douze derniers mois…

Ceux dont je me suis quelque peu lassé !

On va commencer cette petite rétrospective 2010 par  les manga qui perdent de leur intérêt avec le temps, usant le lecteur en même temps que leur qualité initiale. Le tout, en évitant si possible la critique facile. Enfin, peut-être.

Et on commence avec…

Air Gear

« Nous, on voulait juste… On voulait juste rider, c’est tout ! »

Kazu – tome 18, trick : 161.

Une déception croissante datant de fin 2009, pour être précis. La fin du tome 18 m’aura donc marqué, mais plutôt négativement. Après des tomes et des tomes de beaux dessins sans scénar’, l’auteur se réveille. Son histoire se perd alors dans des complications inutiles… en espérant une amélioration dans les futurs tomes…

 

Ikigami

Malgré des histoires assez prenantes, l’intrigue en toile de fond qui est la réelle saveur de ce manga ne décolle pas, ou trop peu. Et le rythme de parution n’arrange pas l’impatience… Résultat, je m’ennui un peu de ce manga dont les qualités sont bien présentes, mais trop peu mises en valeur. Du reste, on peut se demander si l’auteur sait vraiment quoi faire de son histoire et de son héros, tant le tout traîne et semble avancer avec réticence, pour mieux faire marche arrière par la suite. Les prochains tomes devraient déterminer si oui ou non, Ikigami mérite toute la publicité qui lui a été faite.

 

Otomen

L’humour de la série peine à se renouveler, l’histoire d’amour n’avance pas, mais qu’attend l’auteur pour clore son histoire, elle qui avoue qu’elle sait déjà comment elle va la finir, et plus ou moins quand (en fonction des lecteurs et du succès, on joue les prolongations…), elle qui avoue également qu’elle prends des pauses ou sors d’autres titres (Hitori-tachi, par exemple) par « lassitude » ou pour « se changer les idées » (d’après ce que je me souviens de son interview dans l’Animeland 166 [novembre 2010])…

 

Naruto

Pfouuu… Pas touché un tome depuis trèèès longtemps… Et je m’en sens pas plus mal… =)

 

Vampire Knight

Abandonné, vraiment lassé. Outre les beaux dessins, le scénario fait du sur-place dès les premiers tomes, l’ambiance mélancolico-dramatico-sanguinolante ne prend pas et plombe le manga. J’ai toujours eu l’impression d’avoir à faire à une introduction, une longue et lente introduction, et puis, finalement, hop ! une partie deux, juste pour faire durer le succès… Mais où est le développement ? A quoi servent tous les seconds rôles, à part faire tapisserie ?…

 

Voilà qui conclut cette première partie. D’autres viendront, dans les jours à venir. Et ne vous inquiétez pas, elles seront bien plus positive que celle-ci.